 |
Place désormais à CARACH ANGREN. L’ambiance va donc changer par rapport à Borgne, puisque nous sommes ici en présence d’un des grands noms du black symphonique. Autant l’avouer d’emblée, je n’ai jamais été attiré par la musique du groupe, mais ne soyons pas obtus et laissons-nous l’occasion de découvrir si la version live est plus séduisante que ce que j’ai pu entendre par le passé. La réponse est non. Il faut saluer le grand professionnalisme des Bataves, mais rien dans leur musique n’a retenu clairement mon attention. C’est donc avec un regard très critique que le concert a été décortiqué. Première surprise, la formation est composée ce soir de quatre membres. Pas de bassiste à l’horizon. Soit. Les nappes de claviers résonnent ainsi dans le théâtre, accompagnées par une seule guitare. Le batteur, Namtar, qui a pris la décision de voguer vers de nouvelles aventures, joue ce soir son dernier concert. Il maîtrise parfaitement son sujet, aussi à l’aise dans les parties blastées que dans les passages plus lourds. Et le frontman, Seregor, assure le show. Il s’assume complètement, dansant de manière frénétique, ce qui peut frôler le ridicule, d’aucun y voyant une imitation extrême d’un certain M. Jackson.
Ou de manière plus évidente, il fait songer à Dani Filth. La musique de Carach Angren sonne un peu comme le Anorexia Nervosa du début des années 2000. Autour de moi, les fans ont été conquis. Je serais pour ma part plus réservé. |