CHRONIQUE PAR ...

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Dupinguez
le 28 août 2008




SETLIST

N/A

AFFILIÉ

31 juillet 2008 - Wacken


Harris,_Lauren_Wacken_20080731

Lauren Harris est ce qu'on peut appeler une fille à papa. En effet (et les Éternels prient chaque jour le ciel pour que Steve ne lise jamais ce live-report), profitant de l'influence et des gros sous du célèbre bassiste, Lauren assure quasiment toutes les premières parties de Maiden depuis la sortie de son album, Calm Before the Storm (chronique ici), et même avant, se produisant donc devant des milliers de personnes à chaque fois.

Le Wacken ne fera hélas pas exception, et c'est donc en ce jeudi après-midi que l'on a droit d'assister à ce que certains fans chevronnés de Maiden, ayant déjà vu le groupe sur la tournée Somewhere Back In Time, n'hésitent déjà pas à qualifier de vaste blague. De plus, Lauren se produit sur une des deux scènes principales, pendant que d'autres groupes autrement plus méritants, Nashville Pussy en premier, se produisent sur la Party Stage. Encore une autre preuve de l'influence de papa. Mais qu'importe, puisqu'elle est là, autant essayer d'en profiter. Qui sait, peut-être réussirons-nous à passer un moment de hard rock sympathique après les décevantes Girlschool ? Hélas, cela va vite relever de la gageure tant la dimension comique de tout cela prend le pas sur l'aspect musical. Lauren est en effet dotée du charisme d'une courgette surgelée et à part une paire de seins aguicheuse et deux fesses situées là où il faut, on ne peut pas dire qu'elle ait grand chose pour elle. Son chant n'est quant à lui pas foncièrement mauvais, mais elle se coltine un timbre de gamine de 15 ans hautement détestable.

Le reste du line-up fait également bien peine à voir. Malgré une volonté claire de faire le show contre vents et marées, on ne peut s'empêcher de sourire en voyant le blondinet guitariste Richie Faulkner multiplier les poses de guitar-hero ridicules. Et vas-y que je mets le pied sur le retour, les cheveux au vent. Et vas-y que je joue avec la guitare dans le dos pour faire comme les grands. Le bassiste Randy Gregg, dans la même veine, donne la constante impression d'être au bord de la rupture. On s'interroge encore sur la complexité de ses lignes de basse, mais passons. Lauren et son groupe enchainent donc les titres de l'album Calm Before the Storm. Pour ceux qui espéraient se rabattre sur la musique, c'est donc évidemment raté, l'album étant d'une originalité assez rare. Un hard FM à la limite du caricatural qui peine à faire chanter la foule, même sur les refrains les plus catchy ("Steal Your Fire"). En bref, on se fait irrémédiablement chier. Et le pire, c'est qu'on nous avait prévenus.


Bref, une heure qui, passé l'effet comique de la chose, devient vite interminable. Entre profond sentiment d'injustice et ennui intense, on se demande bien comment Lauren aurait pu se retrouver là sans papa. Le combo donne la désagréable impression d'être un trip de lycée étant allé beaucoup trop loin, grâce à des circonstances ultra favorables. On attendra donc encore un peu avant de pouvoir se chauffer vraiment avant la tête d'affiche du soir. Le vrai groupe. Celui de papa.


Crédit photo : Michael Wiesner


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