1. The Common Man’s Collapse (2008 - SumerianRecords) 33 minutes pour 10 chansons
Que dire si ce n’est qu’il reste à ce jour LA référence chez VOM, souvent imité, jamais égalé. Tout y est : technique, mélodies, breakdowns, polyrythmies, côté progressif. Bref, premier excellent album.
Deathcore technique progressif.
A écouter : Si vous avez le temps l’albumen entier, sinon "Mark The Lines"
2. [id] (2010 - Sumerian Records) 29 minutes pour 11 chansons
De nombreuses idées intéressantes à exploiter, mais des chansons qui pêchent dans leur longueur. Un son un peu plus travaillé et une technique toujours impressionnante. Mélodies plus présentes.
Deathcore progressif technique et mélodique.
A écouter : "Dark Passenger"
3. Eclipse (2012 - Sumerian Records) 28 minutes pour 10 chansons
Album influencé par Misha Mansoor à la composition et donc clairement djent dans sa sonorité et ses polyrythmies. Quelques côtés black avec plus de blasts qu’à l’accoutumée et un accent mis sur l’atmosphère. Chansons phénoménalement courtes. Album de l’expérimentation.
Deathcore technique à tendance black atmo /djent.
A écouter : "Punisher"
4. Matriarch (2015 - Sumerian Records) 36 minutes pour 12 chansons
Album de la maturité. Arrivée de Lukas Magyar et de sa palette vocale, dont la voix claire, ainsi qu’un retour aux sources prononcé. Syncrétisme parfait de tous les albums. Tournant dans la discographie.
Deathcore technique / djent à voix claire.
A écouter : "Mikasa" pour la voix claire, "Ellie" pour l’instru.
Appréciation générale des web-chroniqueurs (français)
The Common Man’s Collapse : 7.3/10
[id] : 7.8/10
Eclipse : 7.4/10
Matriarch : 7.6/10
Veil Of Maya a mis la barre tellement haute à tous les niveaux avec The Common Man’s Collapse qu’il lui a été difficile de réitérer un tel exploit depuis. Ses changements de bassiste et de chanteur récurrents ne lui ont pas été favorables, et Marc Okubo se retrouve de plus en plus à diriger le groupe, à tel point que celui-ci commence à être considéré comme un de ses side-project. Car oui, on ne peut le nier, Veil Of Maya c’est avant tout une technique inégalable au service d’une mélodie imparable, dont il est le principal instigateur. Après un Eclipse qui tendait à s’éloigner de leur style, car trop inspiré par des éléments extérieurs, la formation s’est remise sur les rails avec un album expérimentant une voix claire, fait très rare dans le deathcore. Avec cette initiative risquée, c’est maintenant à eux de voir comment exploiter cette idée, tout en gardant leur identité propre.