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Hell'Ectric War Fest 2013
UN REPORTAGE DE...
JC
SOMMAIRE
Jour 1 : 26 avril 2013
Jour 2 : 27 avril 2013
REPORTS DU JOUR
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Jour 2 :27 avril 2013
Hell'Ectric War Fest, part two ! Après nous être pris la veille une dose concentrée de death (parfois saupoudrée de grind, parfois de thrash, parfois de boogie rhythm), nous voici de nouveau sur le lieu des sévices auditifs pour encaisser cette fois des riffs binaires accompagnés de sonorités industrielles. Contrairement à la soirée précédente, où je connaissais au moins la tête d'affiche, cette seconde soirée aura eu le mérite d'être pour moi 100% découverte. Voilà qui est toujours appréciable.
Premier groupe à investir la scène ce soir,
Praetorian
. Malheureusement, je rate le début de leur set. Je m'infiltre donc dans le public (bien plus dense que la veille) pour voir un peu ce que donne la musique des Bordelais. Le quatuor officie dans un métal burné aux fort relents rock. L'alliance de ces deux registres se mêle à un chant en français et donne une couleur particulière aux compositions offertes par le groupe. L'accroche est rapide et on s'impatiente déjà de voir l'effet que produira leur musique sur un concert entier. En attendant de voir, on assiste à une prestation vitaminée, généreuse et solidement bâtie. Le groupe sait où il va et montre sa capacité à construire un set plus que cohérent. Les compositions sont quant à elles un enchaînement entre passages rock aussi bien énergiques que mélodiques et passages metal rentre-dedans et compact. L'ensemble est carré, ça joue, ça se dépense et la communication avec le public est là pour chauffer la salle en ce début de soirée. Comme pour Necroverdose la veille, les mecs ont l'air de se faire plaisir et paraissent sympa, chose toujours appréciable vue du public. Opération réussie donc pour Praetorian qui réussit à ouvrir dignement les hostilités. Le public semble avoir adhéré et même si leur musique n'est pas réellement ma came, l'impression laissée à la fin du concert est bien positive.
Second groupe à l'affiche ce soir,
Calling Of Lorme
. Prestation assez attendue je dois dire au regard des rumeurs qui courent sur la formation et ses concerts dotés d'une forte esthétique visuelle. Rien que ça, ça me plaît. J'attends donc bien sagement, puis les lumières de la salle finissent par s'éteindre. Comme pour Praetorian, l'accroche est directe. Les membres arrivent sur scène encapuchonnés, menés par leur chanteur les guidant au son de cloches. Cette entrée annonce clairement les choses, nous aurons droit à un show théâtralisé. Après cette petite introduction, les instruments sont empoignés et le combo nous livre son metal industriel rappelant immédiatement une certaine formation germanique adepte de shows pyrotechniques. Dur dur en effet de ne pas comparer Calling of Lorme à Rammstein tellement les riffs, le chant, l'attitude scénique, voire même la structure de certains morceaux rappellent le mastodonte allemand. Du coup, malgré les efforts mis en œuvre par le groupe, on peine à rentrer dans leur jeu et à trouver un quelconque intérêt. D'autant plus que cinq jours avant, j'étais à Montpellier afin d'assister au concert desdits allemands. Se taper le plat de résistance avant l'entrée, c'est bien dommage. Mais passons, il serait bête de juger sur ce critère bien trop injuste ce groupe qui joue son jeu à fond. Car oui, on ne peut pas reprocher au groupe de ne pas se donner et tenir leur rôle jusqu'au bout. Les membres nous maintiennent constamment dans leur univers et mettent les moyens pour nous y faire adhérer. Il aura été d'ailleurs plus qu'appréciable de voir des lumières bien calées sur la musique (des projos ont été rajoutés pour leur prestation), mais bon... Malgré tout les efforts déployés, je n'aurais pas vraiment été emballé par cette prestation qui par moment était un peu trop... kitsch. Cela n'a pas empêché le groupe de sortir de scène sous les applaudissements et d'avoir conquis son public.
Après ce concert en demi-teinte, petite pause binouze pendant que
Temple of Nemesys
s'installe. Comme pour les deux précédents groupes, je n'ai pas voulu écouté ne serait-ce qu'un morceau du groupe avant de les voir, préférant avoir une découverte en live. Autant dire que je ne regrette pas ce choix car à peine arrivé sur scène, à peine les premières notes jouées, le groupe est bluffant. Le son est propre, les lights nickel, le tout laisse deviner que le groupe est venu accompagné de ses régisseurs et musicalement, pas un pet de travers. La musique du groupe reste comme convenu dans la branche industrielle, l'apport de samples et de synthés y est bien évidemment pour beaucoup mais l'ensemble permet de développer une atmosphère beaucoup plus sombre que chez les deux groupes précédents. Sur scène, rien ne semble pouvoir ébranler la formation qui fait preuve d'un professionnalisme impressionnant. J'apprendrais à la fin du concert que le chanteur n'est autre qu'un ancien Tantrum (ce qui aura en partie justifié son penchant pour le poppers qu'il aura tenté de faire sniffer au public à plusieurs reprises). Même si par moment l’énergie dégagée par les titres s’essouffle et nous fait entrer dans de petits temps mort, l'ensemble reste de (très) bonne facture et ne dégage que peu de point faible. Allez si, peut être un chant qui se révèle agaçant sur la durée du set mais bon... ça reste du tout bon.
Qu'on ait apprécié ou pas ces trois premiers groupes il faut reconnaître que chacun aura su offrir des prestations plus que correctes et cohérentes. La soirée passe vite et nous voilà déjà arrivé au dernier groupe,
Jenx
, tête d'affiche de cette seconde et dernière soirée du Hell'Ectric War Fest. Et quelle surprise de voir que le public, qui avait plutôt bien répondu présent depuis le début de soirée, a décidé de se faire la malle avant l'heure. Dommage pour ces couillons, ils auront raté un très bon moment. Jenx, qui a récemment intégré l'écurie Klonosphère, aura bastonné le public avec son metal massif. Le côté indus' est bien évidemment présent même si le mix du soir semble plus faire la part belle aux murs de grattes qu'aux samples et synthés. Pas grave, on aura mis de côté l'atmosphère au profit de l’énergie et c'est dire si les compos du groupe en ont à revendre. Certains morceaux parviennent à faire mouche tellement le groupe semble miser sur la carte de l’efficacité ("Crawling Again"). En revanche, tout comme pour Temple of Nemesys, certains titres un peu plus faiblard viennent « entacher » la setlist offerte ("Chains of Labor") mais à ce niveau, on va pas chipoter, l'uppercut aura été bref (le concert aura semblé bien court) mais efficace ! Malgré une salle désertée, le quatuor assure son set avec générosité et ne semble pas avoir envie de torcher son affaire en deux temps trois mouvements. Voilà une clôture de soirée digne de ce nom. Dommage que les gens se soient barrés avant... les gars méritaient clairement un accueil plus digne de ce nom. Ahhh, le public du coin…
Voilà, c'est terminé pour ce Hell'Ectric War Fest. Pas mal de bonnes, voire très bonnes choses à retenir et particulièrement la volonté de la part des deux associations organisatrices de proposer des plateaux mêlant groupe expérimentés et jeunes pousses. Souhaitons-leur le meilleur. De son côté, le Korigan is back et c'est un plaisir. Le rendez vous est pris le lendemain même, histoire de se prendre une petite dose de black atmosphérique avec Agalloch. Jizz...
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