Black Bomb A

Entretien avec Poun et Djag (chant) - le 29 mars 2009

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Cosmic Camel Clash

Une interview de




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Les fans de Black Bomb A l'attendaient comme le messie, il est enfin sorti : From Chaos, l'album marquant le retour de Djag au deuxième micro (chronique ici) est dans les bacs. Et il est loin d'être raté. À l'occasion de la venue du groupe à Paris pour un concert à la Maroquinerie qui s'avèrera surpuissant (live-report ici), les Éternels ont bondi sur l'occasion d'échanger avec les deux vocalistes en face à face.


Cosmic Camel Clash : Lors de mon interview avec Snake l'année dernière (cliquez ici), ce dernier m'avait expliqué que Speech Of Freedom avait été enregistré extrêmement rapidement alors que vous aviez beaucoup plus pris le temps de la réflexion pour One Sound Bite To React (Poun acquiesce). Comment est-ce que ça s'est passé pour From Chaos ?

Poun : Un peu des deux en fait, nous avons fait une espèce de mélange... c'était différent en tout cas. Nous n'avons pas bossé dans un local en se regardant dans le blanc des yeux et en se disant « vas-y sors ton riff, est-ce que t'as une idée... » . En fait nous étions chez Snake et vu qu'aujourd'hui il est possible de bosser sur des logiciels de musique comme Logic Audio nous avons commencé à créer tous ensemble. Nous avons posé des bases, par exemple après un riff de guitare on rajoute la batterie dessus, puis on ajoute une partie, puis chacun amène une idée... nous faisions ça pendant deux jours et ensuite partions en studio tout de suite après pour bosser le morceau en live et voir ce qu'il donnait avec un gros son. C'est ce côté qui était plutôt sympa pour cet album, nous avons l'impression de l'avoir fait à cinq et pas forcément avec une personne qui amène une idée complète.

Cosmic Camel Clash : Dans le passé c'était plutôt comme ça ? Une seule personne se chargeait de...

Poun : (n'attend pas la fin de la question) C'était un peu décousu. Si quelqu'un amenait toute un trame on la prenait et ensuite chacun amenait son truc car la logique de Black Bomb est que chacun participe. En tous cas mon ressenti sur cet album est que tout le monde s'y est investi : même pour un riff de guitare ou une idée de chant tout le monde donnait son avis.

Cosmic Camel Clash : La nouveauté évidente c'est que vous avez dû vous remettre à bosser ensemble pour l'écriture des paroles et des lignes de chant. Etes-vous rapidement retombés dans des routines de fonctionnement à la Human Bomb ou est-ce que ça s'est passé différemment ?

Poun : Je pense que ça s'est plus passé à la Human Bomb...

Djag : Ouais, après je ne sais pas si on peut parler de routine de fonctionnement quand on n'a pas travaillé depuis cinq ans avec une personne. Forcément il y a aussi une énergie de retrouvailles qui fait que le tout n'est pas routinier mais plutôt kiffant, une énergie très positive. Après effectivement je pense que nous avons retrouvé une manière de fonctionner l'un par rapport à l'autre qui sont celles qu'elles étaient, c'est-à-dire celles de gens qui se connaissent très bien et chantent ensemble depuis vraiment longtemps, même avant de fonder Black Bomb A... ce qui fait que nous avons une capacité à rebondir sur ce que fait l'autre qui n'est pas télépathique, mais qui est assez facile.
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Cosmic Camel Clash : Un truc vraiment frappant sur l'album Djag, c'est que tu as fait énormément de progrès niveau technique vocale (il me remercie), et la bio du groupe laisse entendre que ces progrès sont dûs au boulot que tu as fait dans Le Noyau Dur où tu chantais de manière plus variée. C'est ton sentiment aussi ?

Djag : Je pense que ça a forcément joué un petit peu parce que dans LND j'ai fait des passages plus posés, plus mélodiques, ce que je faisais très peu dans Black Bomb A. J'avais peut-être un peu de mal à m'autoriser à faire des trucs un petit peu plus mélodiques et le fait d'avoir travaillé ça dans LND a fait que j'étais plus à l'aise quand nous avons eu envie d'en mettre dans Black Bomb A. C'est vrai que ça a servi, et d'un autre côté il y avait de toutes façons une volonté dans cet album d'essayer de donner différentes couleurs à mon chant pour trouver des sonorités que nous n'avions pas forcément explorées.

Poun : Nous ne voulions pas retomber dans les mêmes pièges si on peut dire ça, nous ne voulions pas faire un copier-coller de ce que nous avions fait sur Human Bomb. Même si effectivement j'ai un rôle avec le chant mélodique et que Djag est un peu plus véner et old-school nous ne sommes pas non plus là pour tenir un rôle. Nous sommes aussi là pour essayer de nouvelles choses : je pense que c'est là qu'est l'attrait quand on est musicien, pouvoir tester de nouvelles choses même si on en a déjà fait plein. Par rapport à Human Bomb nous avons eu d'autres albums, le Speech et le One Sound Bite et nous avons pu voir ce qui était bien, ce qui était intéressant, ce que nous pouvions réutiliser et ce que nous avons mis de côté.

PhotoCosmic Camel Clash : Poun, tu assumes le mélodique et le hurlé depuis le début dans Black Bomb A. Est-ce que tu te définirais plus comme un chanteur qui a appris à hurler ou un hurleur qui a appris à chanter ?

Poun : Plus un chanteur qui a appris à hurler. Je me suis entraîné avec mon tout premier groupe il y a super longtemps... je chantais sur un ampli guitare Marshall 50 watts et je ne m'entendais pas du tout mais je gueulais. Je pense que ça a dû se débloquer, y'a un truc qui a cassé à un moment (rires)... après c'est à force de bosser, de placer ma voix d'une certaine façon, ne pas forcément me la casser et rentrer chez moi complètement aphone...

Cosmic Camel Clash : ...et éventuellement pouvoir assurer le concert du lendemain...

Poun : Surtout, ouais.

Djag : Pas de suicide !

Poun : J'ai jamais eu ce problème d'être aphone justement... Je suis parti du chant sans gueuler parce que quand j'avais quinze-seize ans je n'écoutais pas de métal. J'écoutais du rock alternatif, un peu de punk, des trucs comme ça... je restais donc dans la mélodie.


Cosmic Camel Clash : Djag, j'imagine que tu as suivi le parcours inverse ? Tu as commencé par beugler ?

Djag : Exactement, tout à fait. Je me suis improvisé beugleur car il s'est trouvé que j'ai eu la possibilité de chanter dans un groupe de métal il y a fort longtemps et ça m'a branché. Je n'avais aucune notion de chant donc j'ai commencé par essayer de me travailler une voix véner et petit à petit j'ai ouvert quelques passages un peu différents, un petit peu plus mélodiques, maintenant j'y viens un petit peu... c'est vrai que c'est tout à fait l'inverse.

Cosmic Camel Clash : Par rapport aux paroles, vous êtes repartis sur une base de 50-50 ?

Poun : Non, pas forcément. J'ai laissé la place à Djag, déjà parce que je trouve qu'il écrit super bien... (en entendant ça Djag fait son modeste, ce qui fait rire tout le monde) … non mais c'est vrai ! En plus les paroles, bon, je ne dis pas que je m'en fous mais j'ai un petit peu plus de mal, ce n'est pas ce que je préfère faire dans la musique. Même si ça me plaît d'écrire un texte et que j'y trouve un attrait, Djag fait ça super bien donc...

Djag : Il y a quand même eu de l'écriture des deux, hein. J'en ai fait un petit peu plus mais on est dans du 60-40.

Cosmic Camel Clash : Justement il y a deux chansons sur lesquelles j'aimerais revenir par rapport au texte. Sur "All the Way" vous réaffirmez votre statut d'anarchistes, le fait que vous rejetez l'idée d'une autorité supérieure... et sur "Fucking Hate" où dans le final mélodique Poun exprime ses rêves d'un monde en paix où les gens cesseraient de se haïr (les deux chanteurs acquiescent). Ma question est simple : comment imaginez-vous que la paix soit possible sans une autorité supérieure pour réguler les gens ?

Poun : Je pense que c'est aux gens d'avoir une espèce de...

Djag : (le coupant) Je pense que je vais te retourner la question dans le sens où nous avons plein d'autorités supérieures à l'heure actuelle alors qu'il y a plein de guerres et de gens qui se détestent... donc visiblement ça ne marche pas des masses.

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Cosmic Camel Clash : (sourire) Je l'attendais, celle-là.

Djag : Je crois que le travail se fait sur le plan de l'individu...

Poun : C'est pas gagné !

Djag : Ouais. Le travail se fait à la base en soi. Evidemment que tu peux avoir des autorités supérieures qui peuvent de donner des guides, qui peuvent te servir et qui peuvent être bien, après si au niveau personnel il n'y a pas un désir de tendre vers du mieux à ton propre niveau et dans ton rapport aux autres, l'autorité supérieure ne pourra pas y faire grand-chose.

Poun : D'autant qu'on sait que l'autorité ne te donne pas forcément envie de la respecter, c'est ça ce côté anarchiste qui ressort à chaque fois dans Black Bomb A comme chez n'importe quelle personne : quand tu es gamin, si on te dit de pas faire un truc tu le fais. Je pense que chaque individu doit prendre du recul sur lui-même pour changer les choses, se respecter soi pour respecter les autres. Après nous ne sommes pas là pour donner des leçons hein ! C'est à chacun de... dans "Fucking Hate" je rêve d'un monde comme ça car oui, nous sommes contre la guerre. Qui aime la guerre de toutes façons ? Qui aime tuer des gens ?

Cosmic Camel Clash : Ceux à qui ça rapporte...

Poun : Ouais, bien sûr...

Djag : Exactement (rires).

Poun : Mais est-ce qu'ils l'aiment vraiment ? Quand on est confronté à la barbarie, est-ce que quelqu'un trouve ça beau ? Alors oui, y'a l'attrait de l'argent mais...

Cosmic Camel Clash : Je pense que pour des gens comme nous c'est vachement plus rassurant de se dire que même ces gens-là trouvent ça moche tout au fond d'eux-mêmes, parce que l'idée d'un être humain totalement cynique est terrifiante.

Poun : C'est clair qu'on est mal partis.

Djag : Malheureusement ce cynisme existe, et malheureusement c'est la notion de pouvoir qui corrompt les gens et leur donne cette envie d'écraser l'autre. Que ce soit un pouvoir économique ou un pouvoir de force : dans une cour de récré de gamins, le mec qui est le plus balaise va faire sa loi. Dans la cour de récré des grands c'est la thune... et ce qui est dommage c'est que ce sont les gens qui devraient faire le plus d'efforts sur eux-mêmes qui ont le pouvoir. Ce sont ceux-là qui devraient être les plus responsables et ce n'est pas le cas, donc l'exemple est terrifiant.
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Cosmic Camel Clash : En parlant d'anar, Wattie de The Exploited est venu poser des voix sur l'album. Comment êtes-vous entrés en contact avec lui ? Est-ce qu'il connaissait déjà Black Bomb A ?

Poun : Il connaissait Black Bomb A, nous nous étions rencontrés sur un festival. Nous sommes super fans, à nos débuts dans le local nous faisions des reprises de The Exploited... donc quand nous avons su que nous allions jouer avec eux (c'était à Lyon) nous étions tout fous. Nous sommes arrivés là-bas et là le mec nous prend en photo ! Nous avons donc appris qu'il était fan de Black Bomb A, nous sommes restés en contact avec eux, notre guitariste est devenu super pote avec leur batteur... et quand nous avons composé l'album il y avait ce morceau avec un côté très punk à la Exploited et nous nous sommes dits que ça serait plutôt sympa d'avoir Wattie qui vienne poser là-dessus, mais ça restait du domaine du rêve. Nous l'avons appelé, nous lui avons envoyé un mail, nous lui avons envoyé le morceau et il a dit « ouais, je le fais, c'est parti ». Il s'est pointé au studio, comme un animal...

Djag : (rires) T'as l'impression qu'il y a une tornade qui arrive ! Un mec qui a une aura hyper forte et en même temps super sympathique, t'as l'impression qu'il dégage quelque chose... t'as l'impression que la pièce est pleine alors que non. Et puis voilà, il a déchiré l'histoire, il a fait ça super bien, nous avons fait la fête, nous nous sommes éclatés... c'est une très très belle rencontre, et puis pour nous ça représente beaucoup de choses.

PhotoCosmic Camel Clash : Le dernier morceau de l'album "Tales from the Old-School" se termine sur un énorme chœur. Vous allez finir vos concerts avec (les deux chanteurs échangent un regard significatif) ? C'est prévu comme ça ?

Djag : Euh... oui, bon, c'est prévu comme ça sur la setlist de ce soir (rire général). Enfin ce soir il y aura peut-être une surprise, on verra.

Cosmic Camel Clash : Héhé. Venons-en à la question : dans ce chœur vous dites au public « pour tout ce que vous avez fait pour nous, merci »... mais vu que les gens connaissent l'album de mieux en mieux, il y a de fortes chances que le public chante ce chœur lui-même. Du coup c'est le public qui va vous remercier. Vous y aviez pensé, à ça ?

Djag : Non, pas du tout. Le public va peut-être le chanter avec nous et nous l'en remercions (rires) mais nous le chanterons aussi. A la limite ça deviendra un remerciement réciproque, et nous n'y avions pas vraiment pensé mais maintenant que tu le dis c'est plutôt une belle image, je trouve.


Cosmic Camel Clash : Poun, je sais qu'à l'époque vous n'aviez pas trop voulu en parler mais de l'eau a coulé sous les ponts depuis... est-ce que tu peux nous en dire plus sur les conditions du départ d'Arno ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Poun : Euh... rien (rires). À quoi ça sert de rentrer dans les détails, franchement ?

Cosmic Camel Clash : Oh, c'est de la curiosité assumée.

Poun : Non mais en plus il n'y a vraiment rien d 'extraordinaire. Il y a eu énormément de changements de line-up dans Black Bomb A car chacun choisit son chemin au bout d'un moment. Ça peut être aussi des mésententes d'individus, mais pour ce qui est d'Arno on se voit encore, on se parle, on s'entend bien, il n'y a pas de problème. C'est juste que nous avions atteint un moment où je pense qu'il fasse autre chose, et ils fallait que nous fassions sans lui. Voilà.

Cosmic Camel Clash : Djag, est-ce qu'il y a des chansons de l'époque Arno que tu as particulièrement de plaisir à reprendre sur scène ?

Djag : Oui, j'adore "Look at the Pain". J'aime beaucoup "Mary" car le kif qui se passe avec les gens est très fort... tout en ayant conscience que cette chanson est vraiment conçue pour Arno dont je respecte énormément le travail. Elle est vraiment bâtie autour de sa voix donc j'essaye à ma manière de pouvoir en faire quelque chose... y'a pas mal de titres que j'aime bien de la période Arno, j'ai pris une grosse, grosse claque en écoutant Speech Of Freedom.

Cosmic Camel Clash : Oui, on a été plusieurs dans ce cas.

Djag : Ouais ! Je me suis dit que c'était vachement bien la manière dont ils avaient su intégrer cette autre tonalité, cette autre tessiture. Je sais que pour lui ça n'a pas été forcément évident de me remplacer à l'époque parce qu'étant le premier chanteur pour les gens qui connaissaient à l'époque il y a toujours un côté... voilà quoi. Mais aujourd'hui il y a beaucoup de gens qui ont découvert Black Bomb A à l'époque d'Arno et à qui ça fait super bizarre que ce soit ma voix maintenant. Ça c'est quelque chose avec quoi je n'ai pas vraiment de problème parce que je le comprends très bien : il y a des groupes que j'aimais beaucoup qui ont changé de chanteur et que je me suis à beaucoup moins kiffer, on se dit toujours « putain, c'est dommage ». Là-dessus j'ai pas de souci, j'essaye de faire le truc à ma manière en respectant son travail et en essayant d'y mettre ma teinte parce que ça ne sert à rien d'imiter une voix que je n'ai pas de toute manière.
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Cosmic Camel Clash : À chaque fois que je chope un groupe français avec pas mal de bouteille en interview je pose toujours la même question : vous qui êtes dans la scène francophone depuis un paquet d'années, comment analysez-vous son évolution ?

Poun : Il y a de très bons groupes en ce moment. Les mecs deviennent de plus en plus professionnels entre guillemets : ils ont le style qu'il faut, l'attitude qu'il faut... mais justement faut pas non plus se tromper. L'attitude c'est pas non plus forcément un jean slim, une mèche et des tattoos quoi. C'est aussi ce qu'on a dans le bide qui compte, et c'est pas en six mois qu'on devient le meilleur groupe du monde. Je pense que les gens ne s'y trompent pas de toutes façons. Donc oui, il y a de très bons groupes... mais il faut du temps (Djag acquiesce).

Cosmic Camel Clash : Et au niveau de la capacité de s'en sortir quand on est un groupe de métal français ? Pour toi c'est plus facile qu'avant ? Plus difficile ? Ca n'a pas changé ?

Poun et Djag : (en chœur) C'est plus difficile.

Poun : Il y a la crise du disque... bon, nous de toutes façons nous n'avons jamais touché énormément d'argent avec les disques mais il y a les concerts. C'est de plus en plus difficile de trouver des concerts et d'être payé d'une manière raisonnable, sans faire les fous, juste pour que tout le monde soit salarié. Il y a des belles structures, de super belles salles, mais...

Djag : Sans même rentrer au niveau de savoir si tu peux arriver à être professionnel ou pas, du fait de la frilosité des gens de l'encadrement du disque il y a de très bons groupes en France qui ont vachement progressé, qui arrivent avec de bonnes démos, de bonnes maquettes, certains jouent super bien.... mais malheureusement il n'y a pas de structures qui vont les pousser. Que ce soit en booking ou pour les signer. Parce que c'est super risqué, même au niveau des groupes confirmés il y a des gens qui se plantent donc voilà.

Poun : Comme quoi nous à une certaine époque nous avons eu vachement de chance...

Djag : Voilà, parce que nous nous avons eu ce soutien de tourneurs et de managers qui nous ont trouvé des maisons de disques. Et ça devient beaucoup plus dur.

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Cosmic Camel Clash : Fin classique d'interview : tribune libre non obligatoire. Si vous avez un truc à rajouter faites-le, sinon on arrête.

Poun : Ben achetez notre album parce qu'il tue sa race (rire général), ça va être un putain de chaos sur les dates. Chez vos parents, dans vos appartements, chez ta grand-mère (Djag se marre)... bon, c'est un peu con ce que je dis mais voilà. Nous sommes super contents de partir en tournée, de pouvoir jouer les nouveaux morceaux de From Chaos et de foutre un putain de bordel.

Djag : C'est vrai, je crois que nous avons eu un très bon moment ensemble à faire ce disque, et si nous pouvons le partager avec d'autres gens c'est top. Donc on compte sur vous... et puis merci à toi d'être venu faire l'interview : on parlait tout à l'heure du manque de structures, donc c'est bien qu'il y ait des gens qui continuent à faire les choses à leur manière.



Crédit photos : www.myspace.com/blackbombasong


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