Përl

Entretien avec Aline (chant+guitare), Bastien (basse) et Thibault (batterie) - le 04 décembre 2017

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Lucificum

Une interview de




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C'est juste avant un concert / tremplin pour jouer à la prochaine édition du Motocultor (qualification passée avec brio puisque le groupe se voit propulsé au second tour !), dans cette riante petite salle du Klub, à Paris, que nous avons rencontré le sympathique trio francilien de Përl. Venant tout juste de sortir leur second album, le fort sympathique Luminance (chronique ici), il nous fallait les interroger sur leur musique et ce qui se cache derrière.

Lucificum : Qui va répondre à la question traditionnellement chiante de faire l'historique du groupe pour les lecteurs/trices qui ne vous connaissent pas ?

Thibault (batterie) : Le groupe est né en 2008, issu du split de plusieurs autres groupes. Avec Bastien (basse), nous avons posté une annonce sur internet et Aline (chant) y a répondu, Përl est donc né en novembre 2008. Nous avons sorti en 2011 une première démo, Monochrome, puis un premier album en 2013 du nom de R(a)ve, et donc là nous arrivons avec Luminance en 2017. C'était donc un historique ultra-rapide !

Lucificum : Pour ma part, j'ai vu qu'il y avait eu une séparation du groupe à un moment ?

Aline : Ah, c'est donc à moi de parler ! J'avais juste besoin de faire une petite pause. Après R(a)ve, j'étais un peu fatiguée, je venais de m'installer dans une nouvelle ville et j'ai eu en plus une phase où je ne savais pas trop si je voulais continuer à faire du metal. Je voulais changer un peu, essayer d'autres choses, notamment un peu de trip-hop. Je découvrais un peu les bidouillages électros… donc au départ ça devait être un arrêt, j'en avais marre, soi-disant que le metal n'était plus pour moi… la grosse crise. Et puis je me suis rendue compte au bout de huit mois que le metal me manquait vachement, que j'en écoutais encore beaucoup et que quand je jouais de la gratte, je jouais malgré tout des riffs de metal… donc comme on dit : chassez le naturel, il revient au galop.

Lucificum : Donc retour au business avec les deux même ?

Thibault : Ah ben nous n'allions pas dire non !

Lucificum : Toujours en format trio, donc ?

Bastien : Le format trio nous a vraiment plu avec Thibault. Quant on a lancé Përl, nous sortions d'une séparation d'un groupe de six personnes dont la gestion des personnalités était relativement compliquée. Nous voulions du coup avoir un effectif resserré, quatre personnes au début – chant, basse, guitare et batterie. Nous avions une chanteuse quand Aline est arrivée en tant que guitariste. Il se trouve que nous l'avons perdue quasi-immédiatement car elle déménageait à Lyon et Aline a eu le malheur de dire qu'elle faisait des chœurs dans son ancien groupe. Nous nous sommes quand même posé la question, nous nous disions que nous n'avions pas un son assez puissant pour du metal et qu'il nous fallait un deuxième guitariste. Nous y avons réfléchi mais nous nous somme dit que nous nous entendions trop bien et que nous n'avions pas besoin d'une quatrième personne, qu'il suffisait de gonfler la basse et de jouer sur ça pour obtenir la lourdeur du metal.


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Lucificum : En terme d'écriture et d'influences, qui amène un peu quoi ? Comment rester cohérent à trois ? A moins qu'il y en ait un qui fasse tout et les autres se taisent ?

Aline : Ah non, ça n'est pas franchement comme ça que ça se passe. En fait, il y a plusieurs cas de figure. Sur le premier album, j'arrivais avec des idées de texte, de chant, des riffs de guitare, Bastien est assez doué pour tout ce qui est arrangements... Mais là, sur Luminance, nous avons vraiment composé ensemble en répétition, nous avons pas mal évolué la-dessus. Nous n'hésitons pas après une répétition où nous avons bossé des choses un peu techniques à nous lancer dans un temps de composition tous les trois.

Bastien : Paroles et lignes de chant sont tout de même faites intégralement par Aline.

Lucificum : Comment s'est faite l'évolution entre R(a)ve et Luminance ?

Thibault : Je dirais que nous somme plus radicaux dans notre façon de jouer de la musique et de penser ce que nous jouons. On ne se demande plus comment ça va sonner, nous y allons, nous nous lançons tous dedans.

Bastien : J'aurais tendance à dire que nous avons beaucoup expérimenté sur R(a)ve, nous avons tenté des trucs, nous nous sommes rendus compte de ce qui marchait ou pas et lorsque nous sommes revenus sur Luminance, nous avions une petite idée des recettes qui fonctionnaient et nous avons plus creusé dans cette direction-là. Nous nous sommes dit que nous allions moins partir dans toutes les directions, et nous nous sommes resserrés sur des choses que, techniquement, nous savions jouer correctement. Nous nous sommes rendus compte que nous jouions mieux des trucs vraiment lents, lourds, un peu doom… et ça a pas mal joué sur le résultat final de Luminance.

Lucificum : Et cet aspect plus directement metal sur Luminance, vous vous en êtes rendu compte à posteriori ou vous avez décidé d’alourdir les parties ?

Thibault : (réfléchit) Je crois qu'on avait envie de taper, quand même.

Aline : Ouais, on avait envie de taper. En revenant, je me suis rendu compte que quand même, j’aimais ce style de musique. Nous ne nous sommes pas trop posé de questions, je suis arrivé en disant « eh les mecs, ce riff est trop bien » et blam, un gros riff bien bourrin ! Nous sommes parti là-dessus et je crois que tout s'est fait assez naturellement.

Thibault : Nous nous sommes moins interrogés sur le pourquoi et le comment nous composions telle ou telle chanson. C'était plus du ressenti, du spontané.

Bastien : Il y a tout de même eu une transition stylistique : nous nous revendiquions avant comme un groupe de rock/metal. Nous nous sommes à un moment dit que nous arrêtions de faire ces passages vraiment rock et que tous les moments calmes que nous voulions faire, nous allions les laisser traîner vers un post-rock plus lancinant, moins rock français – qui arrivait assez vite avec les paroles, également.

Lucificum : Effectivement, on sent sur certaines chansons, surtout sur le premier album, une influence du rock français, presque pop par moments, avec des lignes vocales qui font penser à du Mylène Farmer, par exemple…

Aline : Ce n'est pas la première fois qu'on me le dit ! Ça me fait un peu peur, mais bon… elle a une bonne voix, malgré tout !


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Lucificum : Et donc personnellement, qui apporte quoi en terme d'influences ?

Aline : On écoute tellement de choses différentes ! Nous avons à la fois beaucoup de groupes en communs mais aussi beaucoup de choses différentes. Pour les groupes communs, il y a le post-metal actuel tel que Sólstafir ou Oathbreaker, que nous écoutons tous. Nous sommes tous des fans d'Hypno5e …

Thibault : De Gojira, aussi !

Aline : Oui, enfin surtout eux deux ! Ce sont des gros fans de Gojira, moi j'aime un peu moins. J'ai longtemps été une grande fan d'Opeth.

Lucificum : Et plus maintenant ?

Aline : Si, si ! Bon, leur dernier album m'a moins plu…

Bastien : Nos influence ont convergé au fur et à mesure. Par exemple, au début du groupe, Thibault et mois étions très peu black-metal, Aline beaucoup plus, et c'est quelque chose sur lequel nous nous retrouvons maintenant.

Lucificum : En effet, le post-black et même le black metal sont des parties significatives de votre musique, actuellement. Qui l'apporte, principalement ?

Bastien : Tout le monde. Je ne suis maintenant plus capable de dire qui apporte quoi… nous nous connaissons depuis tellement longtemps, chacun connaît les influences des autres, nous écoutons maintenant à peu près tous les mêmes musiques et nous avons en terme d’influence une sorte d'unité à trois qui marche bien.

Lucificum : Parlons de Luminance maintenant. « La luminance est une grandeur correspondant à la sensation visuelle de luminosité d'une surface. » (merci Wikipédia). Un terme un peu scientifique et technique, qu'y a-t-il derrière le choix de ce mot ?

Aline : Pour moi, l'important est ce côté « lumineux et clarté » qui m'a bien plu dans ce mot-là. Rendre à des choses oubliées ou auxquelles nous ne prêtons pas assez attention une certaine luminosité, leur rendre leur côté un peu sacré, aussi. Cette sacralisation se sent pas mal dans les paroles.

Lucificum : Quelles genres de choses, par exemple ?

Aline : Par exemple, sur le diptyque "Himalaya" / "Jhomo Langma" (ndlr : le nom Tibétain pour l'Everest), l'idée était de remettre ces montagnes en avant et de montrer à quel point cet espace géographique était à la fois un endroit très sombre et mystérieux mais aussi très poétique et lumineux. Il y a là un côté très contemplatif dans le terme luminance. Pour prendre une image un peu caricaturale, imagine avoir l'Everest devant toi, plein de neige, avec le soleil qui se lève, des tempêtes de neige qui arrivent… J'aime bien l'idée que nous faisons une musique un peu claire-obscure, comme l'a dit un jour mon batteur. C'est pour cela que le titre Luminance est intéressant : nous faisons une musique sombre, mais les paroles ne le sont finalement pas tant que ça.

Lucificum : Oui, c'est la sensation que j'avais, surtout sur "L'homme à l'éléphant blanc", ce côté contemplatif, très spirituel, presque bouddhiste…

Aline : Ah oui, c'est complètement bouddhiste.

Lucificum : Et ça c'est une facette du groupe ou surtout de toi, la parolière ?

Aline : Sur ce morceau-là en particulier, c'est en fait une légende chinoise qui m'a beaucoup marquée. Elle raconte l’ascension d'un moine sur l'un des plus hauts monts chinois, le mont Emei. Ce moine va voir un jour bouddha et lui dit qu'il voudrait atteindre la paix spirituelle. Bouddha lui dit de faire l'ascension de cette montagne et que s'il voit une auréole au dessus de la statue de bouddha qui se trouve tout en haut, alors il aura atteint une certaine quiétude, le nirvana. Pour son ascension, il lui offre un destrier, un éléphant blanc à six défenses. Le moine fait le cheminement, c'est très dur et il souffre énormément, il y a des moment où il regrette, d'autres où il persiste, c'est un vrai combat avec lui-même et la nature. On retrouve le côté sacralisation de la nature sur cet EP, ou plutôt ce mini-album. Une fois en haut, il y a ce grand bouddha tout doré – je l'ai vu en vrai, j'y suis allé. Lui, il voit cette auréole et la légende raconte que, croyant toucher le nirvana, il s'est mis à courir et s'est jeté dans le vide et dans les nuages. On pourrait penser que ce texte est horrible, mais moi je le trouve très beau et très apaisant… cet homme qui se jette dans le vide, croyant que plus rien ne peut l'atteindre, qu'il est au plus haut. C'est pour cela que lorsque nous l'avons travaillé avec Faustine, je ne voulais pas un truc trop violent : je voulais que la sérénité ressorte tant dans les textes que dans le chant.


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Lucificum : Tiens, d'ailleurs, présentez-nous Faustine.

Bastien : Thibault et moi sommes de Seine-et-Marne et nous connaissons Faustine depuis quinze ans maintenant car elle était chanteuse du groupe Munshy qui était, au niveau régional, une espèce de révélation. Ils faisaient de la fusion metal/trip-hop, et c'était surtout une des premières chanteuses metal que nous connaissions qui sortait du rôle habituel de "chanteuse de metal symphonique". C'est un petit bout de femme qui chante, qui hurle et saute dans tous les sens. Elle nous a mis une énorme claque, c'est une artiste que nous suivons depuis très longtemps à travers ses différents projets - Munshy, la Nébuleuse Hima... Il s'est trouvé qu'à la fin du processus de composition de Luminance, nous avons décidé de mettre un morceau en plus. Thibault a dit « OK, mais je veux avoir Faustine en duo dessus avec Aline ». Nous en avions déjà parlé avec elle, on se connaissait, du coup nous avons écrit la musique et nous lui avons envoyé. Elle nous a répondu « le morceau est absolument génial, on est parti ».

Thibault : C'est une personne qui a vraiment son univers à part. Quand elle se place avec son chant ou ses textes, tu la reconnais tout de suite. Elle a sa propre empreinte.

Aline : Sa propre luminance !

Lucificum : Tout-à-l'heure, tu as hésité entre « EP » et « mini-album » pour qualifier Luminance. Au final, c'est quoi ?

Aline : En fait, nous avons eu beaucoup, beaucoup de mal à nous décider. C'est vrai qu'il est un peu court... c'est le reproche qu'on lui fait le plus, pour l'instant. Pour autant, il est assez long pour être un petit album et possède vraiment une production d'album. On y a mis tout ce qu'il fallait, on y a passé du temps, beaucoup de travail... et si vous saviez les débats que ça a causé chez nous entre « EP », « mini-album »...

Bastien : Et même « maxi », à un moment !

Aline : Oui, même si c'est un terme un peu daté, maintenant. Nous avons finalement tranché pour « mini-album » car c'est tout de même plus valorisant, cela le mettait mieux en avant...

Lucificum : Cela dit, il y a des gens qui sortent des albums qui durent moins longtemps. Les albums de Slayer c'est trente minutes, en gros.

Aline : Oui, et un groupe de grind c'est quinze minutes, et encore !

Thibault : Mais c'est vrai que dans tout ce qui est un peu post-rock et compagnie, c'est parfois même un seul morceau qui dure une demi-heure !

Bastien : Beaucoup d'albums sortent autour de trente-cinq minutes, mais ils restent des albums à huit ou neuf morceaux... Pour le coup, nous avons une durée qui aurait pu être bonne pour un album, mais avec un nombre de morceaux trop faible. Nous avons donc tranché pour « mini-album », qui est un espèce d'entre-deux.

Lucificum : En ce qui concerne les paroles en français, c'était le cas à la base et c'est devenu un genre de « non-négociable »?

Aline : « Non-négociable » c'est peut-être un peu fort... Nous sommes restés dessus car c'est plus simple pour moi d'écrire en français plutôt qu'en anglais. Indépendamment de mes activités musicales, je suis quelqu'un qui écrit beaucoup, j'ai donc une certaine aisance à écrire en langue française. J'ai également fait des études littéraires. Et puis nous nous sommes dit que c'était vachement chouette de chanter en français, c'est une marque de fabrique. Avant d'avoir une carrière internationale et de jouer au Japon ou aux États-Unis, la plupart des gens qui vont nous écouter seront français... donc nous sommes restés dessus. Au final, c'est devenu un marqueur identitaire : on sait écrire en français, chanter en français, nous avons une jolie langue, et il est toujours dommage d'écrire de jolis textes sans que les gens ne puissent prendre le temps de les comprendre.

Bastien : Et pour l'instant, sur les premières chroniques que nous avons de Luminance, qui sont pas mal des chroniques étrangères, la barrière de la langue ne gène absolument pas.

Aline : Après tout, nous écoutons bien des groupes islandais !

Bastien : Voila. Les gens ne comprennent pas les paroles, mais la musique en elle-même est suffisamment forte pour qu'ils arrivent à donner un sens à ce qu'il se passe.

Aline : Et puis on arrive à toucher quand même : on nous a demandé les traductions, et le gens peuvent les avoir avec Google Trad... donc si quelqu'un veut vraiment comprendre un texte, il trouvera toujours un moyen.


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Lucificum : plus largement, comment positionner Përl - ou chacun d'entre vous - dans le milieu traditionnellement violent et agressif du metal, alors que vous prenez le parti inverse de parler de lumière ?

Bastien : J'ai écouté du metal durant très longtemps, longtemps joué dans des groupes metal ou un peu rock, mais je n'arrivais jamais vraiment à me définir comme un metalleux. Mais en fait, et c'est assez marrant, à partir du moment où nous avons fini d'écrire cet album, quelque chose chez moi a dit « ok, maintenant c'est décidé, nous faisons du metal, point ». Alors bien sur, puisqu'il faut mettre une étiquette, nous disons « post-metal » car c'est ce que nous avions trouvé de plus adéquat. Je revendique maintenant que la musique que nous faisons est du metal, pouvant être écoutée à la fois par des gens appréciant des choses très extrêmes et violentes, mais qui peut aussi toucher des gens peu habitués à ce genre de musique.

Thibault (réfléchit) : Je ne sais pas trop comment répondre à ta question, elle n'est pas si simple... par rapport à la scène française, je te dirais que nous sommes un peu à part, mais par rapport à d'autres scènes, notamment aux États-Unis, en Islande ou dans d'autre pays nordiques... nous sommes moins différents. Cela dépend des formations, bien sur... mais la musique que nous jouons en France n'est pas très développée, en tous cas je n'ai pas trouvé beaucoup de groupes...

Bastien : Il y a tout de même Alcest.

Thibault : Alcest, en effet. Mais en dehors, nous ne sommes pas très nombreux, j'ai l'impression. Après, ça n’est pas un soucis : nous avons ce côté rock/pop dans notre musique, et nous l'assumons. Au final, non, je ne me sens pas en gros décalage.

Aline : Je crois que de toutes façons, il faut surtout jouer ce qui nous plaît, ce qui nous parle. Nous nous faisons avant tout plaisir. Si on joue un riff et qu'il sonne black metal, ou post-metal, ou post-rock... ben c'est comme ça. Après on a eu de tout : du doomgaze, du stoner... pourquoi nous priver si ça nous fait plaisir et qu'on sent bien le morceau comme ça ?

Lucificum : En ce qui concerne la distribution... vous êtes distribué par Apathia, mais pas produit, c'est bien ça ?

Aline : C'est ça. En fait, il faut savoir qu'Apathia Records, à la base, a été créé par un ami et moi. J'en suis la pierre de souche ! (rires) Après, bien sur, je ne vole en rien la part d'honneur de Jehan (Fillat, président de Apathia Records)... Nous avons donc créé Apathia en 2009, Romain et moi. Nous avons produit les deux premiers CDs et le premier vinyle. C'était What Mad Universe, puis un split, Lyan & Blien Vesne, et le vinyle c'était Como Muertos et Genital Grinder. Le label a pris peu à peu, mais c'était encore un très petit label associatif. Jehan nous a rejoint pour nous filer un coup de main car ça l'intéressait vachement et c'est un très bon ami. Au fur et à mesure, Apathia s'est développé, Përl s'est développé, plus d'autres projets musicaux, le travail, la vie... et je n'arrivais plus à tout gérer. Trop de boulot, j'y passais mes soirées, me couchais à pas d'heure. Comme Jehan s'est beaucoup investi sur le label et qu'il a fait un énorme travail de développement - et on peut le féliciter, il a fait un boulot de dingue - eh bien je lui ai laissé la présidence. Je préférais me consacrer à mes groupes de musique. Il l'a donc repris et en a fait ce que c'est aujourd'hui, j'en suis très fière, je n'aurais pas pu le laisser à une meilleure personne.

Lucificum : Comme toujours chez nous, le mot de la fin est pour vous ! Si je n'ai pas posé une question que vous auriez voulu que je pose, vous pouvez y répondre maintenant, ou dire ce que vous voulez.

Bastien (réfléchit) : Nous passons maintenant à la deuxième phase du groupe. Après avoir bossé environ un an sur la composition, l'enregistrement et la promotion, nous attaquons les concerts ce soir et nous espérons pouvoir mobiliser les gens et faire vivre les morceaux sur scène comme ils sonnent sur le mini-album. Mon dernier mot : un grand merci aux gens avec qui nous avons travaillé. Particulièrement Étienne Sarthou qui a fait un travail dément sur le son et la production, Magnus Lindberg de Cult of Luna qui nous a fait un mastering avec une énorme différence avant/après, et Jeff Grimal pour l'artwork : il a complètement compris ce que nous voulions dire dans l'album et nous a fait le meilleur artwork possible.

Thibault : Moi je voudrais te remercier pour cette interview, mais aussi tous les petits chroniqueurs qui écrivent sur des petits groupes comme le notre, c'est hyper-important et nous en avons besoin. Donc ne lâchez rien, continuez !

Aline : Merci les Éternels !

Crédits photos : Aline Boussaroque



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