Wargasm

Entretien avec Ireel (guitare) et SimonDusk (guitare) - le 02 août 2007

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Cosmic Camel Clash

Une interview de




Wargasm_20070802

Ce n'est pas tous les jours qu'un groupe français joue au Wacken. Alpagués alors même qu'ils sortaient de leur concert pour la Metal Battle du festival (live report ici), les membres de Wargasm ont eu la gentillesse de répondre très longuement à mes questions ainsi qu'à celle de mon acolyte Baron, présentateur de l'émission de radio La colère du peuple. Entretien avec des musiciens émerveillés d'être là, pas encore tout à fait redescendus de leur nuage... et incroyablement bavards.


Cosmic Camel Clash : Bon, ben vous allez commencer par vous présenter...

Ireel (guitare) : Moi c'est Ireel, guitariste de Wargasm. Je suis arrivé dans le groupe il y a environ un an et demi maintenant, l'intégration s'est faite assez naturellement et depuis tout se passe pour le mieux.

SimonDusk (guitare) : Ben déjà merci de nous interviewer les gars, c'est super cool. Moi je suis donc Simon, mon de scène est SimonDusk et je suis le seul membre originel de Wargasm, faisant partie du groupe depuis 2003... je suis guitariste. Le nouveau line-up s'est formé il y a à peu près un an et demi après pas mal de concerts. Ce nouveau line-up s'est affirmé comme plus que stable.
Ireel : Pour le reste du line-up, il y a Mihaïl à la batterie quie st arrivé il y a un peu plus longtemps que moi, soit un an et six ou sept mois. Ca a collé directement, lui et SimonDusk se connaissaient bien. Gérald qu'on ne présente pas, des Acteurs de l'Ombre est arrivé au chant et j'ai suivi, et Humphrey (basse) est arrivé dans le groupe en juillet ou août de l'année dernière. Il est arrivé un peu plus tard car on a galéré pour les bassistes, et finalement ça a collé parfaitement. Et depuis c'est nickel : on enchaîne les concerts, l'entente est parfaite, y'a une cohésion musicale importante, c'est parfait.

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Baron : En gros, on peut dire que vous faites du black-heavy?


SimonDusk : Comment se définir? On va dire qu'au début, quand j'ai monté le projet de Wargasm, il y avait déjà un truc qui commençait un petit peu à m'énerver, c'était les étiquettes obligatoires qu'on devait coller sur à peu près tous les groupes qui avaient un style original. Gojira on hésitait entre death métal et machin truc bidule, Cradle Of Filth... pour ceux qui connaissent le catalogue Adipocère je crois que ce sont ceux qui on eu le plus de styles qui ne voulaient rien dire : black metal fantastique, black metal horror vampirique. Et en fait pour ce genre de groupe, il faut avouer qu'ils jouent le style qu'ils ont construit, mêmes s'ils se sont inspirés à droite et à gauche. Donc pour éviter ce genre de dilemme j'ai tout simplement nommé le style de Wargasm "epic metal". Pour moi Wargasm représentait une symbiose de tout ce qui faisait se faire au niveau du terme épique : des tempos vraiment rudes, beaucoup de ternaire, des mélodies assez cavalières... et malheureusement malgré tout ça on est revenu à la bonne vieille étiquette du "epic black death", mais j'avoue que je préfère "heavy black epique" à "epic black death".


Ireel : Le problème c'est que quand on dit "épique" on pense tout de suite à Rhapsody, des trucs comme ça. Donc nous avons dû faire une distinction pour ne pas qu'on nous prenne pour un groupe de heavy assez kitsch et symphonique. Il faut bien qu'on nous classe dans l'extrême! Extrême épique ça pourrait aller, mais définir le style du groupe est compliqué : par exemple quand on faisait de la publicité pour le groupe hier on disait qu'on faisait du métal épique black/death, mais pour les influences c'est toujours compliqué parce qu'il y a beaucoup de groupes, c'est trop large. On va citer Amon Amarth, Dissection, des groupes qui n'ont pas forcément grand-chose à voirmais qui définissent pas mal notre musique si on les mélange. Donc nous ne pouvons pas vraiment définir la musique du groupe, c'est vraiment parce que nous n'avons pas eu le choix que nous avons mis "epic black death". On ne peut pas vraiment cataloguer le groupe, mais il faut le cataloguer pour que les gens sachent à quoi s'attendre... c'est un peu dommage mais bon.

SimonDusk : Pour résumer c'est projet musical : nous avons cité Amon Amarth et Dissection, on peut ajouter Suidakra qui va d'ailleurs arriver bientôt au camping et que je vais aller très vite serrer dans mes bras. Nous copions les meilleurs et après nous refaisons ça avec notre patte, et c'est ce qui fait l'originalité d'un style. Donc voilà, Wargasm fait du Wargasm.

Ireel : De toutes façons si tu regardes la scène française actuelle, nous ne pouvons pas vraiment être comparés à un autre groupe. Nous sommes parfois folk, il y a des groupes épiques et folk, mais nous mélangeons un peu les deux. Je ne pense pas qu'on peut parler d'un groupe qui nous ressemble vraiment. Il y a une scène dont nous nous sentons plus proches, la scène pagan / folk / tout ça, mais nous ne pouvons pas vraiment être comparés à un autre groupe, nous avons une identité assez personnelle je pense.

Cosmic Camel Clash : Comment se fait-il qu'il y ait eu tant de galères de line-up? Problème de motivation, "divergences musicales" comme on dit?

SimonDusk : Divergences musicales, on ne peut pas vraiment dire... il faut garder à l'esprit qu'un groupe est une entité formée pas plusieurs personnes. Faut un certain apprentissage et au début l'ensemble des énergies, de la sensibilité de chaque membre était une chose, mais quand on développe la base on se rend compte parfois que les gens veulent pas s'orienter dans la même voie.Certains veulent faire de la musique par passe-temps, par passion, d'autres pour gagner leur vie. Donc je dirais qu'au niveau des divergences nous n'étions vraiment pas fait pour jouer ensemble, malgré les capacités de chaque membre qui étaient très bonnes... d'ailleurs je les salue et je leur souhaite bon courage dans leurs projets respectifs. Construire un nouveau line-up pour Wargasm a été long, il faut trouver de bons musiciens, avec qui on s'entend, et lorsque les énergies se rassemblent...

Ireel : C'est ça le plus dur. Ce qui fait que ça marche si bien c'est qu'on puisse s'entendre dans la vie de tous les jours, passer de bons moments entre potes et qu'il y ait une vraie alchimie en live, qu'on voie qu'il y a une cohésion importante. Le niveau technique est important, mais il faut vraiment trouver le truc en plus.

PhotoSimonDusk : C'est sûr que des groupes comme Metallica à la fin de leur carrière qui se considèrent uniquement comme des collègues de travail... on parlait d'énergies et de sensibilité, ben ça les bloque pas mal.

Ireel : Le métal, nous savons que nous n'allons pas en vivre. Donc il faut vraiment ne pas le prendre comme un métier mais comme une passion de tous les jour, quelque chose qui va prendre beaucoup de temps mais au final qui est vraiment gratifiant. Il faut vraiment avoir cet état d'esprit pour qu'il y ait une bonne cohésion et nous l'avons tous, donc à ce niveau-là c'est parfait.


Baron : On revient à l'actualité : vous avez été les vainqueurs du Metal Battle français. Comment est-ce que tout ça s'est passé?

SimonDusk : La recherche de groupes candidats (selon des critères bien précis dont je vais parler après) nous l'avons eue par mail donc nous avons envoyé notre album autoproduit qui date aujourd'hui de 2005 mais qui reste assez conforme - malgré le fait qu'il ait été enregistré par l'ancien line-up - à la musique de maintenant, même si elle est aujourd'hui beaucoup plus puissante et brutale. Donc nous avons été contactés et choisis parmi tous les groupes français qui avaient sorti un premier album et n'étaient pas signés. Nous nous sommes retrouvés dans un finale composée de cinq autres groupes, d'ailleurs des groupes de très très bonne qualité.

Ireel : Et on les salue au passage, c'était vraiment des groupes de grande qualité qui avaient parfois fait du trajet pour venir et méritaient aussi de gagner je pense. Nous sommes d'autant plus fiers d'être ici maintenant.

SimonDusk : La délibération des jurys n'a pas été très longue, ça nous a juste laissé le temps de nous reposer (on avait joué en avant-dernier, c'était assez dur)... et quand nous avons appris notre nomination nous n'avons pas vraiment réalisé. Nous nous sommes tous appelés trois jours plus tard et c'était style "putain, on va au Wacken!!". C'est une très forte expérience et nous pouvons vous le confirmer après notre passage sur scène.

Baron : Et justement, ce passage sur scène?

Ireel : Franchement, très positif. Le public a répondu présent mais on ne s'attendait vraiment pas à ça. Nous avons eu un public énorme, de là où nous étions nous voyions que le chapiteau était presque bondé. Et surtout le public était réceptif, ce qui n'était pas gagné d'avance pour un groupe français. Nous avons fait ce que nous pouvions et nous avons donné notre maximum ; nous n'entendions pas forcément ce que nous jouions mais ce n'est pas un problème tant que le public est là. Et puisjouer sur un scène du Wacken c'était un rêve, et nous l'avons accompli de fort belle façon je pense, et ça a été assez magnifique.

SimonDusk : Les conditions ont été assez dures. Il ne faut pas oublier chaque qualifié de chaque pays qui se battent avec nous pour remporter ce contrat avec Armageddon qui est un très beau prix (ndCCC: prix finalement remporté par le groupe brésilien Torture Squad). Je veux aussi saluer l'organisation du Wacken qui est vraiment allemande et incroyable. Nous avons été très bien accueillis, très bien reçus. Après il faut comprendre : il faut quand même réussir à caser un Metal Battle dans tout ça avec soixante autres groupes dont certain très réputés, ça ne doit pas être facile. Donc le soundcheck a été très très court, les conditions sur scène étaient particulières, mais avec ce public... merci à vous, c'est vous qui faites la puissance de Wargasm.

Ireel : Je voudrais aussi ajouter que le fait d'avoir joué ici a été une expérience très enrichissante au niveau professionnel et que ça nous servira énormément pour le futur même si nous ne gagnons pas forcément. En tous les cas nous avons beaucoup appris.

PhotoCosmic Camel Clash : Quand tu parles de conditions de scène particulières, tu fais allusion au timing super serré qui ne vous a pas permis de finir?

SimonDusk : On ne peut pas reprocher au Wacken d'avoir des conditions très strictes sur ça. Fred et notre chanteur Gérald font partie desActeurs de l'Ombre, association créée sur Marseille mais qui aujourd'hui a des antennes partout... donc nous avons certaines notions en ce qui concerne l'organisation des concerts. Et là c'est fou : il n'y a qu'à voir quand on est à l'intérieur du Wacken, c'est une micro-société qui est gérée comme un fourmillière. On voit qu'il y a de l'expérience.
Ireel : Surtout que nous n'étions jamais venus, c'est la première fois que nous faisons le Wacken. Moi j'ai fait le Fury Fest et ça n'a absolument rien à voir...


(à cette évocation la petite troupe de journalistes, musiciens et responsables de labels autour de la table explose de rire)

SimonDusk : Ne nous attardons pas sur ça, nous sommes là pour parler de la rigueur à l'allemande.

Ireel : C'est clair. On sent que les personnes qui font ça connaissent leur métier, c'est vraiment bien fait. Ce qui est marrant c'est que sur scène nous ne savions pas que nous devions finir. Je suis allé voir mon batteur comme ça, pour me marrer, que j'ai vu nos deux tour managers qui nous faisaient signe de couper net. Ca a été assez dur, j'ai dû aller voir Gérald pour lui dire... la fin a été assez abrupte.
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SimonDusk : Moi je porte des lunettes d'habitude, je porte des lentilles sur scène mais là je n'ai pas pu les mettre pour cause de timing très serré même dans les loges... donc moi je n'ai rien vu, j'ai juste compris que ma guitare n'émettait plus de son. Ce n'est que quand j'ai arrêté de jouer que j'ai vu les signes qu'on nous faisait. Nous n'avons donc pas pu finir notre dernier titre, la reprise de Dissection "Night's Blood".

Cosmic Camel Clash : En tant que fans de musique et que musiciens, que représentait le Wacken pour vous?

Ireel : Je crois que c'est leur dix-huitième édition cette année... quand t'entends "Wacken", tu penses forcément "festival le plus important de la scène métal". Quand on apprend qu'on doit y jouer on n'y croit pas, et quand on y accède enfin c'est un rêve qui devient réalité. Mais Wacken, merde!

SimonDusk : Un rêve, une expérience incroyable... c'est clair que ça fait bien sur le CV d'un groupe. Sur le camping nous avons pu parler à pas mal de groupes qui jouent au Wacken et/ou qui font partie de la compétition et il y a quand même une putain de bonne ambiance. La compétition c'est pas comme si on était les uns contre les autres, c'est une entraide et c'est bien. Je ne sais pas si c'est dû aux conditions du Wacken, à l'encadrement, au pays allemand... mais voilà. Si des gens veulent participer à la Metal Battle de l'année prochaine faites-le! Vous verrez, quand vous descendrez de scène... là nous n'avons toujours pas réalisé.. ce soir c'est la fête mais nous allons surtout parler de tout ça. Nous avons grandi.

Ireel : Ce qui est particulier ici c'est vraiment la réceptivité des festivaliers. Nous avons parlé à énormément de personnes, nous leur avions parlé du groupe et ils nous avaient dit qu'ils allaient passer nous voir, pas de préjugés... nous ne pensions pas qu'ils allaient venir, mais au final quand on voit le monde qu'il y a eu beaucoup ont tenu parole. Il y a un vrai intérêt, une passion pour le métal et c'était hallucinant de voir toutes ces personnes.


Baron : Est-ce que cette expérience du Wacken va changer votre manière d'aborder les concerts en France?


SimonDusk : Ouais : quand on participe à un festival comme le Wacken on a l'impression que tout se passe tout seul... et ben non. On comprend que les mecs qui organisent ça font un travail énorme et une fois dedans on sent le stress pour que ça reste carré du début jusqu'à la fin mais qu'ils développent une énergie pour faire en sorte que tout ce passe. Le public le leur rend bien et une fois qu'on monte sur scène on est vraiment remercié par le public.

Ireel : Je pense que tout va paraître un peu plus petit maintenant et il va falloir attendre un peu histoire de remettre les pieds sur Terre et après ça ira mieux. Et quand nous ferons de nouveaux concerts nous aurons un autre regard, nous serons plus mûrs.

SimonDusk : Qu'on fasse un concert devant cent personnes ou un concert comme celui du Wacken, le groupe grandit. Nous prenons de l'expérience, nous voyons d'autres réactions, d'autres conditions au niveaux des concerts, soit complètement carrés soit complètement chaotiques... lais à chaque fois c'est une expérience supplémentaire. Donc si un groupe veut évoluer, il faut faire des concerts.

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Cosmic Camel Clash : Etant en contact avec les Acteurs de l'Ombre, vous pouvez voir la différence flagrante entre les festivals qui se montent tant bien que mal comme le Black Metal Is Rising où presque personne ne se pointe et la célébration totale qu'on trouve ici. D'après vous, qu'est-ce qu'il y a ici et qui manque chez nous?


SimonDusk : Ce qui manque vraiment chez nous, c'est la sincérité. Quand nous avons distribué nos flyers hier annonçant le jour et l'heure de passage, les gens sont venus spontanément. Ils avaient soit des réactions honnêtes où ils te rendent le flyer; soit ils te disent qu'ils connaissent... le public allemand a d'ailleurs l'air extrêmement bien renseigné, rien que le fait de jouer de jouer dans un tremplin fait que les gens se renseignent.


Ireel : Les gens sont curieux, en France il y a moins de curiosité. Ici soit ils refusent le flyer très poliment (et c'est rare) soit ils s'intéressent. En France quand on donne un flyer on se prend beaucoup de regards du type "arrête de me soûler". La culture du pays jouent beaucoup, et peut-être l'ambiance particulière du Wacken car c'est un microcosme... c'est difficile de trouver une réponse vraiment complète. La France n'a peut-être pas le même patrimoine que l'allemagne, il n'y a pas eu de groupe culte chez nous comme chez eux, en tous cas nous n'avons pas le même sens métallique que l'Allemagne. Mais espérons que ça évoluera.

SimonDusk : Quand un Allemand passe trois jour dans un festival comme le Wacken, il comprend les difficultés qu'il peut y avoir pour tout organiser car on ne peut pas tout gérer. Si on prend l'exemple du Hellfest il y a eu plein de merdes, des intempéries, un groupe électrogène qui s'enflamme... et les gens sont restés sur le fait que le premier jour avait été galère pour eux. C'est vrai que c'est jamais agréable de commencer un fest dans la boue, mais c'est vrai que les gens, peut-être parce qu'ils ne savent pas ce que c'est que de mettre du coeur à l'ouvrage et d'organiser quelque chose, avant de commencer à juger quand y'a un petit bémol, un groupe qui refuse, des galères de temps... lancez-vous dans l'organisation même pas d'un gros truc mais d'un tout petit festival et vous verrez.

Ireel : Même pour un petit truc comme le Black Metal Is Rising que tu citais c'est pas facile à gérer, c'est du stress. C'est beaucoup de boulot en avance, des mois de préparation et ça beaucoup de personnes ne s'en rendent pas compte et ne le rendent malheureusement pas assez bien aux organisateurs.

SimonDusk : Ca n'empêche pas que ça reste une passion et qu'on prend notre pied à faire ça, et même si le public crache les peu de gens qui viennent à côté nous voir et les groupes qui viennent nous remercier ça fait super plaisir. Public français, bougez votre cul! Si vous ne soutenez pas les petites assos comme les Acteur de l'Ombre, comme Take Away, comme Elianor, VS... bougez vous parce que sinon il n'y aura plus que les mêmes concerts trop chers à la Loco avec tout le temps les mêmes têtes d'affiche qui passent.

Ireel : Faut vraiment faire changer les choses sinon nous aurons une scène métal qui va disparaître ou qui va devenir très formatée et où les petits groupes n'ont plus leur mot à dire. Avec les Acteurs de l'Ombre nous essayons vraiment de faire jouer les groupes pas connus, de leur donner une chance pour qu'ils puissent s'exprimer et si le public ne vient pas cette assoc comme d'autre risquent de disparaître.

Baron : Un petit mot sur le futur proche de Wargasm et les nouveaux morceaux? Vous avez dit que votre dernier album date de 2005...

Cosmic Camel Clash : ... et qu'il n'avait pas été enregistré par les musiciens actuels à part toi, SimonDusk. Est-ce qu'on peut s'attendre à un gros changement du coup?


SimonDusk : Il faut quand même dire que j'ai évolué sur un plan musical... en bre ne vous intéressez pas à un style de musique, intéressez-vous à nous. Et vous verrez : ça grandit, c'est très intéressant. En plus les nouveaux membres on une très grande expérience scénique ; notre batteur Fred a beaucoup joué dans des groupes de thrash et il continue à en dépanner de temps en temps. Donc au niveau de la batterie nous avons une rythmique beaucoup plus carrée, tranchée et brutale.

Ireel : L'interprétation des morceaux est différente, nous ne jouons pas les anciens morceaux de la même façon donc c'est certain que les nouveaux morceaux seront différents. Après, en ce moment nous sommes en phase de pré-production. Nous avions déjà commencé avant le Wacken nous avons quelques morceaux presque finalisés. Nous allons donc nous concentrer là-dessus, travailler d'arrache-pied et arrêter les concerts pendant quelques temps pour pouvoir bien préparer tout ça. Nous aurons un album qui sortira... nous ne pouvons pas vraiment dire quand par contre. Pour l'instant nous pouvons vous dire que chaque style musical utilisé dans Wargasm va être plus développé. Pour le côté folk le sera plus, nous essayons de mettre en place dchant clair, des passages de flûte... nous allons essayer d'aller plus loin dans chaque style déjà développé. Donc attendez-vous à quelque chose d'à la fois plus folk, plus brutal et plus épique.

SimonDusk : Au début nous avions à peu près un concert par mois et nous avions commencé à pas mal composer avec le reste du groupe. Pour l'instant nous avons quatre compos qui sont prêtes pour le futur album et on compte en garder une de l'ancien opus pour prouver qu'il y a une différence avec les nouveaux membres. Ensuite il y a eu plus de concerts et nous n'avons plus eu le temps de bosser et de nous consacrer à ça, et là malheureusement nous allons faire une petite pause. Quand nous rebosserons nos anciennes compos pour le nouvel album nous aurons encore grandi des échelons... nous ne pouvons de toutes façons pas sortir indemne de ce concert du Wacken. Donc je pense qu'en janvier-février 2008... et si vous voulez écoutez une nouvelle compo enregistrée par moi, allez sur notre myspace. Vous pourrez juger des influences un peu plus folkoriques et dansantes... laissez vos commentaires, ajoutez-vous et on en reparlera d'ici quelques temps.


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