CHRONIQUE PAR ...

99
Droom
le 06 janvier 2017




SETLIST

Shining :
Hail Darkness Hail
Submit to Selft-Destruction
Längtar Born Fran Mitt Hjärta
Claws of Perdition
Vilseledda Barnasjälars Hemvist
Människa O'avskyvärtda Människa
Vemodets Arkitektur
Framtidsutsikter
Människotankens Vägglösa Rum
Lat Oss Ta Allt Fran Varandra
For the God Below

Rappel :
Vilka & Dröm
Besök Fran I(ho)nom

Taake
:
Nattestid ser Porten Vid 1
Hordalands Doedskvad 1
Hordalands Doesdskvad 3
Umenneske
Nordbundet
Du Ville Ville Vestlan
Myr
Om
Fra Vadested Til Vaandesmed

Slegest

Non renseigné

AFFILIÉ

Shining
Paris - Glaz'art
(09 décembre 2007)
Hellfest (Clisson)
(16 juin 2012)

05 décembre 2016 - Le Petit Bain


Shining_-_Taake_-_Slegest_Le_Petit_Bain_20161205

Je le confesse d'emblée : ce concert était pour moi l'occasion de découvrir, sur scène, des formations que je ne connaissais que peu ou pas du tout, sur disque. Slegest : inconnu total. Taake : connu de réputation et d'écoutes très sommaires. Shining : connu de réputation (sans rire), et du III, qui n'est pas du tout un coup de cœur personnel. Alors sur scène, découvrir tant de beau monde ? L'occasion n'aurait su me filer sous le nez.

Slegest, ce n'est pas compliqué, ce sont des gens qui ont l'air sympathiques (sic !), et qui imposent un black metal lorgnant vers le black'n'roll des plus sympathiques, lui aussi. Rien de transcendantal ici, rien d'aussi radical que Taake ou d'aussi torturé que Shining. Slegest joue sa musique, finalement assez progressive, avec entrain. Concernant la prestation en elle-même : simple, efficace, et bonne.
Taake, lui, balance du riff potentiellement superculte toute la soirée. Là où le groupe impose le respect, c'est qu'il n'est pas besoin de connaître les morceaux d'avance pour en comprendre la grandeur sur scène. Tout apparaît clairement, dans toute son efficacité. Il n'est pas bien difficile, ce soir là, de se laisser emporter par la très bonne et sincère prestation scénique de Hoest, au chant, qui reviendra d'ailleurs le temps d'un morceau de Shining plus tard dans la soirée. Les riffs sont froids, acérés, efficaces. Car voilà, tout est dans la tradition du black metal ce soir. Si le jeu de scène est assez sobre, les morceaux balancent de la neige dans tous les sens et du glacial en veux-tu en voilà. De mon point de vue de néophyte, Taake aura été le meilleur représentant du black traditionnel de la soirée, celui véritable du froid et de la forêt.
Shining choisit quant à lui – sans trop de surprise – le rouge. La majeure partie de ce set aura été placée sous le signe du rouge sang concernant les lumières du soir. Et ce soir là, plusieurs choses auront été notables. La plus anecdotique concerne le public, qui comporte ces deux catégories de personnes : celles qui prennent des films – longtemps, encore, bis, encore, ter, argh – avec le flash allumé (allez vous faire voir) et celles qui conversent sur leur taille et leur (des)intérêt de ce qu'il se joue sur scène via leur téléphone, en choisissant scrupuleusement le filtre Instagram qui convient bien à leur non-vie réelle (« t grande ou t ptite ? lol ça te dérange que jsois ptit ? Oausi le concert et pas jénial chui pas dedans lol ») (allez vous faire voir, et lâchez vos téléphones, p****). Un public relativement poseur, pour un groupe qui, quelque part, le cherche un peu. Bref, les humains sont décevants, ce n'est pas un scoop. Une autre chose à relever aura été... sans surprise... le lui-même très relevé Niklas Kvaforth. Le fameux. Celui que – ne nous le cachons pas – nous sommes tous venus voir ce soir là. Contre toute attente, l'homme est affable. Il s'excuse d'avoir été malade, et de sa fatigue consécutive. Oh, de temps en temps, il menace – ou fait mine de menacer – quelqu'un dans le public. Impressionnant à voir, aussi théâtral soit-ce. Bref, un Kvaforth en bonne forme, m'a t-il semblé. D'une manière générale, c'est l'ensemble du groupe qui était en forme, musicalement, alternant les passages black radicaux avec les touches bluesy et mélancoliques noyées de whisky qu'on lui connaît. Une prestation honnête et bonne, quoiqu'un peu longue peut-être, à moins que ce déficit d'attention sur la fin ne soit dû à ma propre fatigue personnelle lors de la soirée. Mea culpa.


Quoiqu'il en soit finalement, une chose est certaine : la soirée aura été gagnante pour chacune des parties présentes. Tous les groupes, sans exception, auront laissé une bonne impression. À ce compte-là, c'est le public qui aura également gagné. À l'exception notable de ceux qui ne vivent que derrière un écran. Mais ceux-là ratent bien davantage qu'une soirée de temps à autre...



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