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CHRONIQUE PAR ...
Bigduff
le 13 janvier 2008
SETLIST
Stoned And Drunk
Destruction Overdrive
Been A Long Time
Funeral Bell
Suffering Overdue
In This River
Suicide Messiah
Demise Of Sanity
Spread Your Wings
Fire It Up
Stillborn
Genocide Junkies
AFFILIÉ
Black Label Society
Paris - La Cigale
(25 février 2011)
Hellfest (Clisson)
(18 juin 2011)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2012)
Black Label Society
30 mai 2005 - Luxembourg - Den Atelier
Il y a un peu plus de deux semaines, ma vie d’indéfectible fan de Zakk Wylde prenait enfin une nouvelle dimension. Pour la première fois depuis six ans, depuis l’époque où je découvrais, avec [i]Sonic Brew[/i], les joies insoupçonnées du heavy farci à la testostérone, le Black Label Society, seul, sans la Ozzfest, venait poser ses flat-cases à quelques trois cents bornes de mon repaire lillois. L’occasion était trop belle, et c’est dans un état de semi frénésie que je débauchais un pote pour prendre d’assaut les bordéliques autoroutes belges. Trois heures et demi de route plus tard, après une traversée à fond les ballons de la capitale européenne de l’argent sale, je découvrais, émerveillé, une file de fans de tous pays pétés à la 8°6 et venus réclamer leur idole.
Première constatation: la salle est assez étriquée, et elle est blindée d’Anglais et de Hollandais à la carrure pas honnête. A surveiller. Deuxième constatation: on devrait patienter avec une première partie, chose qui n’était pas mentionnée sur mon billet. Le groupe en question, dont je ne me rappelle plus le nom (
ndlr : Meldrum, espèce de chroniqueur amateur!
), présentait la particularité d’être composé à 75% de gonzesses (en fait, seul le batteur était un mâle)! Assez surprenant, vous en conviendrez, et franchement agréable pourvu que l’on se limite à la contemplation de l’opulente poitrine de la chanteuse, une sorte de Christina Scabbia lookée à la Mad Max (la guitariste, c’était plutôt Michael Roméo avec des nichons, si vous voyez ce que je veux dire). Ce qu’elles jouaient, j’avoue que je ne pourrais pas trop vous en parler, si ce n’est en évoquant l’excellente reprise du "Walk" de Pantera qui clôturait leur show. Sympathique tout ça, mais le meilleur était à venir.
Car les roadies du Texan commençaient déjà à s’affairer sur la scène, et à déposer des quantités incroyables de binouze un peu partout. Ceux qui ont vu le DVD [i]Boozed, Broozed And Broken-Boned [/i]sauront de quoi je parle. L’arrivée des célébrissimes Les Paul sur le côté de la scène fit évidemment monter la pression d’un cran. Et quand l’éclairage baissa d’intensité, que le thème du
Parrain
s’éleva au-dessus de la fosse grouillante avant d’être recouvert par les incontournables sirènes de début de show, ce fut carrément le délire. Soucieux de préserver mon intégrité physique, je décidais vite fait de m’éloigner des masses qui viraient leurs T-shirt pour se mettre sur la gueule et je me calais derrière un type bien large, qui prendrait les coups à ma place. C’est alors qu’il arriva avec ses gars, tout bardé de cuir et d’acier. Et ce fut l’apocalypse.
Des concerts, j’en ai fait, des festivals aussi. Et jamais, jamais je n’ai entendu une telle bouillie sonore. Ce qui devait être "Stoned And Drunk", clairement un de mes p’tits favoris, ne fut qu’une immonde vibration grave bonne à vous fendre le crâne. Insupportable. Du chant, on ne percevait que les mouvements de lèvres de Zakk. Le solo, je n’en parle même pas. Quand tout ceci finit par s’arrêter, le groupe évacua la scène un gros quart d’heure et nous laissa en plan, pendant que les techniciens tentaient de corriger le tir. Ce qu’ils firent, même si le son était encore, à mon humble avis, beaucoup, beaucoup trop fort. Enfin trois jours d’acouphènes pour un Black Label Society au top de sa forme, on va dire que ça le vaut. Parce que la suite du concert a été un pur bonheur. Même si les vieux briscards pouvaient regretter que la set-list n’ait été axée uniquement que sur les derniers albums (à l’exception de [i]Hangover Vol.VI[/i]), je serais tenté de dire que ça n’avait pas une grande importance sur le moment, tant on en prenait plein la gueule. Les gros riffs, les solos de malades exécutés dans le dos ou avec les dents, les bières qui volent, les pogos de routiers, les bastons (!): tout cela ne laissait pas beaucoup de place à la réflexion.
Headbanguer comme un sauvage: voilà le seul mot d’ordre de la foule. Les morceaux se sont enchaînés dans cette ambiance de feu jusqu’à mi – set-list à peu près, où le show a commencé à prendre une tournure plus intimiste. L’occasion pour tout le monde de souffler un peu et d’aller au ravitaillement. Zakk, qui commençait apparemment à ressentir les effets des litres de bière qu’il avait ingurgité depuis le début de la soirée, s’est alors posé sur le promontoire de la batterie en choppant une sèche qu’il a commencé à gratouiller, tout tranquille. Le batteur est descendu de son kit pour pousser la chansonnette, alors que les roadies tapaient la discut’ un peu partout sur la scène. C’est le moment que j’ai choisi pour aller me chercher une bière, et pour mater la chanteuse de l’autre groupe qui assurait la promo de son album avec… charme on va dire. Quelle paire elle avait cette petite!
Toujours est-il qu’au bout d’un moment, notre joyeuse assemblée a été rappelée à l’ordre par l’intro à la wha-wha de "Fire It Up", suivi comme dans un rêve par le truculent "Stillborn". Les roadies, toujours sur scène, chantent avec les autres et vont même jusqu’à se jeter dans le public, sous l’œil amusé du maître, jamais à court d’accolades viriles pour ses potes, et de démonstrations techniques pour les autres! Un "Genocide Junkies" de trèèèèèèèès longue haleine dans la foulée, et l’heure est arrivée de nous quitter. Un coup d’œil à ma montre : 01h15! Trois heures qu’il jouait le Zakk, je n’ai rien vu! Trop fort!
Sur le chemin du retour, alors que mon pote sombrait dans le coma et que je luttais contre des nappes de brouillard particulièrement fourbes, je n’arrivais pas à effacer ce sourire stupide de mon visage et cette simple idée de mon esprit: le Black Label Society, en live, c’est le must absolu! Jamais je n’avais vécu un concert si artisanal, si peu réglé et formaté, qui laisse tant de place à l’humain et à la musique, tout simplement. Des choses à voir, il y en avait à la pelle, et du plaisir, par wagons entiers. Quand tu veux Zakk, et même plus loin encore s’il le faut!
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