CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
le 14 décembre 2025




SETLIST

Wormrot :

No One Gives a Shit
The Darkest Burden
Behind Closed Doors
Buried the Sun
Oblivious Mess
Forced Siege
Eternal Sunshine of the Spotless Grind
Public Display of Infection
Outburst of Annoyance
Left to Rot
Loathsome Delusions
Principle of Puppet Warfare
Vicious Circle
Murder
Breed to Breed
Evolved Into Nothing
Grieve
Pale Moonlight
Seizures
Voiceless Choir
When Talking Fails, It's Time for Violence
Glass Shards

Rappel :
Fix Your Broken Mind

Gummo :

Grind the World, Don't Nuke It
A Fresh Breath on the Neck
Anas K
Hat Trick
Strawberry Milkshake
Blast Beat & Red Wine
Kreak Krake Kraken
Bullshit Job Haters
“Do Drugs and Live on Someone's Roof for a Year and Then Attempt to Start This Band Up Again With Some Real Frustration Driving the Music.”
Clean Your Scene
Change My Mind
Time Destroys Everything
Harlot of 50 Stars
My Cleats Your Knee
Shadow of the Beast

Rappel :
Fucking Monkey Drummer

AFFILIÉ

11 novembre 2025 - La Bulle Café Lille


Wormrot_-_Gummo_-_Loathsome_La_Bulle_Cafe_Lille_20251111

Ce 11 novembre, à la nuit tombée, La Bulle Café avalait une centaine de silhouettes, venues célébrer une liturgie toute différente de celle attendue à pareille date. Pas de drapeaux, pas d’hymnes, seulement trois collectifs du fracas : Loathsome, Gummo et Wormrot. Une soirée serrée, moite, qui restera dans les esprits pour longtemps.

C’est LOATHSOME qui ouvre les hostilités, avec l’assurance d’un groupe jeune, mais formé par de vieux routards. On retrouve en effet derrière les fûts Isaac Roelens qui tenait le micro il y a plus de vingt ans chez Leng Tch’e ou encore Mathieu Brasseur, qui officie chez Devastatiön. Ils sont accompagnés ici de Tom à la guitare et offrent un grind death simple et efficace. Les titres courts et percutants s'enchaînent et le public commence à réagir. Une entrée en matière qui fait ce que l’on attend d’elle : chauffer tranquillement le public, le laisser frémir, pour que les têtes d’affiches puissent le laisser exploser. Les Gantois ont parfaitement joué leur rôle. Et déjà, on sait que la Bulle est trop petite pour contenir ce qui arrive.
GUMMO débarque ensuite, les mâchoires serrées et le grind/powerviolence dans les veines. Trois individus qui ne s’excusent jamais d’être trop rapides. Les Lillois sont ravis de jouer à domicile, dans une salle qu’ils affectionnent. Ils sont également conscients de la chance qui leur a été offerte d’ouvrir pour l’un des groupes de grind les plus reconnus de la planète. C’est donc une déferlante de violence contrôlée qui s’abat sur nous et le pit se met en ordre de marche, laissant peu à peu le chaos s’installer dans les premiers rangs. La gentillesse de Théo qui prend la parole entre les morceaux tranche avec la brutalité avec laquelle le trio malmène son public. Sur "Blast Beats & Red Wine", un jeune homme s’empare même du micro pour prendre la place du hurleur pendant le refrain. La Bagarre issu du split F.C Powerviolence vient à point nommé pour enfoncer encore plus le clou de cette prestation virulente au possible. "Time Destroys Everything" ou "Harlot of 50 stars" seront également de la partie. Et c’est après une grosse demi-heure que le trio quitte la scène, devant un parterre déjà lessivé.
Quand WORMROT prend place, quelque chose se resserre dans l’air. Rasyid ajuste sa guitare comme un chirurgien vérifie ses scalpels. Fitri, derrière la batterie, a cette allure de type qui pourrait arrêter un train à main nue. Et voir Arif avec le micro entre les mains me ravit au plus haut point. Il n’est en effet pas obligé de présenter le groupe, devenu l’un des porte-étendard du style, mais notons que ce retour au line-up d’origine a rempli de joie nombre de fans de la formation. Le trio ouvre avec "No One Gives A Shit" et les excellents "The Darkest Burden", "Behind Closed Doors", issus de Hiss, leur dernière livraison en date. Pas moins de neuf morceaux seront tirés de cette excellente galette. Souci, le son de la guitare n’est pas bon. Je sais que l’on parle de grind, mais l’on se dit à ce moment que l’ensemble pourrait être gâché par ce mauvais réglage. Fort heureusement, en quelques instants, le souci est réglé et l’on peut profiter pleinement de la musique de Wormrot. Dans le désordre, "Oblivious Mess", "Left To Rot" ou encore "Public Display Of Infection" prouvent à quel point le groupe sait se montrer professionnel en termes de violence sonore. Le point d’orgue arrive avec "When Talking Fails, It’s Time for Violence" : une minute quinze secondes de pure accélération, de chœurs HxC et voilà la salle qui vacille encore un peu plus. Dans cette salle minuscule, le pit est devenu plus gros, la chaleur est montée de plusieurs degrés et la sueur coule sur de nombreux visages. Plus de vingt morceaux plus tard, c’est donc exténués que nous sortons, après l’ultime "Fix Your Broken Mind". Et de prendre conscience que cette soirée avait tout de prometteuse sur le papier, mais s’est avérée encore meilleure qu’espérée.


Quand la Bulle rouvre ses portes les visages sont marqués par la certitude d’avoir assisté à quelque chose de dense, de tranchant, d’essentiel. Ce 11 novembre, Lille a peut-être commémoré ses morts. Nous, on a célébré les vivants. Merci encore à Cerbère Coryphée d’avoir rendu cela possible.


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