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CHRONIQUE PAR ...
Dr Gonzo
le 13 janvier 2008
SETLIST
N/A
AFFILIÉ
Datsus, (the)
17 octobre 2006 - Paris - La Boule Noire
Si on va voir un concert des Datsuns, on n’y va pas pour l’effet de surprise. Ni même pour trouver ça «
beau
», être «
touché
» ou se sentir comme un emo wannabee amateur de gays songwriterz à 0'34 eurocents, oh non. Partisans d’un revival hard rock/punk 70’ du meilleur goût, on n’y cherchera que l’efficacité maximale. Et ça tombe bien, parce que les Datsuns n’ont pas grand-chose d’autre à proposer.
Tout commence vers 19h30 parmi un public clairsemé. Votre serviteur est tout tout devant comme un gros fanboy baveux qu’il est, à reluquer les amplis et les pédales d’effet. Les Sewergrooves (des Suédois je crois bien) entrent en scène pour assurer une réjouissante première première partie (car il y en aura deux) faite d’un punk/rock basique mais goûtu, avec bassiste fou et bondissant a la clé, chanteur chevelu, et guitariste rythmique bedonnant. Place est faîte pour accueillir ensuite the Elderberries, combo anglo-français de ce que j’ai cru comprendre. Hard vintage au programme, avec avatar de Bon Scott dilué dans du Ian Gillian au chant et deux guitaristes : un sosie de Jack Black et un blondinet qui se démène avec des larsens intempestifs. Service rythmique peu étoffé, originalité zéro, mais les Elderberries nous assurent bruit et spectacle avec force poses de guitar hero (que leur gratteux regrettera suite à un langoureux palpage du burnes prodigué par un entreprenant spectateur tout acquis à leur cause).
La salle est maintenant pleine et le public est «
chaud
» comme disent les jeunes de quarante ans. Il est grosso merdo 21h30 quand arrivent nos nouveaux-zélandais nains (taille moyenne culminant entre 1m65 et 1m70, et encore je suis gentil) fin prêts à «
mettre le feu
» comme disent les jeunes de quarante ans. Ils grimpent sur scène, branchent leurs machines de guerre et jouent. Pendant deux petites minutes à peu près, car -et ce sont les aléas du direct- les amplis se coupent mystérieusement. Désappointement, surprise, le jus revient. Qu’à cela ne tienne, ma bonne dame, on zappe le premier morceau à peine entamé et on enchaîne sur le kultissimo "Motherfucker From Hell" l’hymne débile que tout le monde attend et reprend en chœur. Pendant deux minutes à peu près. Même couille que précédemment, sauf que là Dolph le chanteur-bassiste n’est pas très content. C’est alors qu’avec un poil d’agressivité dans le regard, il fracasse impulsivement sa Gibson Thunderbird Bass (modèle à un micro) contre le sol et jette une innocente bouteille d’eau contre le mur. Applaudissement, moue et pose rock’n’roll durant quelques instants avant de reprendre l’enculé de l’Enfer là où on l’avait laissé.
Le concert suit son cours, avec efficacité toujours, mais aussi fougue et énergie en alternant titres du premier et du second album ("Harmonic Generator", "Lady", etc…), ponctué de morceaux de leur petit dernier. Moyennement convaincu par la version electro-kitsch de "System Overload" en studio, mes doutes s’envolèrent face au dépouillement électrique de la prestation live. Au fil du concert une partie de «
cours après moi que j’t’attrape
» s’improvise entre un roadie à l’œil mauvais et des types un peu neuneu qui montent une fois, deux fois, trois fois sur scène, jusqu’à provoquer l’agacement de Christian (lead guitariste) qui donnera quelques coups de bottines (oui, car les Datsuns portent tous d’affreuses bottines ridicules) pendant son solo et de Dolph qui vers la fin déclarera «
get the fuck off the stage
». C’est alors à l’ombre d’un vigile-armoire à glace empecheur-de-stage-diver-en-rond que je contemple le reste du show qui se poursuit sans désagréments. Le concert touche à sa fin, mais les néo-zélandais ne sont pas avares en rappels, dont le surkiffant "Freeze Sucker" qu’il m’aurait peiné de voir absent de la set-list, et une sympathique reprise des Misfits (selon mes sources qui sont loin d’être sûres) avec l’aimable participation de ce qui semblait être un roadie ou bien un pote qui passait par là. En définitive, c’était intense, pas trop court, pas trop long, c’était bien.
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