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CHRONIQUE PAR ...
Guillaume
le 20 janvier 2008
SETLIST
Blackest Eyes
Sound Of Muzak
Gravity Eyelids
Evenless
Slave Called Shiver
Wedding Nails
A Smart Kid
Hatesong
Waiting
The Creator Has a Mastertape
Heartattack In A Lay By
Strip The Soul
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Dark Matter
Tinto Brass
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Porcupine Tree
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2008)
Paris - Olympia
(03 décembre 2007)
Porcupine Tree
12 mars 2003 - Bordeaux - Koslow
Bon, eh bien trois heures de train et une nuit loin de chez moi (snif) auront été nécessaire pour assister à mon premier concert de Porcupine Tree. C’est donc dans un bar, Le Koslow, à Bordeaux, que je me rends. Jamais entendu parler de ce coin-là. Et me voilà encore plus surpris lorsque je me rends compte que les habitants ne connaissent pas forcément non plus. Pas de doute, on est pas au Zenith. L’endroit est peu fréquenté et, à part le tour bus, il n’y a pas grand monde devant la petite porte métallique. Mais bref !J’entre donc et me voila, après quelques pas, devant la scène. Première impression, c’est pas bondé, il est pourtant déjà quasiment 21h30, date officielle de l’arrivée des 5 compères. 5 car John Wesley officie à la guitare rythmique et au chant, pour épauler Steven. Il ne sera pas de trop car John est un excellent guitariste, doublé d’un chanteur hors-pair. Il n’y a qu’à écouter ses albums solo pour comprendre. Par ailleurs, le chevelu a pas mal collaboré avec les membres de Marillion sur certains de ses projets, et était guitariste lors la tournée Fellini Days de Fish. Après une attente d’une dizaine de minutes, durant lesquelles les techniciens vérifient et revérifient le matériel, voilà Steven, John, et les autres qui arrivent sur scène sous un tonnerre (relatif tout de même) d’applaudissements. J’ai déjà le sentiment qu’une majorité du public ne connaît pas le groupe. Petite constatation : Steven est pieds nus sur scène. Il paraît que c’est la coutume… Ma foi pourquoi pas après tout !
Après quelques mots d’usage en français, Steven nous balance le dévastateur riff de "Blackest Eyes". Voilà qui décoiffe, lorsque l’on garde en tête le passé discographique de Porcupine Tree. Ayant encore assez peu écouté
In Absentia
auparavant, j’ai un peu de mal à imaginer que ce sont bien les auteurs de
Lightbulb Sun
et
Stupid Dream
devant moi. M’enfin, le titre est fort bien executé et le refrain m’est tout à fait familier. En tout cas, ma première impression semble être la bonne, puisque le public reste complètement passif, et, quelques amateurs exceptés, la salle semble découvrir le groupe, ou, tout du moins le nouvel album. On sent quelques pieds et têtes fébriles bouger mais ça reste très aléatoire. Heureux quoi qu’il en soit, d’être là, devant John, qui semble d’ailleurs un peu dans les chous, et qui finit même par bailler. Hum ! Ca fait mauvais genre ! Enfin c’est donc avec "The Sound of Muzak", autre titre du dernier album, que le groupe enchaîne. Ce morceau m’avait très vite comblé lors de ma première écoute et je ne suis pas décu, me surprenant même à chantonner (seul…) le refrain. A ce moment précis, une sensation de bien-être m’envahit. C’est l’occasion d’admirer le talent de Steven Wilson en Live, impressionnant durant le solo. C’est l’occasion aussi d’entendre John Wesley aux chœurs, mais, peut-être à cause d’un son mal réglé, c’est peu perceptible malheureusement. C’est à partir de "Gravity Eyelids" que j’ai commencé à être un peu déçu. Le fait de ne pas avoir entendu suffisament
In Absentia
ne me permet pas d’apprécier le morceau comme il se doit. Résultat, tout comme le reste de la salle, je m’ennuie. Wilson sonde un peu la salle juste après le chanson, pour savoir qui voit ici pour la première fois Porcupine Tree, et qui a entendu
In Absentia
…. Inutile de préciser les résultats de ce sondage improvisé :ox
J’attends un titre de
Lightbulb Sun
ou
Stupid Dream
moi ! Et, justement, c’est le moment qu’ont choisi la troupe pour débuter l’intro en slide de "Evenless". Pas mon morceau favori mais bon, ne faisons pas la fine bouche. Après une nouvelle petite intervention orale, Steven laisse Colin ouvrir le morceau suivant à la basse, "A Slave Called Shiver". Là encore, je ne suis pas fana de ce titre, aussi bien interprété soit-il. J’attends toujours le sursaut qui me plongerait totalement dans la musique. Et ça n’est pas le très moyen (à mon goût) "Wedding Nails" qui répondra à mes attentes. J’ai un peu de mal avec les nouvelles orientations metal prises par Porcupine Tree et je commence donc à craindre la déception personnelle. Pour me faire mentir, Steven annonce un morceau de
Stupid Dream
. Suspense intenable lorsque, après quelques secondes, les arpèges de "A Smart Kid résonnent. Me voilà aux anges ! Enfin de quoi fermer les yeux et se laisser porter par le son émanant des amplis, ce que je fais très vite afin de me mettre en apesanteur. Un excellent "Hatesong", extrait de
Lightbulb Sun
. Une chanson que j’apprécie beaucoup dans sa version studio et qui, ici m’enchante également, je reste scotché à plusieurs reprises par l’aisance guitaristique de notre chanteur/guitariste/leader, qui semble véritablement en osmose avec son instrument. Suit un anecdotique et soporifique "Waiting", et une autre, encore, de
In Absentia
, "The Creator has a Mastertape", que je n’apprécie pas du tout à la base, et qui se trouve être encore plus ennuyante ici. Le reste du public, lui, s’est déjà endormi depuis un bon moment…
On amène une guitare acoustique à John Wesley pour le morceau qui suivra restera, pour moi, le moment fort, bien que je ne l’ai pas beaucoup entendu avant ma venue au concert : "Heart Attack in a Lay By", ballade exceptionnellement jouée ce soir ! Très fort émotionnellement, tellement que j’en ai eu une boule à la gorge et même quelques frissons en prime en fermant les yeux. Le groupe lui-même, semblait immergé en totalité dans la musique. Puis John Wesley quitte la scène sur un « Bye Bye Mister Wesley » de Steven Wilson. Bizarrement, ce public moribond acclame les 5 musiciens avant le rappel, qui me laissera, là encore, sur ma faim. Je me serai volontiers passé des "Dark Matter" et "Tinto Brass" que la bande nous jouent avant de clôturer, cette fois-ci pour de bon, le set.
Un set qui aura, pour moi, été à l’image de ce dernier rappel. Je suis partagé entre la joie d’avoir enfin pu assister à une représentation Live de Porcupine Tree, mais je reste décu par le choix des titres, trop orienté, pour moi, vers le dernier album. Je crois qu’un "Shesmovedon", un "Last Chance to Evacuate Planet Earth Before It Is Recycled” ou “Four Chords That Made a Million” n’auraient pas été de trop. Mais bref, heureux quand même, d’autant que le groupe se montrera extrêmement accessible après le concert, dehors, John Wesley venant même voir individuellement, les gens présent sur le trottoir, (n’hésitant pas à taper la discute) même moi, qui ne l’avait pas vu, occupé à attendre mon chauffeur attitré. Steven et le reste du groupe furent d’une grande gentillesse également. J’applaudis donc. Et j’espère un prochain concert un peu moins concentré sur
In Absentia
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