CHRONIQUE PAR ...

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Fishbowlman
le 20 janvier 2008




SETLIST

When We Were Younger
Backstreet Kid
Like Brothers We Stand
On A Storyteller's Night
Out Of The Shadows
How Far Jerusalem
Dragons Are Real
Les Morts Dansants
We All Run
Vigilante
The Spirit
All England's Eyes
Kingdom Of Madness

Rappels:

Thank You For The Day
Sacred Hour

AFFILIÉ

15 mai 2007 - Paris - Trabendo


Magnum_Paris_-_Trabendo_20070515

Magnum en France, un événement qui doit se produire une fois tous les 10 ou 15 ans en moyenne. En première partie, Anthropia, un groupe de metal-prog très éloigné de l'«esprit» Magnum. S’ils sont talentueux et super techniques, avec une pointe de néo-classique, leur musique est tout simplement emmerdante, avec le look des musiciens regroupant tous les clichés des métalleux actuels. Il aurait été plus judicieux de programmer en première partie un groupe plus rock, plus proche du style de Magnum. Une petite partie du public, visiblement venue exprès pour eux, sera satisfaite et convaincue de leur supériorité face à Magnum... plus c’est technique et mieux c’est, c’est bien connu !

Comme d'habitude dans les concerts de «classic-rock», le public n'est plus tout jeune et on aurait pu craindre une ambiance des plus moroses pour cette raison. Le démarrage de Magnum sera un peu long sur les premiers titres, notamment avec "When We Were Younger" du dernier album, un morceau qui ne passe pas très bien en live, il donne même l'impression d'être une intro qui n'en finit plus. Le concert prendra de l'ampleur au fur et à mesure que les classiques défileront. Magnum n'est pas le genre de groupe à griller toutes ses cartouches d'entrée de jeu. Bob Catley fera le nécessaire pour chauffer la salle malgré une affluence ridicule (pas plus de 200 personnes).

Magnum joue une musique inclassable, comme si les musiciens de Queen, Toto, Saga et Uriah Heep avaient décidé de taper un bœuf ensemble... un peu de prog, de hard FM, de pop, quelques riffs un brin heavy et le tour est joué ! Le trip technique, ce n'est pas leur truc. Sans se mettre exagérément en avant, Tony Clarkin le guitariste sait intervenir quand il faut, où il faut, tout en finesse, avec quelques solos planants... un peu à la David Gilmour diront certains ! Le claviériste n'est pas non plus du genre à balancer des solos de synthés à toute berzingue, quelques notes par ci par là et roulez jeunesse. L'accent est surtout mis sur la qualité des chansons, avec des mélodies faciles à retenir et portées par le timbre unique de Bob Catley.


Les titres du dernier album, Princess Alice And The Broken Arrow, sont à l'honneur et passent remarquablement bien l'épreuve de la scène, en particulier "Like Brothers We Stand", "Dragons Are Real" et la ballade "Thank You For The Day". Le contrat est rempli, les fans sont heureux d'avoir vu Magnum dans une configuration intime, «rien que pour eux» ! Entendu en sortant de la salle : «Les pauvres Magnum, 30 ans pour en arriver là, Dream Theater jouent au Zénith eux !»... à la différence près que Magnum ne cible pas un public d'ados pré-pubères ! Les pauvres effectivement !


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