CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
le 19 février 2008




SETLIST

Brutal Truth :

Dementia
Kap
Vision
Blind Leading The Blind
Pass Some Down
Lets Go To War
Godplayer
Turn Face
Choice Of A New Generation
Birth
Stench
Forever In A Daza
Dogs Of War
Sisterfucker
Fucktoy
Sympathy
Pork Farm
Everflow
Kill Trend
Walking Corpse
Time
You Should Know Better
Turmoil
Fisting
Hypocrite
Foolish Bastard
Dead Smart
Callous
Ill Neglect
Black Door
I See Red
Displacement
I Killed My Family

Rappels

2 nouveaux titres

AFFILIÉ

12 février 2008 - Paris - La Locomotive


Brutal_Truth_-_Sublime_Cadaveric_Decomposition_Paris_-_La_Locomotive_20080212

Attention, soirée brutale ce soir à la Loco. En effet le grind y a élu villégiature et il ne fait aucun doute que cela laissera des traces. En tout cas le papier s'annonce éprouvant : Blockheads, Sublime Cadaveric Decomposition et la tête d'affiche attendue par tous Brutal Truth, de retour après une petite dizaine d'années d'absence dans la capitale. Blockheads a la mission d'ouvrir les hostilités. Les nancéiens étant très bons sur disque, on peut espérer un concert éprouvant. Espérer oui, mais ce ne sera pas testé par votre serviteur qui est arrivé trop tard pour profiter du show des vétérans français (déjà plus de dix ans qu'ils traînent leurs carcasses !).

Arrivée donc en plein concert de Sublime Cadaveric Decomposition. Sur disque le groupe est gras, gras et gras. Un peu ennuyeux aussi à force de se répéter. C'est à peu près la même rengaine sur scène. Le groupe envoie la purée avec des guitares sous accordées au possible, le batteur cogne sec et souvent en blast (normal on parle grind quand même) et le grogneur en chef pousse des sortes de hurlements incompréhensibles, ce n'est pas grave, il n'y a pas de paroles, dans une gamme de fréquences que les asthmatiques ne peuvent pas entendre. Et c'est ainsi tout le temps. Voilà le gros problème du groupe, il balance toujours la même purée. Il y a bien évidemment des plages plus calmes sans blast, mais la technique est toujours la même : gras gras gras. Alors on peut se défouler sur de la musique pareille, d'ailleurs les slammeurs seront nombreux à visiter la scène, point du tout découragés par le groupe qui accueille l'activité avec plaisir, mais difficile de prendre réellement son pied si on n'est pas venu pour entrer en contact forcené avec ses voisins. Bref, un concert sans finesse qui a le mérite de défouler, et c'est tout. Arrive alors sur le réceptacle à groupes Brutal Truth. Là on change de dimension. Déjà, le groupe jouit d'une popularité que peu de groupes de grind peuvent prétendre égaler. Ensuite on se rend rapidement compte que la musique des New Yorkais est autrement plus fine que la moyenne grind.

Les musiciens savent réellement jouer et leurs compositions, même si toujours franchement brutales, possèdent des variations qui fait qu'on peut les reconnaître entre elles. Niveau énergie le groupe n'a de leçon à recevoir de personne. Les cinq premières minutes du concert seront à ce titre particulièrement révélatrices. On prend cinq minutes de blast en pleine tronche sans jamais que le rythme ne baisse. Ce n'est qu'après ces cinq minutes initiales qu'enfin la première plage de repos apparaît sous la forme d'un break. Oh, Brutal Truth n'est jamais foncièrement calme, mais il peut lui arriver de ne pas blaster. Niveau musical, ça tient très bien la route donc et il faut reconnaître une chose : Brutal Truth est grind. Point barre. Ce n'est pas forcément ultra metal, pas uniquement punk, c'est grind. Point d'élément death metal chez Brutal Truth. Juste du grind. L'attitude des musiciens joue aussi en cela. Ils ne sont pas habillés en noir à l'exception du bassiste, ils ont l'air plus cool que des metalleux et le chanteur se trimballe sur scène pieds nus et avec un chapeau sur le crâne quand même. Pas très metal. Au sujet des musiciens, ils sont tous en place pour donner l'honneur qui est dû à leurs compositions. Ce n'est pas du Dillinger Escape Plan non plus, mais on sent qu'il y autre chose que de la brutalité là-dedans. Le chanteur est en voix aussi, il hurle avec bonheur.

Bref, tous les éléments sont réunis pour passer un bon moment. Et c'est effectivement ce qui se passera tout au long du concert. On prend son pied, on headbangue jusqu'à plus soif si on est calme, on est en train de slammer si on est plus expansif. A ce sujet, les slammeurs n'arrêteront pas du concert. Autant c'est amusant de temps en temps, mais à la longue c'est fatiguant de voir un groupe qui comporte en permanence un ou deux membres de plus sur scène ... Petite mention au batteur. Il a un kit assez ridicule avec deux - trois toms, peu de cymbales. Et pourtant il joue dur et bien. Pas besoin d'étaler ses toms comme cela devient l'habitude dans le metal extrême. Il suffit juste de savoir cogner et d'avoir le rythme. A noter que le groupe a incorporé deux - trois nouvelles chansons au milieu de son set et force est de constater qu'elles s'insèrent sans souci avec les autres compositions. Bon présage ? Peut-être. Sur la setlist, il est d'ailleurs amusant de constater que le chanteur ne la connaît pas vraiment puisqu'à chaque annonce de chanson il la consulte. Pas de stress. Toutefois, les bonnes choses ont une fin et le groupe nous quitte après un peu plus d'une heure de concert harassante. Il revient. Evidemment. Mais ce n'est pas un bête rappel. En fait le chanteur annonce que le groupe travaille actuellement sur des compos pour lesquelles ils n'ont pas encore de parole. Et là, tout simplement, il va répéter ses nouvelles compos. Et oui, cette fin de concert se transforme en répétition grandeur nature !


Le chanteur va alors sur le côté et laisse les instrumentistes balancer la purée. Et ça passe encore une fois plutôt bien. Les compos sont déjà bien en place et ont l'air plus longues que les standards du groupe. On a l'impression de passer un moment privilégié avec des musiciens qui se font plaisir, tout bêtement. Et c'est extraordinairement sympa à voir et entendre. Bravo Brutal Truth. Au bout de deux titres cependant, il faut bien se quitter bons amis. Le chanteur entreprend alors un slam et voyage dans la salle. Il y restera pour serrer des poignes tandis que les autres spectateurs quittent la salle. Et moi aussi, avec un sourire aux lèvres. Brutal Truth est très bon sur scène. Voilà qui est écrit.


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