CHRONIQUE PAR ...

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Cosmic Camel Clash
le 28 août 2008




SETLIST

Say Something Nasty
Piece of Ass
High As Hell
Speed Machine
Good Night for a Heart Attack
C'mon c'mon
Hate and Whiskey
I'm So High
Ain't Your Business
Gonna Hitchhike Down to Cincinnatti and Kick The Shit Outta Your Drunk Daddy
Nutbush City Limits
Struttin Cock
Rock n Roll Outlaw
Go Motherfucker Go
You're Goin Down

AFFILIÉ

31 juillet 2008 - Wacken


Nashville_Pussy_Wacken_20080731

Depuis le temps qu'une partie de la presse écrite française nous répète que Nashville Pussy ça beute et que Ruyter Suys est une déesse incarnée, on finit par être curieux. Et quand on a le choix entre assister au concert insipide de Lauren « piston » Harris ou enfin découvrir les Géorgiens sur scène, l'hésitation n'est pas longue...

Le constat s'installe très vite : Nashville Pussy ça beute, et Ruyter Suys est une déesse incarnée. Ces gens-là pratiquent un rock'n roll comme on voudrait en entendre plus souvent : burné comme pas possible, gras, roots et terriblement addictif. On a envie de crier « yeeeee-ha! » toutes les deux minutes, et c'est forcément un grand plaisir d'entendre une musique aussi couillue jouée par un groupe à moitié composé de femmes légèrement vêtues. Avant d'aborder le cas Suys on évoquera la bassiste Karen Cuda : énergique, carrée dans son jeu et assurant de bons chœurs, elle provoquera la joie du public en se retournant très régulièrement, exposant de ce fait un paysage plein de promesses. Et quant à la guitariste, seigneur Jésus ! Cette femme est l'incarnation du guitar-hero rock ! Totalement déchaînée sur scène, jouant sans cesse avec son redneck chanteur de mari, Ruyter dégage une présence affolante et colle le frisson dès qu'elle part en solo. C'est (vraiment) technique, c'est bluesy, c'est du feeling par lingots... cette femme est un rêve éveillé.

Blaine Cartwright mène tout ça avec la finesse d'un conducteur de tracteur du midwest : son chant de papier de verre balancé à l'arrache colle la banane, les riffs ont beau être déclinés sur la même base (pentatonique, quand tu nous tiens) ils font systématiquement mouche et la manière dont il s'adresse au public est assez culte. Il n'y a que le batteur Jeremy Thompson - présenté avec humour par Cartwright comme « le seul batteur avec une simple pédale dans tout ce festival » – qui ne se détache pas du lot, son jeu étant carré mais un peu mou et dénué de réel intérêt. Les hymnes rock se succèdent : "Hate and Whisky" ou "Shoot First and Run Like Hell" font leur petit effet, ainsi que le reprise d'Ike et Tina Turner "Nutbush City Limits" où Cartwright en profite pour rappeler que toute cette musique qu'on aime, elle vient de là elle vient de vieux Noirs jouant de la guitare dans des champs. Energie, puissance, excellente ambiance, guitariste surdouée à gros seins, tout est là pour qu'on s'éclate.


La fin du set sera hystérique : le groupe enchaîne titre sur titre pour en caser un maximum avant la fin de l'horaire et les derniers moments verront Ruyter, arracher ses cordes de guitare, tomber le t-shirt (YES!) puis monter tout en haut d'une rampe de lights pour y prendre des poses aguicheuses qui lui vaudront une ovation. Y'a pas, ces gens-là sont vraiment des gens bien.


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