CHRONIQUE PAR ...

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Guiomzappa
le 29 août 2008




SETLIST

N/A

AFFILIÉ

28 juillet 2008 - Luynes - Le Korigan


Cynic_Luynes_-_Le_Korigan_20080728

Cynic venant jouer dans un patelin du sud de la France quinze ans après la sortie de Focus, leur unique album, ça tenait du rêve éveillé ; mais c’est devenu réalité. On devra patienter une bonne heure de plus que celle programmée avant l’ouverture des portes, mais tout le monde étant armé de bières, l’attente ne fut pas une souffrance.


Débute, dans une petite salle acceptant environ 250 personnes (qui sera remplie au deux tiers), le show des Avignonnais de 1980, la première compo nous offre une sorte de metal hybride dans le style de Fredrik Thordenthal , surtout dans la construction des riffs de la guitare à sept cordes. Ça évoque Meshuggah en plus punk, moins sérieux et technique. On y entend des breaks jazzy vaporeux, des patterns de batterie arythmiques pouvant faire penser à Mats/Morgan Band ; décidément la Suède semble appréciée par nos Avignonnais! Le chanteur affublé de son chapeau de cow-boy (qui valdinguera souvent) assisté du claviériste partage son humour avec la salle qui a déjà adopté la musique du groupe au bout de trois morceaux.

Plus on avance dans leur set, plus on a droit à des riffs aux rythmiques directes et groovy ; la 7 cordes et la batterie sont à l’honneur sans oublier le bassiste au doigté précis et puissant.On sent un plaisir de jouer le sourire aux lèvres. Un set de trois bons quarts d’heure qui a eu le mérite de chauffer l’humeur du public, car l’atmosphère de la salle y était déjà de par la chaleur estivale. Pour rappel, on assiste à un titre qui synthétise bien leur musique : une intro et des breaks jazzy assez planants agrémentés de gros riffs sautillants pimentés de parties de claviers et de samples ludiques. Bref, un belle surprise pour la plupart de l’auditoire.

Durant l’entracte, on nous propose (pour ceux qui s’en rendront compte à temps…) une demi-douzaine de titres en avant-première du prochain album de Cynic (sortie: le 27 septembre 2008). Ensuite, entrent en scène, les tant attendus Cynic : Sean Reinert aux fûts, le compositeur Paul Masvidal à la guitare/guitare-synthé et voix ; tout deux accompagnés du néerlandais Robin Zielhorst (Exivious) en remplacement de Sean Malone (présent sur le futur album) à la basse et de Tymon Kruidenier (Exivious aussi) qui remplace Jason Gobel à la seconde guitare et chant death. Le set commence par le morceau d’ouverture de Focus : "Veil of Maya" avec son riff si facilement reconnaissable. La salle est d’emblée conquise par la précision d’exécution du groupe, précision sublimée par la qualité du son. Tout le monde chante en chœur le refrain de ce premier titre, ça promet une belle ambiance.

On enchaîne sur deux autres titres de Focus, tout aussi efficaces. Le chant éthéré avec l’effet vocoder de Masvidal qui en avait rebuté plus d’un sur disque, prend toute son ampleur sur scène ; ça apporte un certain contraste avec la technicité et les riffs syncopés de leur musique, un chant planant et atypique amenant cette touche atmosphérique si particulière. Paul Masvidal communique son plaisir de jouer en France et nous annonce que la salle de ce soir est plus réactive et enthousiaste que celle de la veille à Paris (Nouveau Casino). Il nous propose de découvrir un nouveau titre : on ne demande que ça ! Pas de doute, c’est du Cynic ; du riff reconnaissable entre mille, Reinert toujours aussi arachnéen sur ses fûts, l’absence de Sean Malone à la basse/Chapman stick ne se fait pas vraiment sentir, ni celle de Jason Gobel d’ailleurs. Les deux remplaçants sont parfaitement à l’aise sur les anciens comme sur les nouveaux titres. Ils restent assez statiques sur scène, mais quand on connaît la philosophie de Cynic l’ancien : le self control comme principale base de la vertu ; ça ne choque pas.




On aura droit à l’intégralité de l’album Focus, parsemée de nouveaux titres tout aussi exaltants. Tout ça en une bonne heure de show. La salle ne parlera que d’une voix pour demander un rappel ; rappel nous offrant encore un titre inédit. Très atmosphérique dans l’intro, tout le monde s’attend à un final posé, mais c’est sans s’attendre à une explosion deathmetallique de grande puissance. Un final à l’instar de la soirée : jouissif !


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