CHRONIQUE PAR ...

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Dexxie
le 19 octobre 2008




SETLIST

Intro
Quand j'étais petit
Darry Cowl Chamber
Les bonnes manières
Mechanical Chiwawa
Interlude cinéma 1 : Gremlins
Je ne t'es jamait autans aimer
Mountains of Maths
Jingle 1
Boulangerie pâtisserie
Je teste ma voix
Pour un mosh
Poil pubien
Poil de cul
Croûte de pus
Anus Control
Interlude cinéma 2 : Le Dernier des Mohicans
Une souris verte
Jack Chirac
La Marseillaise
Jingle 2
Je possède un cousin
Judas Prost
Bouba
Interlude cinéma 3 : Predator
Met de Lait
I Like to Vomit
Outro
Je collectionne des canards (vivants)
Ce n'est qu'un au revoir

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18 octobre 2008 - Strasbourg - La Laiterie


Ultra_Vomit_Strasbourg_-_La_Laiterie_20081018

Voilà, nous sommes le samedi 18 octobre 2008, et ce soir, il y a dans Strasbourg une atmosphère des plus plaisantes. En effet, on croise dans la rue bon nombre de métalleux, qui, au vu de vos cheveux longs et/ou de votre t-shirt de groupe, vous crient : « Yeah, je collectionne des canards et j'ai pas fait mes exos ! ». Le public strasbourgeois ne peut que se réjouir d'accueillir ce groupe devenu mythique qu'est Ultra Vomit, puisque c'est dans une petite salle de 250 personnes qu'officiera la formation nantaise ce soir. On peut donc s'attendre, en plus d'une prestation aussi originale qu'hilarante, à une ambiance des plus conviviales lors de ce concert...

C'est le groupe de Death strasbourgeois Absurdity, qui, bien qu'il soit sympathique, ne fait pas encore l'unanimité, qui ouvre le bal, pour ceux qui seront arrivés à temps. Pour les autres, qui auront passé la première partie de la soirée à se mettre dans l'ambiance Ultra Vomit à grands coups de pintes, on commencera en entrant directement dans le vif du sujet, en accueillant les Nantais en bonnets et lunettes de soleil pendant leur intro. L'ambiance ne tardera pas à prendre feu puisque l'on enchaîne sur "Quand j'étais petit". On a droit dès le début aux classiques du groupe... pardon ? Ah, oui, il n'y a presque que des classiques chez eux, c'est vrai. Ainsi, c'est une floppée de bons titres qui fusent : "Les bonnes manières", "Je ne t'es jamait autans aimer", et l'excellentissime et très attendu "Mountains of Maths".

Entre les morceaux, la bande ne manque pas de faire de l'humour, et déplorera l'état d'un pauvre poivrot dans le public s'étant mis dans un piteux état. « Je crois qu'il a le sida en plus », souligne Fetus, alors interrompu dans sa poésie : « Bon, j'ai commencé une phrase que j'ai pas finite. » On entend alors des interruptions dans la voix du chanteur, faignant avec brio que son micro ne marche pas. Les connaisseurs auront deviné qu'il s'agit de l'intro d'une chanson, mais pour les autres : il se sert alors de ce prétexte pour induire ainsi le public à abreuver d'injures le pauvre ingénieur son intitulé Boris. Ce dernier sera remercié et pardonné quand tout remarchera, et on enchaînera évidemment sur le morceau "Je teste ma voix". De temps à autres, le groupe lancera un petit jingle laissant le temps à la troupe de se réaccorder, avant de repartir de plus belle.

De plus, le public alsacien aura droit à quelques interludes cinéma : "Gremlins", "Le Dernier des Mohicans", et "Predator". Le groupe demandera entre deux morceaux le Président de la République préféré des Strasbourgeois, et on entendra diverses choses dissimulées sous les "Chiraaac !". « Ben au moins vous n'avez pas dit Hitler, c'est déjà ça... » et on enchaîne sur, vous l'aurez deviné, la chanson "Jack Chirac". On aura aussi droit à "Je possède un cousin", "La Marseillaise" d'ailleurs divinement interprêtée, ainsi que "Je collectionne des canards". On finira sur "Ce n'est qu'un au revoir, Strasbourg", avant de croiser le groupe parmi le public pour des séances photos improvisées, avec les fans conquis.


Bref, un excellent concert, beaucoup d'humour, un bon son et une présence incroyable de la part des membres du groupe. Il y a un bon lien entre la bande et le public, une atmosphère très conviviale, et on ne s'ennuie pas une seconde, contrairement à certains concerts, où, en dépit de l'éventuelle qualité musicale, on finit parfois par en avoir marre d'être debout à entendre des titres sympathiques mais sans plus. Ce n'était pas le cas ici, et Ultra Vomit nous ont fait passer une soirée tout à fait mémorable !


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