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CHRONIQUE PAR ...
Bap
le 28 octobre 2009
SETLIST
Pariah
Ireland
Stamp of origin : pessimistic
Lightswitch
Gathering pebbles
Information
Saviour
Down to the cellar
Stamp of origin: horizon
Ode to the sun
Catch without arms
Jamais vu
The tanbark is hot lava
Bug eyes
Same ol’ road
New heart shadow
Triangle
The canyon beyond her
Cartoon showroom
AFFILIÉ
Dredg
18 octobre 2009 - Paris - La Boule Noire
Dredg ou encore l’exemple flagrant et navrant d’un groupe qui triomphe outre atlantique et qui se cantonne à livrer concert dans une petite salle en France avec une publicité quasi nulle et trompeuse (quelques affiches signalaient deux semaines auparavant que le concert était gratuit). Dredg a su conquérir le cœur d’un auditorat large avec son dernier album
The Pariah, The Parrot, The Delusion
(
chronique ici
), magnifique concept album tournant autour d’un pop-rock sublimé par des arrangements de toute beauté et aux compositions très soignées. Sauront-ils faire revivre cette expérience sur scène ?
19 heures, les portes s’ouvrent, nous descendons les quelques mètres qui nous mènent dans cette salle dont la scène fait exactement la largeur de la salle : petite mais chaleureuse. Le premier groupe s’affichant sur scène est Judgement Day, un trio composé de deux frères au violon et au violoncelle puis d’une batterie. Jouant efficacement un style proche d’Apocalyptica en plus soft, les parties douces et plus aventureuses sont très intéressantes et charmantes. Pas si amateur que ça car ce groupe a collaboré sur le dernier album de Dredg, tous les arrangements cuivre de l’album sont d’eux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils reviennent sur scène pour jouer certains morceaux avec Dredg. Trois quarts d’heures plus tard ils laissent place à Berline dont je vais ‘mono-ligner’ leur performance : un couple jouant du sous Rita Mitsouko, sans le talent et le charisme de ces derniers, le tout chanté faux et majoritairement samplé. Seul avantage : 25 minutes de set.
Il faudra attendre exactement trente-cinq minutes pour que Dredg monte enfin sur scène, commençant son set a capela par le tatatatalaahahhh entêtant de "Pariah", s’ensuivent les gros riffs et le chant si spécifique de cette chanson, pour les inquiets de la performance vocale de Gavin Hayes c’est un soulagement : le californien est en pleine forme. Il s’en retrouvera même transporté tout le long du concert, ses mimiques se font jouasses, tandis que ces mouvements d’épaules et prises de micro se font …comment dire… un peu gayzou ! En tous cas le bonhomme a une bonne tête sympathique et se fait et donne plaisir. Le guitariste et le bassiste restent assez discret ce qui n’est pas trop le cas du batteur, extrêmement habile de ses mains : il bat à pleine mesure d’une main et pianote d’une autre sans pour autant que cela amenuise la qualité de chacun des instruments. Assez bluffant.
Les deux cuivres de Judgement Day reviennent sur scène pour accompagner les Californiens dans les morceaux "Stamp Of Origin : Pessimistic" et "Light Switch", ce qui enrichit considérablement les morceaux, le public aurait d’ailleurs été déçu que ce soit samplé. Le groupe continuent son petit bonhomme de chemin en nous livrant les petit bijoux de
The Pariah, The Parrot, The Delusion
, entre le catchy "Gathering Pebbles" et son refrain Play Ketchup (!), le très poppy "Information" et son refrain kitsch mais qui passe parfaitement l’épreuve du live et le très groovy "Saviour", le public en a pour son compte de belles mélodies. Pour clore la partie du dernier album, nous avons droit aux deux derniers morceaux instrumentaux dudit album : jolies et enivrantes, accompagnées à nouveau par Judgement Day.
S’ensuivent cinq titres de
Catch without Arms
accrocheurs et directs, tels que "Ode To The Sun" et "The Tanbark Is Hot Lava", la petite balade "Jamais Vu" magnifiquement interprété par Gavin et enfin le tube tant attendu et applaudi du groupe : "Bug Eyes". Troisième et dernière partie plus expérimentale reprenant quatre morceaux de El Cielo : plus dans la recherche de sons et des structures plus alambiquées, des titres comme "Same Ol’ Road", "Triangle" ou le très spatial "The Canyon Beyond Her" concrétisent leur talent. Durant la fin de cette dernière chanson on voit Gavin Hayes retirer petit à petit les éléments de la batterie, la fin se fait sentir, mais quand l’habile et émouvant "Cartoon Showroom" se montre c’est la joie de voir ce groupe si talentueux terminer son set sur une note tout à fait judicieuse, bravo et point besoin de rappel.
Malgré la petitesse de la salle Dredg s’est donné à cœur joie. Profitant d’une acoustique solide, le son était clair et équilibré. Tout ne fut pas parfait pour autant : le découpage du set par album, la présence de quelques pains ou encore le loupé du batteur au début d’une chanson, mais tout cela donne justement un groupe vivant, sincère et généreux, loin d’une représentation ultra millimétrée d’un Porcupine Tree. Des morceaux tels que "I Don’t Know", "Quotes" ou "Yatahaze" manquent forcément à l’appel mais ne boudons pas notre plaisir : ce fut 1h25 de magie. On arriverait presque à imaginer ce groupe faisant le Zénith, ce serait tout à leur honneur.
Crédit photo : John Grayson
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