CHRONIQUE PAR ...

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Cosmic Camel Clash
le 07 novembre 2007




SETLIST

Emma-0
Synthetic Breed
Twelve Megatons Gravity
Re-Evolution
Ego Bypass Generator
Bioactive

AFFILIÉ

Sybreed
Paris - Bataclan
(24 novembre 2009)
Paris - La Locomotive
(24 avril 2008)

29 octobre 2007 - Paris - La Locomotive


Sybreed_Paris_-_La_Locomotive_20071029

Fraîchement signés chez le prestigieux label Listenable, les Suisses de Sybreed ont accouché avec Antarès (chronique ici) d'un album aussi puissant et fouillé que catchy et immédiat. Une heure à peine après le long entretien accordé aux Eternels, c'est un groupe remonté comme une pendule qui investit la scène de la Loco en ouverture de Pain. En effet il ne leur a pas été accordé le droit à un soundcheck, et la formation s'est retrouvée coincée toute la journée à ne rien faire. Ca énerve.

En attendant les Scandinaves de Zonaria sont sur scène et délivrent un black/death symphonique de bonne tenue. Les membres bougent et le chanteur/guitariste se révèle un très bon hurleur, délivrant un growl puissant et modulé. Malgré ces qualités la musique du combo est assez convenue, et ne parvient pas à faire bouger un public présent mais contemplatif. Après le set les musiciens et roadies de Sybreed changent le plateau à vitesse grand V : comme il n'y a eu aucune balance il faut absolument pouvoir faire un minimum d'essais de son avant d'attaquer, ceci sans prendre ne serait-ce qu'une poignée de minutes de retard car le management de Pain les crucifiera le cas échéant... alors que Pain est déjà arrivé à la salle en retard et que Sybreed a appris une demi-heure avant de jouer qu'ils devaient écourter leur set de deux titres! Le public prend d'ailleurs un peu peur en entendant les essais de guitare tant le son est crade et mal réglé, même s'il s'améliore à la dernière seconde.

Puis Sybreed débarque et les doutes ne mettent pas longtemps à s'effacer. Attaquant direct avec "Emma-0" de leur dernier album, le groupe en colle plein la vue à l'assistance : le jeu de batterie live de Kevin n'a rien à envier à celui de Dirk Verbeuren sur disque (ce qui veut tout dire), Drop le guitariste est intenable sur scène, et surtout Ben est absolument impérial. Le chanteur a pris des cours depuis l'enregistrement d'Antarès, et ses performances déjà impressionnantes sur album sont littéralement balayées par sa voix en live! Ses hurlements le placent dans la droite lignée d'un Anders Friden au niveau du timbre, si ce n'est qu'il les fournit sans effort et les tient extrêmement longtemps. Son chant clair reste juste et beau, mais ce sont ses suraigus en screaming qui collent le frisson : tel Ju de Manimal Ben se révèle capable d'égaler le sieur Devin Townsend sur son terrain, et ses gueulantes provoquent l'admiration du public, déchaîné qui plus est.

Ca ne trompe pas : alors qu'ils étaient restés statiques sur le concert précédent, les spectateurs de la Loco partent directement en pogo sur Sybreed. Le son du chant et la batterie sonnent d'entrée, et au bout de deux titres la guitare est enfin en place dans le mix... et le tout explose. Les éléments electro collent une pêche incroyable : quand le groupe rend son hommage personnel à Soilwork avec "Ego Bypass Generator" on ne peut s'empêcher de les trouver supérieurs à l'original, surtout depuis la sortie du fade Sworn To A Great Divide, et les beats dub de "Bioactive" (extrait de Slave Design) font sauter les gens partout. Sybreed envoie la violence via des riffs de guitare et des attaques de double pédale destructeurs, l'énergie via des samples super bien intégrés, la mélodie via des choeurs où Ben prend la voix lead et où des séquenceurs font les autres lignes de chant. Certaines rythmiques techniques rappellent Fear Factory et le public adore.


Set écourté, conditions de jeu sabotées... Sybreed aurait eu les meilleurs raisons du monde de planter ce concert. Et c'est victorieux qu'ils repartent, après un show où seul un léger manque de communication avec le public est à déplorer. Pour tout le reste ce fut une démonstration de force, et l'accueil triomphal qu'ils ont reçu alors même que les gens ne savaient pas à quel point tout ça était freestyle est très révélateur. Sorti de ce concert il ne reste donc qu'une seule envie : les revoir dans des conditions optimales le plus vite possible !


Crédits photo : www.bspix.fr.


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