CHRONIQUE PAR ...

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Cosmic Camel Clash
le 04 janvier 2010




SETLIST

The Rise of Denial
Pity the Sadness
Erased
I Remain
As I Die
The Enemy
First Light
Enchantment
Frailty
One Second
No Celebration
Eternal
In Requiem

Rappels

Faith Divides Us...
The Last Time
Say Just Words

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Une bien belle affiche, ma foi, que cette tournée réunissant Paradise Lost et Samael. La preuve, l'Elysée Montmarte est plein comme un oeuf ! En plus de la classe inhériente aux deux formations, on peut également expliquer ce succès par une certaine curiosité de la part du public : l'OVNI Above (chronique ici) a été accueilli avec circonspection, bien plus qu'un Faith Divides Us, Death Unites Us (chronique ici) qui a généralement beaucoup plu. Qu'est-ce que tout ça allait donner ?

Votre serviteur étant un noob total en ce qui concerne Samael, il ne se risquera pas à commenter leur set en détail... mais se doit de mentionner l'aura quasi-magnétique de Vorph, frontman à la présence d'autant plus imposante qu'il est économe de ses gestes. Il n'empêche que pour moi le concert ne commence vraiment qu'à l'arrivée des têtes d'affiche ! Et le groupe a décidé de sortir l'artillerie lourde : comme vous le constaterez par vous-memes en jetant un coup d'oeil à la setlist, l'enchaînement des cins premiers morceaux n'est pas vraiment un truc de Mickey. Le public réagit d'ailleurs extrêmement bien en reconnaissant les premiers moments de "Erased", opener hyper martial de Symbol of Life dont le côté marteau-piqueur fait merveille et dont les « I dont know anyone » sont repris en choeur. Le côté boeuf du dernier album ayant bien plu, il n'est pas surprenant que l'énorme "I Remain" provoque le délire des spectateurs... pas plus qu'il n'est surprenant que Nick Holmes soit totalement infoutu d'atteindre les notes aiguës du refrain.

Hé oui, ça n'a pas loupé... le chanteur a beau jurer ses grands dieux à chaque nouvelle interview qu'il est désormais capable d'enchaîner ses différents registres et de passer ses parties correctement, ce n'est toujours pas vrai. Pire encore, on ne comprend vraiment pas ce qui fait que tel passage est respecté mais pas tel autre ! Le chant mélodique râpeux est parfois dépourvu de grain ("The Enemy") et parfois passé comme sur album ("In Requiem") et c'est incompréhensible. Le growl est totalement laissé de côté ("As I Die") mais les passages hargneux du dernier album sont respectés ("I Remain", justement). Bref, c'est la loterie... et on ne sait pas trop comment prendre la nouveauté de cette tournée, à savoir le renfort de backings sur bande... doublant la voix principale ! Holmes utilise des extraits de chant carrément tirés de l'album sur certains passages, se trouvant à la limite du play-back même s'il chante par-dessus. D'un côté, c'est moins pire... mais de l'autre, ça craint quand même un maximum.

Heureusement, le concert ne se résume pas du tout aux problèmes du vocaliste. La paire Aedy / Edmonson représente plus que jamais la face métal du groupe, le guitariste passant le concert entier à headbanguer comme un furieux. Et il reste les compos, en particulier celles du dernier album qui se révèlent très balaises en live. La très bonne surprise du set sera ainsi "First Light", dont la puissance émotionnelle est décuplée sur scène et dont les refrains calmes sont assez magnifiques. L'intensité de "Frailty" reste inchangée : double pédale conquérante (même si Adrian Erlandsson n'est pas aussi bourrin qu'on aurait pu s'y attendre), riffs en trémolo, beatdowns à décorner les buffles, c'est de la joie. La chanson-titre se révèlera même beaucoup moins chiante sur scène que sur disque, c'est dire ! Dans ces conditions pas étonnant que le public soit à fond dedans de la première à la dernière note.

Car s'il est un constat à faire sur cette soirée, c'est que les fans de Paradise Lost aiment vraiment beaucoup leur groupe fétiche. Et ce quelle que soit la période : on compte autant de pétage de plomb sur "One Second" que sur "The Last Time", et la manière dont "Say Just Words" est intégralement chantée par la foule est saisissante. Pas étonnant que le "Happy Birthday To You" collectif pour Aaron Aedy avant les rappels ait fait trembler les murs ! Dernier détail : Greg Mackintosh étant absent, on se rend compte que son jeu de guitare n'est finalement pas si évident à reproduire que ça. L'intérimaire Milly Evans a beau être un guitariste honorable et avoir un bon paquet de dates avec le groupe à son actif, il ne parvient pas toujours à restituer les mélodies lead de Mackintosh, pourtant techniquement très simples. Le toucher d'un autre n'est pas aisé à reproduire...


Un bon concert, donné par un groupe bien motivé mené par un chanteur bancal. Ce sentiment paradoxal semble être ce qu'on puisse espérer de mieux de la part de Paradise Lost aujourd'hui. Nick Holmes ne tiendra vraisemblablement jamais les promesses qu'il ne cesse de faire concernant l'amélioration de son chant... donc autant en faire son deuil, et se dire que certains soirs ce défaut est le seul qu'on peut reprocher au groupe. Ce soir, c'était le cas.



Crédit photo : Cosmic Camel Pics


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