CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 24 juin 2011




SETLIST

Nod Scene 
Tractor 
Dopes To Infinity 
Hallucination Bomb 
Dig That Hole 
Medicine 
Look To Your Orb For The Warning 
Crop Circle 
Powertrip 
Space Lord 


AFFILIÉ

Monster Magnet
Paris - La Locomotive
(02 décembre 2008)
Paris - La Machine
(27 novembre 2010)

17 juin 2011 - Hellfest


Monster_Magnet_Hellfest_20110617

Le principal ennemi du chroniqueur, c'est l'usure du temps, qui débouche inéluctablement sur l'impression de se répéter constamment, au point que l'investissement dans un dictionnaire des synonymes devient indispensable au bout d'un moment. D'ordinaire, cette désagréable sensation concerne davantage les chroniques, quand la succession d'albums médiocres et interchangeables finit par provoquer un certain fatalisme. Mais visiblement, on peut aussi éprouver ce sentiment à propos de concerts…

En effet, comme ça, j'aurais bien du mal à vous dire des trucs sur ce concert de Monster Magnet que je n'aurais pas déjà raconté dans mon live report du passage du groupe à Paris en novembre dernier. Les deux sets auront été d'une grande similitude : même setlist, forcément raccourcie en raison d'un temps de jeu inférieur, avec pour seul léger changement le déplacement stratégique de "Space Lord" en toute fin de concert ; même disposition scénique avec les plots Gareth Sweeny à droite et Phil Caivano à gauche, avec un Jim Baglino un peu plus remuant à côté de lui et le mastermind Dave Wyndorf au centre en maître de cérémonie ; même réaction du public avec une attention polie pendant les trois quarts du concert avant un pétage de câble caractérisé au moment où Monster Magnet attaque sa rétrospective Powertrip, et ce dès l'attaque du riff de "Crop Circles". Non, sans déconner, à part vous dire que cette fois-ci, Bob Pantella ne s'est pas pris un T-shirt trempé en pleine tronche, je ne vois quoi ajouter de plus…

Bon, revenons-en à ce fameux concert. Sur le plan de l'interprétation, on a pu assister à une prestation peut-être un peu plus rigide qu'à la Machine du Moulin Rouge. En effet, les impératifs plus stricts en terme de timing ont représenté un frein évident aux fins de morceaux en forme de jams, notamment "Nod Scene", qui s'en est tenu cette fois à sa version studio plutôt que d'être étirée jusqu'à plus soif. De même, la boîte à effets psychédéliques de Dave Wyndorf n'a que très peu servi, renforçant encore le côté plombé de la prestation du groupe qui a avant tout misé sur la facette stoner de son œuvre. Bonne idée, car bien qu'une fois de plus, le public semble surtout attendre les classiques tirés de Powertrip, Monster Magnet nous rappelle qu'il a eu une première carrière avant de pondre ce grand classique, en qu'en terme de stoner classieux, il n'a pas grand-chose à apprendre. Avec des monuments comme "Nod Scene", "Dopes To Infinity" et autres "Look To Your Orb For The Warning", on tient déjà une belle foire aux riffs !

Reste ensuite le cas Dave Wyndorf. C'est triste à dire, mais on ne reverra probablement jamais la bête de scène au charisme animal qui électrisait les foules. Toujours aussi bouffi, on le sent vraiment emprunté, encore plus sous son pull et sa veste qui doivent le faire crever de chaud. Pourquoi continue-t-il avec une guitare sur scène qui ne sert quasiment à rien, si ce n'est qu'à limiter encore plus ses mouvements ? Heureusement, sa voix est intacte, et pour le show, il reste Jim Baglino, qui prend une place de plus en plus importante sur scène. C'est désormais lui qui prend l'initiative de remuer le public quand celui-ci s'endort un peu trop ou bien juste pour en remettre une couche, comme sur la montée en puissance finale de "Crop Circles" alors que les fans sont déjà on fire. La fin du set est complètement débridée avec une forêt de doigts initiée par Wyndorf qui s'élève à chaque fois que revient le refrain de "Powertrip", et des « Motherfucker » repris à pleins poumons sur celui de l'imparable "Space Lord."


Choix cornélien pour terminer cette première journée du Hellfest 2011. Les festivaliers avaient en effet le choix entre In Flames, MayheM et Monster Magnet : que du lourd, dans trois styles différents. Je ne peux pas vous dire la teneur des autres sets, mais sous la Terrorizer Tent, on a senti des fans un peu émoussés à l'issue d'un vendredi marqué par des conditions météo usantes et peu propices à faire la fête. Monster Magnet ayant livré une performance très correcte mais pas non plus transcendante, il aura fallu attendre la toute fin du show pour que l'ambiance décolle un peu. Bien, sans plus.


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