CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 03 juillet 2011




SETLIST

Curse The Gods
Mad Butcher
Armageddonizer
Hate Is My Fuel
Thrash Till Death
Nailed To The Cross
Bestial Invasion
Eternal Ban
Total Desaster

AFFILIÉ

Destruction
Wacken
(04 août 2007)
Summer Breeze (Dinkelsbühl)
(16 août 2008)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2009)
Paris - La Maroquinerie
(02 octobre 2016)

18 juin 2011 - Hellfest


Destruction_Hellfest_20110618

Battle for German thrash metal supremacy, round 1. Fort logiquement, c'est à Destruction que revient le droit (et le désavantage) d'ouvrir le bal. En effet, la bande à Schmier ayant beau avoir devancé ses camarades dans la course à la sortie de son premier album, c'est aussi eux qui ont le moins marqué les esprits et les seuls à avoir fait un break avant de se reformer plus tard. Ceci dit, Destruction reste un concurrent sérieux pour le titre…

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais vous raconter un truc qui m'a bien fait marrer. Un truc qui s'est produit à quasiment chaque concert de ce Hellfest 2011, mais qui a pris une allure encore plus ubuesque cette fois (oui, je sais, je maîtrise bien l'art du teasing). Il faut en effet savoir que le nombre de photographes accrédités a pris des proportions délirantes cette année. Rien que pour Destruction, qui n'est quand même pas un groupe de superstars interplanétaire malgré tout le respect que je leur dois, il a fallu les répartir en trois groupes de vingt environ, avec chacun un morceau pour faire leur boulot. Tout ça pour qu'ils se jettent tous sur Schmier, parce que le leader over baraqué, ça rend mieux qu'un petit gratteux chétif avec un look qui n'a pas évolué depuis 1985. Donc vous pourrez consulter tous les articles possibles sur ce set de Destruction, il y a de fortes chances pour que vous vous retrouviez avec plus ou moins la même photo en guise d'illustration. A se demander pourquoi les photographes, surtout amateurs, ne mutualisent pas leur taf… Quoi, en fait elle est pourrie mon anecdote ? Mais je vous emmerde d'abord !

Donc bref, revenons à ce concert. Comme souvent, Destruction attaque à fond la caisse avec un son approximatif, qui est un une sorte de spécialité maison en live. La basse sonne comme une gratte pour remplir le rôle de la rythmique pendant les solos, du coup la guitare doit sonner plus fort pour faire entendre les riffs. Et comme le groupe a une fois de plus engagé un batteur bourrin avec un style moderne, c'est-à-dire qui rajoute des tonnes d'artifice dans son jeu et notamment un max de double pédale qui bouffe tout le reste, forcément ça nous donne un sacré brouhaha. Chapeau à l'ingé-son qui est parvenu à régler tout ça, même si le temps d'arriver à quelque chose de potable, on se retrouve avec deux premiers titres très brouillons. Personnellement, il m'aura fallu attendre l'arrivée du refrain pour reconnaître "Curse The Gods"…Cela s'arrangera au moment où Destruction entame un run sur la période post-reformation : d'abord avec deux titres du petit dernier Day Of Reckoning, dont un "Hate Is My Fuel" fort convaincant ; puis ensuite avec "Thrash Till Death" et "Nailed To The Cross", les deux classiques issus de The Antichrist.

Comme le rappelle Schmier, en grande partie en français, le temps est compté pour Destruction qui n'a que 45 minutes devant lui ; alors hormis pour dédicacer "Eternal Ban" à Sodom et Kreator, pas de bla-bla, que de la musique ! Du coup, le set se déroule sur un rythme de folie. Le public répond présent et la fosse se transforme peu à peu en scène d'émeute au fur et à mesure que défilent les plus grands classiques du groupe. Les morceaux du groupe ne sont peut-être pas dotés de refrains taillés sur-mesure pour le live comme chez Kreator, mais niveau décharge d'adrénaline, "Bestial Invasion" ou "Total Desaster" se posent là ! Sur le côté de la scène, les gars de Municipal Waste ne perdent d'ailleurs pas une miette du spectacle, et notamment la prestation d'un Schmier toujours aussi charismatique et sympa, avec ses désormais célèbres « Magnifique ! » Seul petit regret, car il en faut bien : la setlist du jour est beaucoup trop proche de celle de 2009, avec pas moins de 6 titres en commun sur 9. Seuls les deux nouveaux titres et le remplacement de "The Butcher Strikes Back" par "Eternal Ban" sont à signaler : ça fait peu pour un groupe avec 10 albums au compteur…


Ce n'était pas forcément très bien parti, mais Destruction a redressé la barre avec brio pour nous offert un très bon set de thrash bourrin et sans concessions. Les fans de thrash venus en nombre en ont eu pour leur argent et ont eu l'occasion de se chauffer sérieusement avant la suite des hostilités. Et puis rien que pour l'amusant salut final, avec Mike entouré de ses deux gardes du corps (Vaaver étant aussi maousse que Schmier), ce set valait le coup d'œil ! Quand je vous disais que destruction avait son mot à dire dans ce combat à distance…


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