CHRONIQUE PAR ...

39
Pietro
le 20 mars 2012




SETLIST

1) Are You Ready
2) Jailbreak
3) Don't Believe A Word
4) Killer On The Loose
5) Dancing in the Moonlight (It's Caught Me in It's Spotlight)
6) Massacre
7) Angel of Death
8) Still In Love With You
9) Whiskey in the Jar
10) Suicide
11) Waiting For An Alibi
12) Cowboy Song
13) The Boys Are Back In Town

Rappels:
14) Emerald
15) Rosalie
16) Black Rose

AFFILIÉ

15 février 2012 - Marseille - Espace Julien


Thin_Lizzy_Marseille_-_Espace_Julien_20120215

The boys are back in town ! Et oui, contre toute attente le départ de John Sykes n’a pas mis un point final à l’aventure Thin Lizzy. En rappelant autour de lui les membres historiques Brian Downey et Darren Warton, Scott Gorham a remonté une formation autour d’un frontman inattendu, l’ex The Allmighty Ricky Warwick. Les râleurs râlent, eux qui ne supportaient déjà pas l’existence même de la précédente formation. Les fans qui n’ont encore jamais eu l’occasion de voir le groupe sur scène, eux, sont heureux. Surtout quand le groupe entame une véritable tournée française qui pour une fois, oh miracle, n’évite pas le Sud Est.

C’est dans un Espace Julien très bien rempli que pénètre votre serviteur. Un coup d’œil rapide nous permet de constater que nous avons affaire à un public certes fait de connaisseurs, mais très calme car assez âgé. Ce qui nous permet de nous faufiler sans mal au premier rang, afin de profiter au plus prêt de la prestation de la Mince Elisabeth. Pas de première partie ce soir, les frenchies de Electric Ducks (qui enchainent les premières parties de luxe : Lizzy donc, mais aussi Chickenfoot et Scorpions !) jouent sur le reste de la tournée Française mais pas ce soir, on ne saura pas pourquoi. Peu importe, on est là pour la légende Irlandaise qui ne tarde pas à fouler les planches. Lumières éteintes, les silhouettes apparaissent sur scènes avant que Ricky Warwick ne crie un « Are You Ready? » tonitruant et que le morceau du même nom ne lance les hostilités, immédiatement enchainé avec le classique 'Jailbreak' qui voit déjà une bonne partie du public chanter ce refrain mythique.
On est frappés d’entrée par le niveau de jeu et le feeling des musiciens : Brian Downey a peut être l’air d’un comptable à la retraite, derrière ses futs il fait preuve d’une subtilité rare (ça change de Tommy Aldridge et sa double grosse caisse !) et emporte avec lui un line up au diapason, au premier rang duquel on trouve un Marco Mendoza efficace même s’il semble plus en retrait que lors de son passage chez Whitesnake par exemple. Pas le temps de reprendre son souffle, le groupe continue d’enchainer les classiques: 'Don't Believe A Word' et un inattendu 'Killer On The Loose' nous ont déjà fait rendre l’âme. Quel début de concert ! S’il ne fait bien sur pas oublier le Grand Phil (ce n’est d’ailleurs pas du tout son objectif), Ricky Warwick assure carrément et ne fait aucunement tâche au sein de Lizzy. Sa voix, sa personnalité et son énergie cadrent bien avec l’esprit du groupe. Il fait preuve d’un certain charisme, même s’il a souvent besoin d’une guitare pour occuper l’espace, se montrant bien plus emprunté lorsqu’il ne joue pas de six-cordes.
Après ce début en fanfare, première pause avec un sublime 'Dancing in the Moonlight' pendant lequel il se passe vraiment quelque chose entre le groupe et le public sur ce titre magnifique. Après un pêchu Massacre, le discret Darren Warton est mis en valeur lors d’un long solo de claviers qui introduit 'Angel of Death' ainsi que sur les couplets de la ballade 'Still In Love With You' qu’il chante en duo avec Warwick (Warton reprend ce titre avec son groupe Dare). Le légendaire solo, véritable passage obligé sur lequel sont jugés tous les guitaristes succédant à Brian Robertson, est d’ailleurs passé sans problème par le nouveau venu Damon Johnson. Celui-ci, qui est déjà le troisième gratteux sur cette tournée après Vivian Campbell et Richard Fortus, est impeccable, précis dans son jeu et charismatique. Le classique Irlandais 'Whiskey in the Jar' est une nouvelle occasion de faire chanter tout le monde dans la bonne humeur avec un avant gout de St Patrick avant l’heure, avant un 'Suicide' aux guitares sublimes, l’un des grands moments du show.
Lorsque Scott Gorham, débordant de classe depuis le début du concert, attaque les arpèges introduisant 'Cowboy Song', on frémit car on sait que ce titre sera comme toujours enchainé au tube ultime 'The Boys Are Back In Town' qui marque déjà la fin d’un set qui sera passé à toute allure. Heureusement les rappels seront à la hauteur de la légende. Cap à nouveau sur l’Irlande avec 'Emerald', puis le 'Rosalie' de Bob Seger qui permet à Warwick de nous faire chanter à la mémoire de Phil Lynott et Gary Moore. Tout s’achève avec ce qui reste pour votre serviteur le joyau du groupe, la perle absolue de la discographie du plus grand groupe Irlandais: 'Black Rose'. Les guitaristes s’en donnent à cœur joie lors d’échange de riffs, de mélodies et de soli éternels. Nous ne sommes plus à Marseille mais sur une verte prairie d’Éire ou dans un pub de Dublin, une pinte de Guinness à la main.


Scott Gorham a réussi son coup. Thin Lizzy peut exister sans John Sykes autour d’un line up à la fois crédible historiquement et d’un niveau qui fait honneur aux compos de Lynott. Avec une setlist ultra efficace et bien pensée (on regrettera juste l’abandon de 'Bad Reputation' et 'Shalala', joués en début de tournée) même si elle fait totalement l’impasse sur l’époque Sykes (aucun titre de Thunder & Lightening n’a été joué), on a affaire à un Lizzy moins metal qui retrouve ses racines hard rock et folk. Appelez cela un tribute band si vous voulez, toujours est-il que Phil Lynott peut être fier là où il est. Sa musique est toujours bien vivante en 2012.


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