CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 07 juillet 2012




SETLIST

Unisonic
Never too Late
King for a Day
My Sanctuary
March of Time
Over the Rainbow
Star Rider
We Rise
I Want Out

AFFILIÉ

15 juin 2012 - Hellfest


Unisonic_Hellfest_20120615

Michael Kiske et Kai Hansen de nouveau réunis au sein d'un même groupe : voilà le rêve de tout fan speed mélodique… il y a 10 ou 15 ans. Sauf que voilà, depuis son retour dans la sphère hard / heavy Kiske enchaîne les projets sans âme et sans saveur, malgré une voix toujours intacte ; quant à Kai Hansen, inutile de revenir sur sa lente déchéance, véritable crève-cœur pour tous ses fans. Ah ces rockstars, faut toujours qu'elles attendent d'être complètement cramées avant de se réunir…

On se le demandait déjà après un album honnête mais un peu passe-partout, mais cette fois, impossible d'éviter la question qui fâche : mais pourquoi diable avoir monté le projet Unisonic ? Pour se faire du blé en jouant sur la fibre nostalgique des fans ? Réponse tentante, mais un peu simpliste quand on voit le niveau actuel des ventes de disques. Le mystère reste donc entier, car ce nouveau groupe ne semble guère exciter ses protagonistes. Que Dennis Ward ou Mandy Mayer se fassent discrets, pourquoi pas, mais on attendait déjà beaucoup plus de la part de Kai Hansen. Or, celui-ci affiche une fois de plus un je-m'en-foutisme absolu. Le nabot n'essaie même pas de faire semblant et aura donc passé l'intégralité du set à faire la tronche dans son coin, ne daignant pointer son nez au bord de la scène que sur "I Want Out".
Kiske se retrouve donc livré à lui-même pour assurer le spectacle, ce qui n’a jamais été sa spécialité. On dirait une sorte de clown triste, sortant des plaisanteries et faisant des pitreries auxquelles lui-même ne semble même pas croire. Le seul moment où il parviendra un peu à dérider l’assistance sera celui où il commencera à se la jouer crooner à la Elvis entre deux morceaux, histoire de meubler en attendant que les guitaristes aient terminé leurs réglages. Bref, en un mot comme en cent, on s’emmerde assez profondément devant ces compositions sans panache interprétées par un groupe de fonctionnaires. Au passage, triste destin que celui de Kiske : le bonhomme peut faire ce qu’il veut, en solo ou dans le cadre d'un projet collectif, tout le monde attendra de lui qu'il chante du Helloween et rien d'autre.
Et pourtant, Unisonic a déjà des chansons plutôt intéressantes dans son répertoire, dans un style heavy mélodique assez éloigné d'Helloween, plus lent, plus rock. Seul "Unisonic" s'inscrit vaguement dans le speed mélodique, mais le groupe a eu l'honnêteté de ne pas jouer la carte de la facilité et de suivre ses propres envies. Et malgré cela, on imagine que pas mal de groupes auraient voulu pondre l'entêtante "Never Too Late", où Kiske utilise sa légendaire voix de tête ou "My Sanctuary" et son excellent refrain. Alors pourquoi les défendre aussi mollement ? Comme à mauvais groupe, mauvais public, même la reprise de "March of Time" n'aura soulevé qu'une timide réaction des fans complètement anesthésiés. Comme prévu, seul "I Want Out" aura un peu réveillé le public, à peine sorti de sa torpeur par la très sympathique "We Rise"…


Il n'y avait pas beaucoup d'espoir avant ce concert, il n'y en avait plus du tout après. Kiske chante bien, et même très bien ("Over the Rainbow", wow), le groupe joue bien, les chansons sont bien, et pourtant on s'est ennuyé ferme à cause d'un manque d'entrain assez effarant. Il va falloir qu'Unisonic se bouge un peu l'oignon et y mette un peu plus de passion s'il ne veut pas rejoindre rapidement le cimetière des projets avortés de Kiske. De loin la plus grosse déception de ce Hellfest 2012.


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