CHRONIQUE PAR ...

73
Dimebag
le 09 juillet 2012




SETLIST

Never Let It Die
Before Dishonor
Betrayed by Life
As Diehard as They Come
Voice of Contention
To the Threshold
Empty Promises
Perseverance
Defeatist
Beholder of Justice
Last Breath
Proven
Live for This
I Will Be Heard
Destroy Everything

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Hatebreed_Hellfest_20120617

Ça commence à faire un certain nombre de fois que Hatebreed vient foutre la latte à tout le monde au Hellfest. Pour votre serviteur, c'est la troisième rencontre avec la bande de Jamey Jasta, stars du hardcore-métal et probablement le plus gros groupe du style en activité (du moins en termes de notoriété et de ventes). Alors, blasés les gars ? Ben non, pas du tout, ils ne font pas du hardcore pour rien.

Hatebreed au Hellfest, c'est un peu comme Machine Head : les mecs commencent à faire partie des murs (ou plutôt des échafaudages, en l'occurrence). On aurait donc pu craindre une certaine désaffection du public et un concert un peu passe partout. Mais c'est vraiment très mal connaître Hatebreed et le public du Hellfest que de penser ainsi. La foule est donc massive devant la Mainstage 01 lorsque résonne, en ce doux dimanche après midi, les premiers accords virulents de "Never Let It Die". Hatebreed en concert, c'est et ça restera une recette simple et qui marche du feu de Dieu : du hardcore qui tape dur, lourd, et surtout, qui groove. On le sait, les américains sont les rois du moshpart bien méchant qui déboite la nuque, les épaules et pas mal d'autres membres pourtant utiles du corps humain. Et de ce côté là, la fosse aura été servie et resservie avec des tracks bien agressives comme "Voice Of Contention" ou "Defeatist" répondant aux plus gros hits du groupe tels que "Live for This", "To The Treshold" ou "Beholder Of Justice". Les tracks s'enchainent, l'intensité baisse peu malgré un son pas fameux, encore une fois, et ça a fini par devenir lassant au bout de trois jours. Sérieusement, en trois foutus jours, dur de dire si le moindre groupe jouant sur une des deux mainstages a eu un son parfait. Correct, au mieux, dégueulasse la plupart du temps.

Pas grave du tout, surtout pour des groupes bien directs  comme Hatebreed où, en gros, « quand la rythmique va tout va », mais un peu dommage tout de même.  A part ça, la joie habituellement mêlée de hargne et de vindicte des bonhommes était bien présente avec un Jamey Jasta de compète, hurlant comme un damné, sautant et highkickant de partout dans son plus bel ensemble bermuda camo-tshirt-gros bandana de méchant. Le charismatique vocaliste prend toujours le temps de kiffer un peu avec la foule, de la haranguer, de la mettre au défi, et ce sera encore le cas aujourd'hui, pour le plus grand bonheur de tous, sauf de ceux qui n'aiment vraiment pas respirer la poussière. On pourra regretter l'heure de passage un peu prématurée de ce groupe, qu'on penserait depuis le temps promis aux honneurs de la mainstage en soirée, mais la liste de groupes de passages était aujourd'hui très fournie et ce sont les affiches plus inédites au Hellfest qui ont logiquement eu les honneurs des scènes principales. Soit, cela n'empêchera pas Hatebreed de livrer une prestation tout à fait honorable, et de finir de mettre tout le monde d'accord sur sa réputation non usurpée de bête de scène (si il y avait encore quelques tarés pour en douter). Qu'on se rassure donc, tout le monde aura droit à son habituel final "Destroy Everything", repris en chœur par une fosse comme souvent toute acquise à la cause du sieur Jasta et de ses comparses.


Hatebreed est un incroyable groupe de scène, et le restera tant qu'il aura à sa tête un mec du calibre de ce bon Jamey et que ses compos claqueront autant en live. C'est LE genre de groupe que tout festoche se doit d'avoir sur son affiche, la valeur sûre dont on sait qu'on ne sortira jamais déçu. Crevé, en pièces détachées, voire un peu assourdi, ça ouais, mais déçu, j'aurais vraiment du mal à voir comment. Un concert acoustique peut-être ? Et encore, avec les inépuisables énergies qu'ont à revendre ces guerriers du hardcore, ça pourrait bien être génial tout de même. En conclusion, encore une perf' de haut rang pour un groupe de haut rang.


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