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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
le 06 novembre 2012
SETLIST
On Your Knees
The Torture Never Stops
The Real Me
L.O.V.E. Machine
Wild Child
Sleeping in the Fire / Forever Free (uniquement le refrain)
The Headless Children (version raccourcie)
I Wanna Be Somebody
(The Titanic Overture)
The Invisible Boy / I am One
The Idol
The Great Misconception of Me
Solo batterie
Chainsaw Charlie
Blind in Texas
AFFILIÉ
W.A.S.P.
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2009)
W.A.S.P.
05 novembre 2012 - Paris - Bataclan
Blackie Lawless est un gros con. C'est un fait connu et reconnu, et ce ne sont pas ceux qui ont fait le déplacement pour rien à Lille la veille qui diront le contraire. Au moins ils seront d'accord avec ceux qui étaient venus à Lyon il y a 2 ans, quand Lawless avait joué les divas et refusé de sortir du bus, s’inspirant de notre glorieuse équipe de France de football. Mais voilà, comme j'avais lu une fois sur un forum, «
c'est un con, mais qu'est-ce que j'aime sa voix et sa musique !
» Et bien moi aussi, donc cap sur le Bataclan.
Pas de première partie pour votre serviteur, qui a tenté la navigation dans Paris sans GPS, un véritable suicide pour un pécroute débarqué tout droit de sa Basse-Normandie profonde. Arrivée juste avant l'heure fatidique donc, celle où les nombreux spectateurs d'un Bataclan très bien garni se demandent encore si le groupe va se pointer sur scène. Et bien oui, Blackie Lawless s'étant visiblement très bien remis de sa « rage de dent » (ou de son « intoxication alimentaire », on ne sait pas trop laquelle des 2 versions est la bonne, ou si c'est encore une autre), il est bel et bien là avec à peine quelques minutes de retard, ce qui nous vaudra l’amputation d’un morceau en fin de set (malheureusement, il s'agit de la magnifique "Heaven's Hung in Black"). A croire que comme toujours, seul l’air parisien est digne de sa Majesté, et que l’idée même de jouer en province lui inspire la même réaction que Gérard Longuet à propos des demandes de repentance du gouvernement algérien. La prochaine fois, autant ne programmer qu’une date à Paris, ça ne changera pas trop de ce que font de la plupart des têtes d’affiche du metal en général !
A la base, comme le rappelle le merchandising exclusivement axé autour de ce thème, cette tournée est censée célébrer les 30 ans du groupe. Bon, je suis peut-être médisant, mais je n’ai pas vu la différence profonde avec les autres shows de W.A.S.P. auxquels j’ai déjà assisté. La setlist est exactement la même, avec une grosse partie du show basée sur le premier album (il faut dire qu’il y a tellement de hits dessus !), une autre sur
The Crimson Idol
(même si cette fois, "The Great Misconception of Me" a été jouée en entier) et pour compléter, les quelques autres hits incontournables du groupe, à savoir "Wild Child", la reprise de "The Real Me" et "Blind in Texas" en guise de traditionnel baisser de rideau. Pas la moindre surprise au programme, si ce n'est peut-être la présence de "The Headless Children" dans une version tronquée, ou à la limite l'absence de "Hellion". Ceux qui espéraient le dépoussiérage de quelques titres plus obscurs en seront pour leurs frais, et avec "Heaven's Hung in Black" passée à la trappe, cette tournée des 30 ans s'est donc concentrée uniquement sur les 10 premières années du groupe. Vachement logique…
Le début du set est mené à fond la caisse, avec l'enchaînement "On Your Knees" / "The Torture Never Stops" / "The Real Me" expédié en 10 minutes chrono. Le bassiste Mike Duda assure quelques lignes de chant complètement fausses, ce qui permettra ensuite de repérer facilement quand les chœurs sont bidonnés, comme sur "Chainsaw Charlie" où ils sont miraculeusement impeccables ! Lawless nous explique ensuite la construction du show, conçu en 3 parties dont 30 minutes consacrées à
The Crimson Idol
; mais avant ça, le groupe va d'abord jouer quelques classiques, et boum, "L.O.V.E. Machine dans les dents ! Le grand backdrop central et les deux latéraux disparaissent, dévoilant à la place des écrans diffusant notamment quelques clips du groupe, ainsi qu'un drôle de montage du dernier discours de Martin Luther King calé avec le début de "The Headless Children". Bon, c'était déjà le cas sur la tournée précédente, mais c'est toujours amusant de mater ces videos très, comment dire… années 80 quoi ! Mention spéciale au kitschissime clip de "Wild Child", et puis bon, cela permet en quelque sorte de faire participer Chris Holmes à la fête !
Incontestablement, avec l'imparable "I Wanna Be Somebody", la partie consacrée à
The Crimson Idol
est le point d'orgue du show, avec "The Invisible Boy" enfin de retour. La somptueuse "The Idol" est un peu moins rallongée que d'habitude, ce qui laisse plus de place pour le pavé "The Great Misconception of Me". Les images video illustrant l'album sont assez flippantes et très évocatrices. Point de "Arena of Pleasure" ou "Dr Rockter" malheureusement (ni "The Gipsy and the Boy", apparemment partiellement interprétée sur certaines dates), mais cela nous console un peu de l'absence de date en France lors de la tournée spéciale
Crimson Idol Tour
de 2008. Après un solo de batterie dispensable, mais pas trop long pour une fois, c'est déjà la dernière ligne droite. Blackie ressort son fameux pied de micro à 10 000 $ pour interpréter les 2 classiques que sont "Chainsaw Charlie" et "Blind in Texas", toujours parfaite pour finir. Entre le temps, il ira juste le temps de dire qu'il doit sabrer un titre pour éviter que la police ne débarque pour non-respect du couvre-feu : bien sûr, mais tu pouvais pas aussi commencer un peu plus tôt ?
Et bien voilà, c’est déjà la fin de ce show d’1h30 mené tambour battant, sans véritable pause, même pas avant les rappels. Pour un vieux de 56 balais, et compte tenu des nombreux excès, Blackie Lawless tient encore la forme, même si physiquement il commence à faire un peu peur, ce qui contraste avec ses acolytes plus jeunes et bodybuildés. Pour le show de 2 heures vanté par la promo, on repassera, mais bon, c’est toujours mieux que pas de show du tout, n’est-ce pas ?
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