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CHRONIQUE PAR ...
S1phonique
le 17 mai 2013
SETLIST
Downtown Revenge
Carnivorous
Pillbox
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Hardtimes
Fever
The Midnight Son
Keep Your Head On
Hazardous Creatures
The Maze
Car Crasher
Brothers Forever
My Name is Kozanowski
Hit the Ground again
AFFILIÉ
Bukowski
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Bukowski
13 mai 2013 - Paris - Le Divan Du Monde
Les Parisiens de Bukowski, classé dans le power rock, commencent décidément faire parler pas mal d’eux dans le monde de la musique (et oui : pour la littérature c'est déjà fait). C’est au Divan du Monde, en plein Pigalle, que le groupe célèbre la sortie de leur (déjà) troisième album :
Hazardous Creatures
avec une traditionnelle release party. Tout le monde espérait donc une soirée sympathique avec quelques surprises et surtout beaucoup de bonne humeur. Personne ne fut déçu.
Deux premières parties sont au programme pour cette soirée. Haunted Hunters d'abord, homme orchestre jonglant avec des samples / boucles enregistrés durant le set, des instruments aux pieds ou à la bouche : bref un Rémy Bricka du rock. Le set passe très bien puisqu'il me permet de me remettre du fait que la batterie de l’appareil photo vient de lâcher ainsi que le Smartphone qui aurait pu faire office de plan B. C’est donc avec une pinte et la musique en arrière plan que j’attends Buko. Pendant ce temps on peut croiser Nico Nottey (ancien batteur mais toujours membre du groupe ?) qui a l’air bien avancé au niveau du taux d’alcoolémie et Julien Dottel discuter avec les Paris Roller Girls qui tenaient un stand à coté du merchandising. (Leur présence m’a échappé, je ne connais pas ou n’ai pas deviné le lien entre les deux). Les filles à patin feront parler d’elles un peu plus tard. Les choses sérieuses débutent avec Sticky Boys. Si le groupe n'a pas inventé la poudre à couper le beurre ou le fil à canon, force est de constater que le set va bien chauffer la salle grâce à un gros rock très dynamique, une énergie certaine doublée d’échange nombreux avec le public.La mission de préparer la salle pour les Héros Bukowski tout en faisant leur propre promotion est un triomphe. Les «
Sticky What…Sticky Boys
» sont là ! Encore un exemple parfait pour nous prouver que, même si déjà entendu dans le style, si la musique est faite avec énergie, motivation et passion elle reste communicative.
Mais faisons place aux Bukowski du soir. Ce groupe m’avait pas mal interpellé depuis le premier Sonisphere : j’avais faire l’effort de recherche et avait été très agréablement surpris par ce que j’avais pu entendre à l’époque. Mais c’est surtout avec cet album et l’arrivée de Fred Duquesne (ex-Watcha) en producteur de l’album mais aussi en deuxième guitare que Bukowski semble armé pour décoller. Divan du Monde oblige, on trouve une mise en scène classique avec un énorme backdrop présentant le félin de promotion aux deux jolis yeux rouges selon les lights retenus. Les gros amplis de chaque coté de la batterie et une petite surélévation sur le coté droit de la scène laissent cependant suffisamment d’espace aux frangins Dottel pour faire leur show. Et quel show ! le premier morceau pose le décor : le son est fort mais pas façon niveau 11 de Spinal Tap et on comprend que la puissance du set va passer par les zicos. Le concert semble toutefois ressembler à un concert type car les nouveaux morceaux n’arrivent pas tout de suite. Mais le mélange efficace des titres déjà bien connus des précédents opus et des nouvelles chansons est habile : "Pillbox", "The Midnight Son" ou "Carnivorous" d'un côté, "Brothers Forever" ou "Hazardous Creatures" de l'autre.
Il faut ajouter à cela trois invités : Nico de The Arrs qui prend le reste de place restant sur scène et qui va booster le set durant ces 4/5 minutes, Nico Nottey qui monte sur scène et saute partout durant un passage (va vraiment falloir me dire si c’est le batteur studio ou non !) puis David Noid de Noïd, le temps également d’une chanson. Les titres s’enchaînent au fur et à mesure des interventions micros des deux frangins. Assoiffés à tel point qu’ils demandent au public de leur payer une bière puisqu'ils avaient déjà tout bu en loge et que les bouteilles d’eau les faisaient pleurer. Public aimant qui fera bien sûr offrande de quelques breuvages aux musiciens reconnaissants. Vers la fin de set, Bukowski propose au pit de se séparer de chaque coté durant le bridge de "Car Crasher". Chacun pense que le braveheart est en train de s’organiser (à ma surprise) puisque quelques stages diving et de nombreux slams ont eu lieu durant la soirée. Mais non ! Il s’agit en fait de faire venir les Paris Roller Girls durant une chanson et permettre à chacun d’apprécier les chorégraphies sur roues. Mais un public de bonne humeur démarre au moindre riff de guitare et c’est un braveheart imprévu qui écrasera nos rollers girls. Cette partie du concert me laisse quelque peu perplexe. Le groupe ne fera pas de rappel mais préviendra en amont le public du compte à rebours de chanson et c’est finalement une fin de concert très bonne avec quelques passages rock / stoner bien sentis et au feeling certain.
La soirée formalisant la sortie du nouvel album est une réussite et même si sur certains points, Bukowski reste perfectible et doit encore gérer son déroulé de concert, ce que propose le groupe est de bonne augure pour lui sur le style pratiqué. Les groupes français semblent vraiment décomplexés ces dernières années et c’est tant mieux pour les amoureux du rock.
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