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CHRONIQUE PAR ...
JC
le 05 juillet 2013
SETLIST
Clobberin' Time
Good Lookin' Out
Death or Jail
Machete
World Full of Hate
Just Look Around
Uprising Nation
Built to Last
Us vs. Them
The Divide
Busted
Friends Like YouMy Life
Call to Arms
Injustice System
Sanctuary
Braveheart
Scratch the Surface
Step Down
AFFILIÉ
Sick Of It All
21 juin 2013 -
Hellfest
Voila l'un des moments les plus attendus de ce vendredi et même de ces trois jours de festival. Le concert de mon groupe de hardcore préféré et duquel j'attendais énormément : Sick Of It All. Une prestation tellement attendue qu'elle aurait pu aisément décevoir mais voilà, mon petit doigt me disait que ça allait être du balaise. Et vous savez quoi ? Il ne s'est pas trompé.
La fatigue et l'épuisement de l'organisme en cette fin de première journée (les festivités ont commencé fort cette année) ne m'ont pas empêché de prendre ma place bien devant, là où je pouvais être sûr de profiter pleinement du set des légendes new yorkaises. Le public était déjà bien présent, semblait impatient et inutile de dire que quand les mecs sont arrivés sur scène, tout est monté d'un (voir plusieurs) crans. Comme ça, juste en ayant foulé les planches de quelques pas... Et là, je ne sais plus trop comment les choses ont commencé mais elles ont commencé, sans réellement prévenir. Le compteur sera passé du point mort au point maximal et n'aura cessé de faire des tours sur lui même du début jusqu'à la fin. Une heure de set octroyée aux frères Koller et leur complices, une heure durant laquelle le combo aura décidé de nous rouer d'uppercuts tout en dégageant cette espèce de positive attitude qui les accompagne depuis toujours et qui fait d'eux bien plus qu'un simple groupe de hardcore / tough guys à la mords-moi le nœud.
Imaginez un peu : tout le monde pouvait se demander sur quel morceau le groupe allait pouvoir entrer sur scène et quand les premières notes ont retenti... BLAM ! "Take The Night Off" aura été l'élu pour ouvrir le bal. D'un coup la fatigue, les douleurs aux jambes, la bière dans notre gobelet, tout disparaît. L’énergie prend aux tripes direct et me voilà embarqué dans un tourbillon de folie sonore et physique. D'entrée de jeu, la fosse se transforme en champ de bataille où la vigilance est de rigueur si l'on ne veut pas y perdre la vie. Mais comment la paumer quand une telle vitalité nous envahit ? Car après ce "Take The Night Off" monumental, le groupe enchaîne avec un "Clobberin' Time" et un "Death or Jail" faisant comprendre à tous les malheureux qui auront foulé la Warzone durant toute la journée qui sont réellement les patrons. C'est eux, ils le sont depuis vingt-six ans et le resteront encore longtemps car si musicalement, nous avons eu droit à une démonstration aussi bien surpuissante que sur-efficace, il en aura été de même scéniquement.
La scène est un espace de jeu que les frères Koller et Craig Setari investissent dans ses moindres recoins. Ça saute, ça martèle le sol du pied, ça fait des allers-retours sans arrêt. Craig et Pete sont d'une complémentarité folle, chacun a sa présence, sa gestuelle propre et sont présents du début à la fin. Jamais au grand jamais un coin des planches n'aura été laissé à l'abandon. Et quand à côté de ça, on rajoute la communication qu'on connait de Lou avec le public, laissez-moi vous dire que ça ne laisse que peu de temps pour reprendre son souffle. Comme tout groupe de hardcore, le discours est le même de concert en concert, mais voila, on est là pour ça aussi. Il ne faisait donc aucun doute que le public serait sollicité à maintes reprises pour des circle pits et un wall of death monstrueux sur "Scratch The Surface" (« This side are you ready ? ») où après une bonne barre de rire avec les siens, Lou nous aura quand même demandé d'être bien prudent.
Prudent, l'avons-nous été? Peut être pas toujours, c'est vrai. Et ce ne pas le passage mid-tempo dans lequel le groupe s'est orienté avec "Just Look Around" qui va faire baisser la pression maintenue depuis le début du set. Non, même là le quatuor reste incroyablement percutant et arrive à faire de ce moment un moment intense. De l' art, du grand art auquel nous aurons eu droit et qui aura pris forme sous une setlist quasi parfaite. L'absence de l’excellent "Die Alone", durant lequel le public avait pris l'habitude de s'affronter verbalement, est regrettable mais on pardonne tout car à ce niveau-là, râler serait faire preuve d'une stupide incapacité à se satisfaire du meilleur. Le concert défile à vitesse grand V (une heure aura semblé une demie heure) et le point final arrive avec le prévisible mais néanmoins attendu "Step Down". Lou vient au niveau du public qui chante en chœur ce classique fédérateur.
Au final, on ne regrette rien. Les New Yorkais auront donné une concert magistral et balayé d'un revers de main toutes les autres prestations livrées ce même jour sur la Warzone (celle de Terror compris). Vingt-six ans après leurs débuts, les voilà qui survolent encore la scène hardcore internationale et ce soir aura été une nouvelle preuve de leur suprématie sur le trône. Merci les gars, vraiment !
(crédits photo :
Metalorgie
)
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