CHRONIQUE PAR ...

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Droom
le 01 décembre 2013




SETLIST

Paper Waves
Meltdown
Shot To Pieces
All You Are
Heroes For Ghosts
Great Ocean Road
In Motion 1
Broken Glass
Souvenirs
Gemini I
Eleanor

I Can See Four Miles

AFFILIÉ

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29 novembre 2013 - Rennes - L'Antipode


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The Gathering de passage en Terres Bretonnes, c'était quelque chose d'immanquable. D'une car se rendre à l'Antipode, modeste salle de la bordure ouest de Rennes, est d'une facilité déconcertante et que l'environnement y est agréable. De deux car, faut-il encore le rappeler en cette période où le bonnet rouge est à la mode, les autoroutes de Bretagne ne connaissent guère de péages. Enfin, parce que The Gathering en 2013, version live, peut se résumer en un mot-étalon : Disclosure. Rien de moins - et le temps affirme ma position - que l'album de l'année 2012 joué sur scène ? Je fonce. 

C'est sous une très légère bruine (la Bretagne a une réputation a tenir voyons) que le public séjourne devant les portes de l'Antipode, qui s'ouvrent à l'heure. Sitôt dans les lieux, je n'ai qu'un unique objectif : me procurer le vinyle de Disclosure. Comme un trophée, un souvenir, la matérialisation de « quelque chose de bien ». Surprise : le stand de merchandising est tenu par ces Messieurs René Rutten (guitare) et Frank Boeijen (claviers). Rien de plus agréables, donc, que de converser quelques secondes avec les héros de la soirée, qui ne rechignent pas à signer le Saint-Graal. Ceci fait, direction la salle à proprement parler, remplie par un public peu dense étant annonciateur d'une soirée intimiste, très club dans l'esprit, seyant à merveille au quintet hollandais. Le groupe d'ouverture, que j'imaginais hexagonal en raison de son patronyme - Lesoir - s'avère en réalité venir lui aussi de l'autre pays de fromage. Visuellement, le quintet est étonnant : un grand garçon réservé à la basse, un grand et large garçon démonstratif à la guitare, un dernier derrière les fûts, une blonde platine en seconde guitare et une brune ébène en « frontwoman », tenant à la fois le chant, la guitare acoustique et la flûte traversière. Et tout ça en portant des pantalons imprimés de fleurs, classe. Rapidement - dès les premières notes, en réalité - Lesoir montre qu'il joue exactement dans la même cour que The Gathering, celle d'un rock atmosphérique, trip rock, relativement planant le plus souvent. Mais, et c'est prévisible, Lesoir s'avère une « copie » (le mot est un peu sévère...) un peu pâlichonne. Principal responsable : le chant. Pas mauvais, loin de là, mais tellement moins touchant de celui de Silje. Ici, Dame Brune en fait un peu trop et surcharge ses parties là où, à mon sens, elle devrait épurer. Dommage. Du reste, l'ambiance de scène est bonne mais le retour du public un peu froid. Pourtant, le set, variant les passages les plus rock avec ceux plus aquatiques et fluides, est bon, notamment sur la fin, où se côtoient une très jolie ballade un passage nettement plus abrasif. Finalement, ce qui aura lésé le groupe - dispo après le concert - aura été l’inévitable comparaison avec les véritables maîtres de soirée. 
Projections intrigantes sur le fond de scène et voilà que The Gathering rentre en scène, sous de chaleureux applaudissements. Le retour est plus qu'honnête puisque, comme de prévisible, ce sont les notes en cascade de "Paper Waves" qui résonnent dans l'Antipode. A mon sens, le morceau est l'un des plus fort de l'album. Ce dernier ayant mis en musique mon monde depuis sa sortie, je vous laisse imaginer le frisson ressenti lors de cette entame de concert. D'autant que pour ne rien gâcher, le son s'avère très correct. A vrai dire, rien  n'est à signaler à ce sujet. En revanche, cet autre sujet est inévitable : Silje Wergeland. Pour beaucoup, ce concert est un premier contact avec la nordique de Bergen puisqu'il s'agit pour elle de son premier passage à Rennes. Coté chant, là encore, rien à dire : carré, doux ou puissant quand il le faut... Rien à déplorer. Coté plaisir, pas de soucis non plus. Rapidement, le groupe et Silje se mettent le public dans la poche, le questionnant sur ses précédentes rencontre avec The Gathering ou sur la provenance de l'assemblée (certains nous viennent du Chili ou du Pérou, notamment !). De l'interaction, donc, qui rassemble une salle tranquille et attentive. Parfois trop, d'ailleurs (mais la musique s'y prête), et qui sera incité à se remuer à certains moments clefs du set, notamment et pour ne pas le citer, sur "Eléanor", en décalage avec une setlist plutôt planante. Quasi-tout Disclosure est joué (gloire et bonheur, I) tandis que Souvenirs est judicieusement représenté par "Broken Glass" et "Souvenirs" (gloire et bonheur, II). Certaines piste apportent d'ailleurs leur lot de surprises et le final débridé d'"I Can See Four Miles" - passage que je jugeait moins convaincant sur Disclosure - s'avère monumental en condition live. Outre Silje, qui focalise logiquement l'attention, l'ensemble du set est porté à parts égales par l'ensemble du groupe. Je réserve une mention à la basse de Majolaine Kooijman, dont le « groove » est idéal et qui fait ressortir l'aspect trip-hop/rock des hollandais. 


En somme, une excellente soirée, ce même si quelques morceaux de plus n'aurait pas été de trop (un peu de The West Pole mâtiné de How To Measure... ?, par exemple). A l'aise dans les salles de faible capacité comme l'Antipode, The Gathering aura montré sa proximité avec un public qui, même s'il aime toujours Anneke, accueille désormais Silje avec la chaleur qu'elle mérite, celle-ci nous le rendant bien. Tout le monde aura du repartir ravi de sa soirée, tant coté public que coté artiste. Partant de là, je vois mal pourquoi je refuserai une seconde rencontre. J'ose même rêver d'une tournée commune avec Anathema.  L'esprit est le même. 


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