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CHRONIQUE PAR ...
Ptilouis
le 16 mars 2015
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Devin Townsend Project
Truth
Fallout
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Night
Storm
Hyperdrive
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Addicted!
March of the Poozers
Lucky Animals
Heatwave
Life
Christeen
Ih-Ah! (Devin Townsend seul)
Kingdom
Periphery
Icarus Lives!
Make Total Destroy
The Scourge
Psychosphere
22 Faces
Ji
Alpha
Graveless
Shining
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Shining (Nor)
Paris - Le Divan Du Monde
(03 novembre 2013)
Lyon - Grrrnd Zero Gerland
(16 mars 2010)
Paris - La Maroquinerie
(25 octobre 2010)
Paris - La Boule Noire
(26 septembre 2016)
Devin Townsend Project
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2010)
Bordeaux - Rock School Barbey
(01 février 2017)
Periphery
Paris - La Flèche d'Or
(18 décembre 2015)
Paris - La Maroquinerie
(31 octobre 2012)
Paris - Trabendo
(21 mai 2017)
Shining (Nor)
+
Devin Townsend Project
+
Periphery
05 mars 2015 - Paris - La Cigale
J’allais voir Devin Townsend et j’étais surexcité comme rarement. Pourtant des informations contradictoires m’étaient venues de toute part : «
Bah moi, je l’ai vu deux fois et j’ai à chaque fois été déçu. Y a trop de sons samplés
» , «
Ah Devin en concert c’est cool, c’est un vrai showman !
» . Bref, avec tous ces avis je ne savais trop que penser, mais j’avais espoir surtout qu’en première partie, il y avait Shining. Bref, à la Cigalle ce soir-là, ça ne pouvait être qu’une bonne soirée !
Si vous voulez lire un live-report de
Shining
, désolé, mais vous devrez repasser. Le concert commençait à 19h pétante, la SNCF s’est amusée à supprimer des trains comme à son habitude. Votre serviteur n’ai donc entendu que quelques notes, mais le public avait l’air à fond. Selon les quelques dires récoltés, l’un d’eux m’a affirmé avoir eu un petit orgasme, l’autre m’a dit que c’était super et que les mecs jouaient de façon carré. Rien à redire c’était très bon et la reprise de "21st Century Schizoid Man" de King Crimson (seul morceau entendu) butait sévèrement. Bref, dégoûté d’avoir loupé ce moment surtout qu’à la place nous avions le privilège d’écouter Periphery.
Sans être un très grand client de
Periphery
, force est de reconnaître que leur show a été tout à fait acceptable. Leur djent passe plutôt bien l’épreuve de la scène, les mecs sont carrés, leurs coiffures moins, et le chanteur se débrouille bien, même s’il peine encore un peu dans les aigus. Pour ce qui est des titres mise à part "Psychosphere" qui constituait une véritable purge concentrant bon nombres des défauts inhérent au djent, le reste passait sans problème. Les solos de Misha Mansoor s’avéraient véritablement agréables et certains morceaux comme "Make Total Destroy" ou "22 Faces" passaient très bien. Mention spéciale au très cool "Alpha" qui balançait un bon paquet d’énergie. Le public n'était pas très réceptif (les gens discutaient…), il faut dire que le groupe, bien que dépensant pas mal d'énergie, faisait un peu trop penser à un Protest The Hero en moins inventif et moins fou. Dommage.
Dès les premiers instants de l’attente entre le show de Periphery et celui du
Devin Townsend Project
, on sent que tout a été pensé pour que le public ne s’ennuie pas. Sur la scène, deux écrans s’animent et font apparaître différents délires du canadien fou allant d’une séries de photos-montages débiles à des vidéos mettant en scène l’histoire de Ziltoid, l’alien disjoncté amateur de café. Le public rigole, l’ambiance est bon enfant et on sait déjà que tout est prévu pour passer un bon moment. Les lumières s’éteignent, le public hurle de joie aux premières notes de "Truth" tandis qu’un Devin Townsend tout sourire salue la foule. Le public et les musiciens sont prêts et pendant une petite heure et demi, le show du sieur Townsend se déroulera tout en sincérité.
Après cette intro, les premières notes de "Fallout" issu de Z2 résonnent. Petite crainte, la voix est sous-mixée, la batterie trop en avant et le nombre de couches sonores gâche un peu le plaisir. Mais cette première approche va vite s’estomper, le mix se rééquilibrant et la voix du canadien reprenant du poil de la bête. La foule l’accueille avec une ambiance de feu et Devin semble véritablement ravi de venir jouer à Paris. Il ne cessera de nous remercier et de faire un nombre hallucinants de blagues stupides (le « Oops,
I pooped a little
» dans "March of the Poozers"). Rapidement le show va revisiter de vieux titres avec un "Namaste" tout en hargne bien servi par des un lightshow brûlant, tandis que "Night" et "Storm" calmeront le jeu. Les couches sonores se font moins présentes et ceci grâce à la présence d’un clavier un peu caché à droite de la scène.
La restitution d’"Hyperdrive" et d’"Addicted!" mettra tout le monde d’accord sur la forme du bonhomme qui pourtant nous dira qu’il a perdu du muscle. "March of the Poozers" permettra à la majorité du public d’headbanguer sur un groove bien sale, tandis que d’autres pourront admirer la richesse des parties de batteries de Ryan Van Poederooyen. Mais c’est à partir de "Lucky Animals" que le show va commencer à devenir totalement fou. Le canadien nous demandera de participer en agitant nos «
jazz hands
» à chaque refrain, ironisant sur la difficulté de la chose («
Yes, I think we could do it !
») et grimaçant n’importe comment pendant tout le morceau. Il enchaînera sur "Heatwave", un passage presque country présent sur le CD bonus d’
Epicloud
(
Epiclouder
). Surprenant ! Puis, expliquant qu’il en a marre de jouer des morceaux compliqués pour le style, il enchaînera sur l’inattaquable "Life" et la non moins ultime "Christeen".
A ce moment-là du spectacle le public est fou, entonnant sans problèmes les différentes paroles, jumpant, headbangant et pogottant. Bref, l’ambiance est totalement décomplexée et les musiciens sont eux aussi détendus et heureux, affichant des sourires radieux pendant tout le concert. Mais la fin de "Christeen" sonne aussi la dernière pirouette du canadien. Devin explique que le moment du rappel est venu, que normalement les musiciens sont censés partir en expliquant que c’était un super concert et tout et tout. Il propose à la place que ses musiciens partent et qu’il fasse avec nous un petit intermède intimiste en choisissant au hasard un morceau. Le public hurle de joie et Devin lancera "Ih-Ah" précisant hilare que le morceau n’est même pas sur la set-list et qu'il doit légèrement le réarranger. Le public reprendra le titre avec plaisir et le final "Kingdom", avec tout le groupe, achèvera un show rondement mené et plein de bonne humeur.
Le concert se termine. Devin Townsend vient serrer des mains pendant facile cinq minutes visiblement ravi d’être là. Le public ressort lui aussi conquis par un show exemplaire, bien plus basé sur les guitares et parsemé de vieux titres incontournables. Au final, Devin Townsend en concert c’est du charisme et de l’amour à revendre ! Un show véritablement sincère !
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