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CHRONIQUE PAR ...
Lucificum
le 04 mai 2015
SETLIST
Orphaned Land :
All Is One
The Simple Man
Barakah
The Kiss of Babylon (The Sins)
Birth of the Three (The Unification)
Olat Ha'tamid
Sapari
In Thy Never Ending Way
Norra el Norra (Entering the Ark) / Ornaments of Gold
Blind Guardian :
The Ninth Wave
Banish from Sanctuary
Nightfall
Fly
Tanelorn (Into the Void)
Prophecies
The Last Candle
Miracle Machine (Accoustic)
A Past and Future Secret (Accoustic)
Bright Eyes
Welcome to Dying
Imaginations from the Other Side
-Rappel 1:
War of Wrath (Intro)
Into the Storm
Twilight of the Gods
Valhalla
-Rappel 2:
Wheel of Time
The Bard's Song - In the Forest
Mirror Mirror
AFFILIÉ
Blind Guardian
Wacken
(03 août 2007)
Paris - Elysée Montmartre
(01 octobre 2006)
Clisson - Hellfest
(24 juin 2007)
PPM Fest
(08 avril 2012)
Orphaned Land
Paris - Le Divan Du Monde
(03 novembre 2014)
Paris - Nouveau Casino
(16 mai 2010)
Blind Guardian
+
Orphaned Land
14 avril 2015 - Paris - Bataclan
Deux groupes dont les derniers albums sont respectivement des tueries (
All Is One
en 2013 et
Beyond The Red Mirror
en 2015), ça ne pouvait pas vraiment se refuser en concert. D'autant que les Allemands traînent quand même cette sale réputation d'être toujours aussi chouettes à regarder et à écouter, et que l'œcuménisme joyeux des Israéliens ne peut que faire du bien en ces temps troublés (mais quels temps ne l'ont pas été ?). Et donc nous voilà devant un Bataclan bien rempli d'un public tirant majoritairement sur la trentaine, prêt à accueillir comme il se doit nos invités du soir.
(Silverbard)
: Pas plus de deux groupes ce soir à l'affiche - fait assez rare pour être noté - les Israéliens d'
Orphaned Land
entament donc les hostilités avec un set de seulement 45 minutes, bien loin de la durée de leur show d'il y a quelques mois présentant entre autres
Mabool
dans son intégralité. Le groupe paraît par ailleurs un peu tassé sur la large scène du Bataclan ne bénéficiant que du tiers avant, le reste étant réservé au matériel des Teutons... Et le set commence de façon assez traditionnelle sur l’enchaînement introductif du dernier album "All Is One" / "The Simple Man", morceaux relativement accessibles permettant ainsi aux néophytes (visiblement très nombreux) de découvrir en douceur le style du groupe. En effet, le public semble être très largement venu pour Blind Guardian, en témoigne l'ambiance proche de zéro dans la fosse pendant ce premier set. Le combo venu du Proche-Orient possède pourtant une de ses plus grosses bases de fans dans l'Hexagone et même si certains ont bien répondu à l'appel, on est à des années-lumière de l'ambiance électrique du Divan du Monde ! Cause ou conséquence, le groupe paraît bien timide et peu emballé sur scène, assez méconnaissable par moments même. Heureusement, l'incroyable batteur Matan Shmuely rattrape le coup, affichant un immense sourire pendant tout le set et faisant le clown à son habitude. Du côté de Kobi Farhi et des autres, on assure être content d'être là mais les paroles ne se retrouvent que peu dans l'attitude statique et convenue. Fatigue de la tournée ? Coup de mou face à la faible réactivité du public ? Cette attitude très distante sera la principale surprise de la performance des Israéliens. Car musicalement, ça tient la route comme d''habitude. On retrouve les classiques "The Kiss of Babylon", "Birth of the Three", "Norra el Norra", qui marchent très bien avec un jeu de scène bien rôdé. La seule surprise niveau setlist sera peut-être à chercher du côté d'un "Barakah" inattendu, donc on regrette qu'il n'ait pas été enchaîné sur le monstrueux "Codeword : Uprising" . Au final et factuellement, un bon set d'Orphaned Land, mais le fan endurci ne pourra toutefois cacher sa déception...
(Lucificum)
: À peine remis des danses lascives de l’Iranienne Johanna Najla venue agiter ses voiles avec Orphaned Land que l'ambiance change du tout au tout – fini l'encens, la prière et la spiritualité du désert, voici venu le temps de l'épée, de la bière et de l’héroïsme. Dès les premières notes de "The Ninth Wave" résonnant dans le Bataclan, on sent la bataille gagnée d'avance.
Blind Guardian
, en France, par nature, ne PEUT pas décevoir. Ça n'est pas possible, le capital sympathie des trois frontmen est trop lourd, trop puissant pour inspirer autre chose que de la joie et l'envie de s’époumoner durant deux heures. Et malgré cette victoire annoncée, Blind Guardian continue de tout donner, comme si le groupe devait vraiment encore convaincre son public que sur scène, les Allemands ne peuvent qu'emmener tout le monde sur son passage. Entre chaque morceau, Hansi tape la causette à son public, avec des intros de morceaux sûrement dites et redites, mais comme tout bon public, on fait semblant de croire que c'est la première fois qu'il le raconte, qu'on est le meilleur public de l'univers, et que ce soir est une date spéciale. Et la setlist déroule entre passages obligés ("Valhalla", "Imaginations From The Other Side", "The Bard's Song"...) et morceaux du dernier album ("The Ninth Wave", donc, le gros opener progressif du nouvel album, mais aussi l'excellent single "Twilight Of The Gods" et plus étonnamment, l'interlude "Miracle Machine", joué bien sur en acoustique).
Mais une setlist de Blind Guardian – et donc un concert – c'est forcément une source de frustration.
Quoi
- se demande le spectateur ayant donné des brouzoufs pour assister au concert –
que n'ont-ils pas joué tel ou tel morceau ?
Évidemment, chaque fan aura sa setlist idéale (qui bien sûr durera au moins 3h), et le groupe ne peut évidemment s'y conformer. Alors, il y a toujours des regrets. Par exemple, aucun morceau de
At Night At The Opera
. Bon, certes, on ne peut pas leur demander d'interpréter "...And Then There Was Silence" à chaque concert, c'est évident. Alors finalement la marge de manœuvre de Blind Gardian doit être plutôt mince : en comptant les morceaux qu'ils ne
peuvent pas
ne pas jouer ("Mirror Mirror", "Nightfall", "Valhalla", "Imaginations From The Other Side", "The Bard's Song"...) et ceux d'un nouvel album à défendre sur scène, il ne doit pas rester plus d'une heure sur un show de deux heures pour se faire plaisir en piochant ici ou là des morceaux d'albums précédents. Mais, au final, qu'importe : Blind Guardian sur scène, c'est le vieux pote qu'on retrouve, et tant pis s'il raconte encore une fois sa même anecdote, on rira parce que le plaisir d'être en sa compagnie se suffit à lui même. Hansi, et c'est là la source de son charisme, provoque précisément cet effet là. Son charisme simple et sa bonhomie bienveillante – et une performance vocale parfaite – accompagnés d'un public et d'un groupe de bonne humeur feront toujours d'un de leur concert un moment intense et convivial – quelle que soit, au final, la playlist.
Comme bien souvent, une fois sur le trottoir, on entend une phrase revenir avec insistance dans la bouche des fans :
« bordel, j'ai plus de voix »
. Eh oui : Blind Guardian ne doit pas être seulement contemplé, il doit être chanté. Et tant mieux si à chaque concert on répète en boucle le refrain de "Valhalla" durant cinq minutes, si on s'égosille sur "Imaginations", si on connaît toutes les paroles de "Nightfall" ou aucune de "Wheel Of Time" – l'essentiel est de gueuler, une bière à la main, un sourire con sur la tronche, conscient que le gars d'à côté qui transpire et sent mauvais a le même sur le visage. Allez, gueulez avec moi : «
Mirror, Mirror on the wall, True hope lies beyond the coast...
»
Blind Guardian : l'album photo de Silverbard
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