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CHRONIQUE PAR ...
Djentleman
le 10 juin 2015
SETLIST
Parkway Drive
Wild Eyes
Carrion
Karma
Dark Days
Idols And Anchors
Vice Grip (New Song)
Deliver Me
Sleepwalker
Dead Man's Chest
Romance Is Dead
Bulls On Parade (Rage Against The Machine cover)
Swing
Rappel:
Home Is For The Heartless
Betraying The Martyrs
Liberate Me Ex Inferis
Because Of You
Man Made Disaster
Where The Worlds End
Love Lost
Let It Go (Disney's Frozen main song)
Life Is Precious
Legends Never Die
AFFILIÉ
Parkway Drive
Cabaret Sauvage
(18 décembre 2014)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2009)
Hellfest (Clisson)
(22 juin 2013)
Parkway Drive
+
Betraying The Martyrs
09 juin 2015 - Lille - Aéronef
L’été approchant à grands pas, c’est également la période des concerts et festivals qui commence à se
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r ! A moins de deux semaines de la fête de la musique, c’est un gros morceau – si ce n’est un des piliers – du metalcore qui vient nous rendre visite à l’Aéronef de Lille, accompagné par les parisiens de Betraying The Martyrs, qui font maintenant partie intégrante du décor de la scène locale, avec une sérieuse tendance à s’infiltrer un peu partout où ils peuvent.
Sur la place, le début est annoncé à 20 heures, donc le concert devrait commencer dans la demi-heure qui suit. 20heures50, les Parisiens entre sur scène. Foutage de gueule. Enfin, on a beau dire ce qu’on veut sur Betraying The Martyrs, leur comportement en privé ou hors scène peut être discutable, mais dès qu’ils mettent un pied sur les planches, c’est tout autre chose. Car les gars assurent le show malgré tout. Rien d’extraordinaire bien évidemment, ça n’est pas transcendant sinon ça se saurait, mais ce n’est pas mauvais du tout, loin de là, hormis les horribles voix claires que même le public reprend en chœur sur des titres comme "Let It Go" et "Legends Never Die" et quelques passages black un peu trop brouillon. Le public aurait plutôt du se concentrer sur les moments opportuns pour se livrer à du 2-step au lieu de le faire à n’importe quel moment (merci le chanteur). Bref, tout juste ce qu’il faut pour chauffer la salle, dans une ambiance bon enfant. L’entrée avant le plat, l’échauffement avant le match, les préliminaires avant l’acte. Le problème avec Betraying The Martyrs c’est que, à force de saisir toutes les opportunités qui se présentent à eux et d’écumer toutes les salles, on a tendance à retomber sur eux maintes et maintes fois. J’ai d’ailleurs appris récemment qu’ils faisaient un remplacement au Graspop à la fin du mois de juin, et en parcourant le fascicule du festival de Dour, je suis encore tombé sur leur nom. Quand je vous dis qu’ils sautent sur tout ce qui bouge. Du coup, ça devient comme le Quick’n’Toast qui fait plaisir de temps en temps parce qu’on a une dalle de malade, le match de bas de tableau de Ligue 1 un vendredi soir, faute de Premier League anglaise, ou le plan cul qu’on rappelle faute de projets plus intéressants. C’est bien certes, mais ça ne nous envoie pas au septième ciel, surtout quand le chanteur nous montre ses fesses entre deux chansons. Alors, disons que Betraying The Martyrs remplit son taf avec de très bons breakdowns ravageurs aidés par d’excellents bassdrops sur à peu près tous les titres. Mais il ne peut pas prétendre à une autre place qu’un amuse-gueule ou une mise en bouche avec des guitares aussi peu audibles. Surtout quand on voit ce que nous réserve la suite du menu avoisinant la vingtaine d’euros.
Après un peu plus d’une demi-heure de set, les gens de la capitale sortent, sans que le public ne demande de rappel. Et c’est normal, ce n’est pas la tête d’affiche (le seront-ils un jour d’ailleurs ?). Venu tout droit de l’extrême côte-est de l’Australie, voici l’heure du groupe qui échappe au look stéréotypé de surfeur, plus connu sous le nom de Parkway Drive. Quatre albums au compteur dont les merveilles
Killing With A Smile
et
Horizons
. A quelle sauce allons-nous être mangés ce soir ? J’ai envie de dire une sauce qui mélange le piquant et la douceur. Si elle existe, c’est clairement celle-là qui est servie ce soir. Quelques notes après le début de "Wild Eyes" le public chante déjà en chœur, et rend obsolète Winston McCall, qui a l’air d’apprécier cette vigueur. Et elle ne va pas s’éteindre de sitôt. "Carrion" a le même effet sur le public. On croirait même que c’est lui qui l’a enfanté. Et que dire du tube "Idols And Anchors" ? On ne peut qu’admirer la cohésion parfaite. Sur des titres comme "Karma", la dévastratrice "Sleepwalker" ou les deux anciennes "Dead Man’s Chest" et "Romance Is Dead" (unique piste de l’album
Killing With A Smile
) on assiste à un déchainement de violence inouïe, faisant possiblement concurrence à un concert de Cannibal Corpse. Le pit s’élargit, se rétrécit, change d’endroit, de structures, de forme. C’est du grand n’importe quoi ! Un peu comme un cheveu sur la soupe, une sorte d’OVNI, Winston nous propose le titre inédit "Vice Grip", qu’il avoue jouer pour la première fois en live. Résultat très mitigé. Non seulement cela casse nettement l’intensité du show, mais peu de gens semblent adhérer à cette dernière. Personne ne bougeait, le public semble dubitatif, perplexe, et quelques audacieux clamaient les paroles qu’ils semblaient déjà plus ou moins connaitre (preuve que les groupies n’étaient pas que pour le groupe précédent). A la limite, Betraying The Martyrs aurait pu s’en charger, ça n’aurait pas été déplaisant. Bref, c’est tout le contraire de l’effet produit par la reprise de "Bulls On Parade" de Rage Against The Machine. Un petit rappel sera fourni avec "Home Is For The Heartless" pendant laquelle un spectateur sera pris d’un malaise assez troublant. On ne saura jamais si c’était dû à son activité intense durant tout le long des cinquante minutes de set de Parkway, à la chaleur, ou au jeu de lumière qui rendrait n’importe qui épileptique. On sort quand même avec un petit goût d’amertume devant « l’oubli » de la chanson "Boneyards", qui aurait vraiment pu remplacer « Vice Grip ». Hormis cela, une prestation de haut vol. Mais on ne s’attendait pas à moins de leur part.
Pour finir, après être parti sur des bases assez médiocres, ce concert dégageait quand même une très belle ambiance qui fait plaisir à partager et une intensité comme rarement j’ai pu en voir. On regrette juste que la salle de l’Aéronef ne soit pas la mieux adaptée pour ce style de musique – peut-être à cause des plafonds trop hauts, et le fait qu’une bonne vingtaine de personnes aient été victimes d’un pickpocket qui aura plus que rentabilisé sa place.
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