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CHRONIQUE PAR ...
Djentleman
le 03 octobre 2015
SETLIST
Northlane
Obelisk
Rot
Soma
Quantum Flux
Genesis
Scarab
Dream Awake
Dispossession
Masquerade
AFFILIÉ
Volumes
VK Concerts - Molenbeek
(10 septembre 2016)
Northlane
+
Volumes
+
The Acacia Strain
+
Hellions
03 octobre 2015 - Anvers - Trix
Le Trix d’Anvers accueille, comme à son habitude, une affiche à faire pâlir bon nombre de salles de concerts parisiennes. Organisé une fois de plus par HeartBreakTunes, on ne saurait vraiment définir qui est la tête d’affiche ici. En fait si, puisqu’il s’agit tout de même de la tournée de promotion du dernier album de Northlane, intitulé
Node
. Mais ce n’est pas faire insulte à Northlane de dire que Volumes et The Acacia Strain auraient très bien pu le remplacer ! En tout cas, cette soirée s’annonce assez folle avec trois monstres du metal progressif actuel.
C’est assez logique quand on y réfléchit bien, car ce sont les brutes américaines de
The Acacia Strain
qui entrent en piste. Et là, ce n’est pas le même délire. Le son est impeccable, notamment grâce au guitariste et sa huit cordes qui procurent un timbre surpuissant et plein de lourdeur mais aussi de groove. Kevin Boutot est maître total de ses fûts qu’il frappe avec une vigueur et une dextérité démentielles. Le côté hardcore ressort suffisamment, aussi bien dans l’esprit que dans la musique, pour que le public sorte de ses gonds et se déchaîne pendant les breakdowns, malgré les nombreuses tentatives infructueuses de lancement de circle pit de la part de Vincent Bennett (ainsi que les deux litres d’eau envoyés sur le public). Ce qui n’a pas raté par contre, c’est le cassage de nez sur un des premiers excès de furie du public. Tension latente qui se conclura par quelques doigts d’honneur. Cette tendance au non-respect – d’une minorité certes – a une grande tendance à devenir redondant depuis un moment dans le milieu core, et cela en devient écœurant. Des gens à clairement bannir, qui n’ont strictement rien à faire dans une salle de concert. Mais si les éminentes instances du football n’ont pas réussi à résoudre ce problème, qu’attendre réellement du ministère de la culture ? Ceci dit, cela ne doit pas masquer la performance remarquable et carrée du quatuor aussie qui s'arrête aussi brutalement que leur musique ne l’était, au bout de trente minutes.
A la reprise, on assiste à un changement de décor total : sortez-moi ces coreux que je ne saurais voir, et mettez moi ces djenteux qui se cachaient dans l’ombre. Exit les casquettes cachant les cheveux courts voire les crânes rasés, les t-shirts grimés d’insultes, les shorts, et les tennis, bonjour les chemises, les lunettes et les cheveux longs. C’est cliché, mais c’est exactement ce qui s’est passé, et ce n’est pas plus mal après tout. Ce sont les Californiens de
Volumes
qui viennent nous livrer un set d’une grande qualité. Seul petit bémol que l’on ressent dès les premiers instants, la trop grande présence de la basse, au détriment de la guitare, malgré quelques réglages progressifs durant la durée du show. Cela a au moins le mérite de venir fortifier le choix judicieux du nom du groupe. Gus Farias et Michael Barr forment un duo de frontmen parfaitement complémentaire, alliant vigueur et fantaisie, notamment quand l’un s’accroche au rebord du plafond pour y faire le koala ou quand l’autre vient ouvrir un mosh-pit dans la fosse. Un mosh-pit sur du Volumes ? En réalité pas vraiment, car l’audacieux qui a tenté de le faire au tout début, s’est vautré (bien fait pour lui) avant de se rendre compte que cela n’avait pas vraiment sa place ici. Non, le mosh-pit a plutôt été ouvert pour. . . un pogo ! Et oui, ça existe encore, et ce n’était pas forcément pendant la prestation d’un tel groupe que je m’attendais à en revoir. L’excellente "Edge Of The Earth" sera bien évidemment interprétée (un grand bravo pour la justesse des voix claires sur les refrains au passage) avant de conclure par un "Wormholes" totalement sauvage avec ses breakdowns à outrance et monstrueuse en live ! LA grosse claque de la soirée.
Et quand y en a plus, y en a encore. Entrée en scène de la VRAIE tête d’affiche. Vous m’avez compris, les précédentes n’étaient pas en plastique, mais après tout, ça reste la tournée promotionnelle de
Northlane
. Immédiatement, on est mis dans le contexte
Node
avec ces lumières rose/violettes couvrant la pochette du dernier rejeton des Australiens, ce qui donne une ambiance chaude et énergique mais à la fois calme et reposante. Une parfaite promotion pour le coup. Ce qui est étonnant en revanche, c’est que seulement trois chansons de cet opus seront jouées, "Obelisk", "Rot", et "Soma". Et à la suite s’il vous plaît. Comme pour mieux s’en débarrasser et pouvoir passer à l’album
Singularity
. Pas moins de cinq chansons seront interprétées avant de jouer "Dispossession" du premier skeud
Discoveries
. Bizarre. Bref, en dehors de ce set quelque peu incohérent avec le contexte, Northlane remplit parfaitement son rôle de headline ! Le néo-frontman Marcus Bridge nous gratifie de son impressionnant panel, qu’il dompte parfaitement de bout en bout. Aucune fausse note, et une énergie débordante et communicative. Le public lui piquant la vedette sur les passages claire ou a capella repris à l’unisson comme s’il en était partie intégrante. Et soudain, les spectateurs sont hagards, croient avoir mal compris. Au bout de six chansons, la formation annonce qu’elle n’a plus le temps que pour deux titres. Finalement ils en ajouteront une troisième pour arriver au seuil des 40 minutes. MAIS BORDEL QUE C’EST COURT POUR UNE TÊTE D’AFFICHE. C’est limite inacceptable et ça vient donner un sentiment de frustration auquel on ne s’attendait pas du tout. Les «
We Want More !
» n'y changeront rien. Clap de fin.
Que retenir de cette soirée « tête d’affiche » ? Le nez cassé ? Le jeu de lumières à rendre épileptique ? Le set final trop court ? Non, absolument pas, à moins d’être totalement nihiliste ou misanthrope. Ce qu’il faut vraiment avoir en tête, c’est le fait que sur les quatre groupes en présence, trois sont des monstres de la scène prog/tech actuelles, et qu’ils ont livré un show sans faille. En même temps, au Trix d'Anvers, on est rarement déçu à ce niveau, et ce n'est pas prêt de s'arrêter de sitôt.
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