CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 13 décembre 2016




SETLIST

Amon Amarth

The Pursuit of Vikings
As Loke Falls
First Kill
The Way of Vikings
At Dawn's First Light
Ravens Cry
Cry of the Black Birds
Deceiver of the Gods
On a Sea of Blood
Destroyer of the Universe
Death in Fire
One Thousand Burning Arrows
Father of the Wolf
Runes to My Memory
War of the Gods

Rappel
Raise Your Horns
Guardians of Asgaard

Rappel 2
Twilight of the Thunder God
Outro

Testament

Brotherhood of the Snake
Rise Up
The Pale King
Disciples of the Watch
The New Order
Dark Roots of Earth
Stronghold
Into the Pit
Over the Wall
The Formation of Damnation

Grand Magus

I, The Jury
Sword of the Ocean
Varangian
Steel Versus Steel
Iron Will
Like the Oar Strikes the Water
Hammer of the North

AFFILIÉ

Grand Magus
Paris - Le Divan Du Monde
(18 mars 2014)
Summer Breeze 2009 (Dinkelsbühl)
(13 août 2009)

Amon Amarth
Paris - Olympia
(18 novembre 2013)
Marseille - Espace Julien
(06 octobre 2007)
Clisson - Hellfest
(23 juin 2007)
Paris - Trabendo
(10 mars 2009)
Summer Breeze 2009 (Dinkelsbühl)
(14 août 2009)
Bruguieres - le Bascala (Toulouse)
(29 octobre 2011)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2016)
Tournée
(07 avril 2017)

Testament
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2008)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2013)
Hellfest (Clisson)
(17 juin 2016)

07 novembre 2016 - Casino de Paris - Paris


Grand_Magus_-_Amon_Amarth_-_Testament_Casino_de_Paris_-_Paris_20161107

On était lundi. Il faisait froid sur Paris et pourtant en ce 7 novembre le cœur des metalleux brulait de la flamme de la passion viking ! Rien ne pouvait les arrêter pour voir les Suédois d’Amon Amarth et surtout pas le personnel du Casino de Paris, complètement dépassé par l’événement. Il faut dire que la salle n’est pas habituée à accueillir des concerts de metal. Alors, quand une horde de barbus aux cheveux longs se ruent au bar après le set de Grand Magus ou de Testament, les pauvres sortent tant bien que mal des caisses de canettes de 1664 servis à la va-vite alors que la foule s’amoncelle. Bref, le Casino de Paris tout comme les spectateurs présents se souviendront longtemps de cette soirée.

Car celle-ci fut riche en spectacle. Tout d’abord, c’est aux Suédois de Grand Magus d’entamer la soirée. Le public, assez peu nombreux pour le moment, profite d’un spectacle carré avec un Janne « JB » Christoffersson poussant régulièrement son monde à chanter. Les gars sont carrés, les rythmiques efficaces et la sobriété de l’ensemble permet de bien apprécier les compositions. D’ailleurs, le groupe ne se focalisera pas sur les albums les plus récents, préférant privilégier l’efficacité avec Iron Will et Hammer of The North. Ce sera d'ailleurs ce dernier morceau, "Hammer of The North", qui clôturera le concert avec un JB conduisant le public à chanter longuement avec lui. Une bonne mise en bouche.
Avant d’entrer dans le feu de l’action, il faudra patienter avec les gros malades de Testament. Proposant un thrash dense propre à briser l’ensemble des nuques du public, les Américains commenceront d’entrée de jeu avec un "Brotherhood of The Snake" très efficace. Les metalleux croulent sous la folie furieuse des riffs, que ce soient ceux des albums plus récents (Brotherhood of the Snake et Dark Roots of the Earth), ou ceux plus ancien comme The New Older bien mis en avant ce soir. Et si les riffs pleuvent, le public peut aussi se délecter du jeu de scène avec un Steve Di Giorgio hallucinant de maîtrise, enchaînant les blagues avec les autres musiciens, tout en jouant avec une classe et une facilité déconcertantes. A côté, Gene Hoglan martelle ses fûts alors que les lumières flashent régulièrement la fosse. Pendant ce temps, si Chuck Billy hurlera et imitera avec son micro une bonne partie des soli, Alex Skolnick lui se permettra de se vautrer lamentablement dans le public pendant "The Pale King". Pour le reste, rien à dire, le gars gère fort bien sa guitare. Les titres s’enchaînent et les Américains achèveront leur set avec la très efficace "The Formation of Damnation" pour laisser ensuite les metalleux reprendre une bière avant LE grand show.
Parce que voir Amon Amarth en salle, c’est un véritable show, avec un budget costumes, figurants et effets spéciaux. Sur une intro absolument épique, les Suédois débarquent, la batterie reposant bien en hauteur sur scène, trônant au-dessus d’un casque de viking géant. Et les hostilités commencent avec "The Pursuit of Vikings", un début bien lourd pour le concert. Viennent ensuite l’immanquable "As Loke Falls", puis le premier titre de Jomsviking, très à l’honneur ce soir, et "First Kill". Pour l’instant, rien d’étonnant, le public est à fond reprenant tous les refrains, headbanguant ou s’amusant dans le pit tandis que Johan Hegg growle et toise les metalleux présents. Bref, tout va bien. Jusqu’à ce que sonnent les premières notes de "The Way of Vikings" et que débarquent sur scène des guerriers se battant à l’épée pour le plus grand plaisir du public.
Après cette petite surprise, le groupe enchaînera les titres, tous plus efficaces les uns que les autres, porté par un public en transe et une ambiance de feu. Régulièrement, des figurants viendront sur scène : que ce soient des porteurs de lances pour "Deceiver of the Gods", deux archers pour "One Thousand Burning Arrows" ou encore l’apparition de Loki après un faux éclair sur le début de "Father of The Wolf". Bref, tout est bon pour en mettre plein la vue au public. Et les gars maîtrisent leur sujet, changeant aussi régulièrement de back drop et d’atmosphère, tout en proposant en grande partie des titres récents qui passent très bien en live. Après un premier rappel ayant permis à Johan Hegg de lever une corne énorme sur "Raise Your Horns", le second lui achève le public. Car c’est sur "Twilight of The Thunder God" qu’un énorme dragon débarque sur scène et que le chanteur se saisit d’un gigantesque marteau pour l’affronter. Oui c’est cheap, mais c’est assumé jusqu’au bout et ça fait plaisir à voir !


Alors que dire après une telle soirée ? Qu’on en pris plein la gueule avec d’excellentes premières parties tout d’abord, mais surtout grâce à un show spectaculaire de la part d’Amon Amarth. Les Suédois ont encore une fois mis le paquet sur scène et si leur dernier album n’est probablement pas leur meilleur, les morceaux passent bien en live et, surtout, donnent une bonne occasion d’en prendre plein les mirettes. Vous reprendrez bien une bonne rasade d’epicness ?

Album photo Grand Magus : Das Silverfoto
Album photo Testament : Das Silverfoto
Album photo Amon Amarth : Das Silverfoto

Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.


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