CHRONIQUE PAR ...
Beren
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
3/20
LINE UP
-Veronica Sevostjanova
(chant)
-Kirill Novikov
(guitare)
-Andrey Grishin
(claviers)
-Igor Reshetnikov
(basse)
-Alexander Gubko
(batterie)
TRACKLIST
1)Song for the Dead King
2)Prayer
3)Queen of Snows
4)Treasure Hunter
5)Sentinel
6)Wanderer
7)Midnight
8)On the Pier
DISCOGRAPHIE
Lorsque j'ai enfourné le CD dans le mange-disques, je partais a priori d'un assez bon sentiment: une chanteuse à la croisée des chemins de Nightwish et d'Epica, un power/heavy metal symphonique de qualité, tels étaient les descriptifs accompagnant le disque promo. Hé, n'y a-t-il pas une coquille qui s'est glissée là, par hasard?
The Aerium, en plus d'avoir un nom ridicule, se permet d'envoyer à des labels leur "oeuvre", empreinte d'une telle musicalité qu'elle en ferait se terrer dans son trou Tuomas Holopainen, puisque ces gugusses se permettent la comparaison avec Nightwish. En fait, The Aerium est le parfait groupe pour vos soirées dîner de cons. Doté d'un organe de qualité tout sauf supérieure, la chanteuse ferait presque passer Angela Gossow pour Sharon Den Adel, c'est peu dire. Mais encore, s'il n'y avait qu'elle, ce ne serait après tout qu'une faute de goût dispensable.
Mais à vrai dire, de mémoire de chroniqueur, je n'ai jamais entendu pareille dissonance et pareille inexpérience musicale pour un groupe labellisé. Tout est ici sous-produit, parfois en dessous même de ce que pourrait enregistrer tonton Raymond dans son garage à Trifouillis-les-Oies. A vrai dire, j'ai bien envie de faire concourir Song For The Dead King pour les Blague-Awards 2005. Pour l'instant, ils sont en pôle position! Des riffs de guitare nullissimes, avec des temps de latence entre chaque accord inimaginables, une batterie réglée sur deux BPM, une basse linéaire, des claviers über-Bontempi, un chant lyrique killer de nerf auditif, voilà résumés les défauts de ce groupe hors du commun, en effet. Je n'aurais jamais osé signer un tel groupe, mais le mal est fait. Et c'est cela qui est hors du commun.
"Song For The Dead King" ne mérite pas une chronique plus longue, tant le disque vous gâche une belle journée démarrée sur les chapeaux de roues. Tout juste bon à caler un meuble, et encore: la pochette n'est même pas belle.