CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
9/20
LINE UP
-Michael Eden
(chant)
-Thorsten Koehne
(guitare)
-Ferdy Doemberg
(claviers)
-Paul Logue
(basse)
-Pete Newdeck
(batterie)
TRACKLIST
1)Book Of Life...
2)Judgement Day
3)Eyes Of The World
4)Stronger Than The Flame
5)The Voice Inside
6)After The Love Is Gone
7)Fly Away
8)What Are You Waiting For
9)Eden's Curse
10)Don't Bring Me Down
11)Heaven Touch Me
12)The Bruce (Intro)
13)Fallen King
14)We All Die Young
DISCOGRAPHIE
Formé sous la houlette du manager Carsten Schulz (le chanteur d'Evidence One), Eden's Curse est, comme son nom l'indique, le groupe du chanteur Michael Eden. Encore un album de hard rock, aux refrains vaguement FM, le type de produit prêt à sortir chez AFM, rien de nouveau à l'horizon. Parmi les musiciens de Eden's Curse, on retrouve Pete Newdeck à la batterie qui a déjà joué pour Paul Di'Anno, ainsi que Ferdy Doernberg, le claviériste d'Axel Rudi Pell, Uli Jon Roth et de Rough Silk.
Que ce soit la production « à l'allemande », assurée par l'inévitable Dennis Ward (Pink Cream 69), l'enchaînement infini de mid-tempos avec gros riffs hard rock et chœurs « FM » ou la pochette hyper stéréotypée, Eden's Curse ressemble comme deux gouttes d'eau à du Evidence One... incroyable le nombre de groupes dans ce style qui se forment en ce moment. A croire que le speed mélodique a été dépassé sur sa droite. Quelques « stars » ont été invités pour assurer les choeurs : David Readman, Doogie White et toujours Carsten Schulz.
La voix de Michael Eden rappelle régulièrement Michael Vescera (oui, le gars qui se sapait en cycliste sur scène avec Yngwie Malmsteen) dans certaines de ses intonations les plus agressives, à un point tel que ça en devient agaçant. Les solos de guitare sont vaguement néo-classiques justement, avec parfois quelques échanges avec les synthés (sur "Fly Away"). Si le professionnalisme des musiciens n'est pas à démontrer, l'absence totale d'originalité, de personnalité et d'intérêt de cette galette l'emporte sur la qualité des compositions pourtant réelle... oui, c'est bien écrit, bien réalisé mais extrêmement plat.
Seuls les amateurs sauront y déceler un quelconque intérêt j'imagine, en espérant pour eux qu'ils n'ont pas écouté avant les dix autres disques dans le même style sortis pour ce mois de décembre 2007.