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CHRONIQUE PAR ...

18
[MäelströM]
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Loïc Bodson
(chant+guitare)

-Gaël Bertrand
(basse)

-Gaëtan Libertiaux
(batterie)

TRACKLIST

1)Slow Club
2)Grand Jumble Army
3)Cleo
4)Lo
5)Bang On the Motorcade
6)Love the Bomb
7)Beyond The Satellites
8)Get Down To Work
9)Bad Film Outtake
10)The Things You Wanna Have…
11)Europe Slump
12)+Lo [Live]
13)+Cleo [Live]
14)+Love Forever Knows [Live]

DISCOGRAPHIE

Slow Club (2007)

Flexa Lyndo - Slow Club
(2007) - pop electro Synth-Pop Urbaine - Label : At(h)ome 62 TV Records



Sorti initialement en 2005, l’album de Flexa Lyndo paraît aujourd’hui en France ajusté et recalibré, agrémenté de trois bonus Live. Groupe de pop/rock belge apparu avant Girls In Hawaii sur le même label, les Flexa Lyndo n’ont pourtant pas eu le succès de leurs petits frères – alors qu’une frange sévère ira jusqu’à dire que les Girls ne furent que le versant commercial de la pop/rock initiée par le groupe qui nous occupe aujourd’hui. Ce serait comparer deux groupes devenus bien différents…

Une musique typiquement actuelle, flirtant avec le parallèle (évident) qui fut déjà fait avec Kid A de Radiohead. Pas que la musique en elle-même y ressemble – simplement que le Slow Club de Flexa Lyndo s’inscrit dans la veine « progressiste » de ce type d’albums : musique moderne, sonorités urbaines, par moments presque industrielles notamment sur toute la partie intérieure du disque, de "Lo" à "Get Down To Work" en passant par le techno-magique "Behind The Satellites" – 20’ qui doivent d’ailleurs être le passage le plus savoureux de cet album calme mais surprenant. «Travaillé & sophistiqué», Slow Club porte admirablement son nom.

Hormis ce postulat qui se ressent principalement par la production et le traitement, la musique, quant à elle, reste synth-pop à tous les étages ! Le chemin pavé de douceur n’a désormais plus de rock que le nom (et la formation). La modern-music de Flexa Lyndo est un séduisant croisement entre un Belle & Cranberries synthétique et de l’electronica soft, drum’without’bass à la Air. Ajoutons un peu de dEUS ou de Placebo en plus cool (ou en plus récent, au choix) pour le côté rock - Flexa Lyndo s’est orienté vers une démarche indéniablement cool, et les titres plus rentre-dedans ne sont ici pas les plus réussis.

Il faut avouer que certains morceaux font tellement pop qu’ils deviennent un peu gênants à écouter sérieusement sans se mettre à chanter autre chose. L’entrée en matière qu’est "Slow Club" s’approche tellement du "Un Autre Monde" de Téléphone qu’elle n’aide pas particulièrement à l’immersion dans l’ambiance bien spécifique qu’a tissée le groupe sur cet album. Plus tard, le très moyen "The Things You Wanna Have (but you don’t have it)" crée la même impression avec ses « Padam-padam » étrangement ressemblants à "Sur la Route" (et même son « Killing me softly! »).

Car tout autour viennent déjà les détracteurs qui trouvent que ce Slow Club est trop mou, lent et monotone. Certes il l’est, Flexa Lyndo a juste pris un virage à 90° et a quelque peu retourné sa veste pour fournir un album dit « d’ambiance », sans énervement vain, qui laissera sur leur faim tous ceux qui désiraient y trouver des compositions rock, des hymnes fédérateurs et autres morceaux de bravoure. Même les trois pistes Live ajoutées à la fin (qui cassent consciencieusement tout le charme de "Europe Slump", splendide terminaison) poursuivent le chemin langoureux pris durant 42’ et ne viendront pas vous faire sauter sur le beat.


Est-ce que cela fait de Slow Club un mauvais album ? Un concept raté ? Du tout ! Ce n’est simplement pas encore assez abouti pour qu’on se laisse séduire par la démarche intelligente de modernisme de Flexa Lyndo. Si vous aimez l’electronica douce et urbaine, la direction entrevue par le groupe donne envie de découvrir ce qu’il pourra en faire à l’avenir. Un bon (mais insuffisant) album de transition…


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