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CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18/20

LINE UP

-Mephistopheles
(guitare+chant+basse)

-Baalberith
(guitare)

-Kerberos
(batterie)

-Dr. Faustus
(claviers)

TRACKLIST

1)Moonlight Serenade
2)Of Demons And Witches Part I
3)Baphomet (In The Name Of ...)
4)Reach The Jewels Gleam
5)Of Demons And Witches Part II
6)Dressed In Mourning
7)The Horned Serpent
8)Crucify The Lambs Of Christ
9)Deny Thy Philosophy
10)Nailed Upon A Cross
11)Ode To The Horned Majesty
12)Tear the Crown of Thorns

DISCOGRAPHIE

Blasphemy (1998)
Demigod (2002)

Ninnghizhidda - Blasphemy




Ninnghizhidda n’a pas choisi la simplicité avec ce nom, puisqu’il faut déjà vingt minutes pour trouver le site du groupe sur Internet si on ne se souvient pas bien de l’orthographe. Toujours est-il que le quatuor né en 1997 en Allemagne avec la démo de 6 titres The Horned Serpent prend son nom de la mythologie babylonienne "Ningirsu" (-2700 av JC), Dieu gardant l’arbre sacré des sumériens. L’album Blasphemy sort en 1998 sous le label Invasion Records.

La première impression (très bonne) qui émane de cet album dès la première écoute, c’est un death/black très mélodique et racé, lourd et puissant. Je suis toujours impressionné par la qualité des mélodies, qui ne cessent de guider les compositions de ce groupe, empruntes d’une touche purement épique ; toujours est-il que ces mélodies s’enchaînent dans chaque titre, ressemblant à des hymnes et restent longtemps dans la mémoire, donnant une nouvelle fois envie d’écouter les onze titres, tous aussi bons les uns que les autres. La composition de chaque titre a été mûrie et élaborée de manière à ne jamais tomber dans la monotonie ou dans des clichés de morceaux progressifs. Ninnghizhidda privilégie la puissance et trouve la transition ou le refrain qui relance le morceau dans les méandres lourds, rapides et mélodiques du death/black. Les grosses rythmiques enfoncent le clou avec un son bien gras et death.

La richesse de Blasphemy trouve ses origines dans la diversité des styles abordés et leur mélange très réussi, donnant à chaque composition une unicité ainsi qu’une puissance jouissive et une crédibilité dans leur enchaînement tout au long de l’œuvre. Les titres ont toujours une dimension s’apparentant au black metal, avec des intros très Norvégiennes comme "Of Demons & Witches Part 1". Franchement je crois que tous pourront trouver cet album original, même si ce n’est pas du "jamais entendu". D’ailleurs les vocaux utilisés sont encore un atout de cet album puisqu’ils complètent la lourdeur et la présence démoniaque déjà présent musicalement ou quelques vocaux féminins soutiennent l’ambiance macabre, comme sur "Moonlight Serenade" par exemple. N’oublions pas la voix bien dans les profondeurs death couplée d’une voix black (réalisée par le vocaliste de Tsatthoggua Nort Wind) pour la puissance et la dimension infernale.

Enfin… gros coup de cœur pour "Of Demons & Witches Part 1", "The Horned Serpent" et "Deny Thy Philosophy" qui sont tout simplement géniaux, avec une technique aux claviers monstrueuse (j’aime bien les claviers). "Of Demons & Witches Part 1": très bonne intro black, voix death et féminine, aucun repos, tout s’enchaîne dans la douleur et le non-repos de l’âme. Ca donne envie de retourner à l’époque de la chasse aux sorcières… "The Horned Serpent" : le meilleur titre. Dès l’intro c’est gros, on est enfoncé direct sous terre jusqu’en Enfer à coup de cloches démoniaques et de grosses rythmiques. Il suffit de fermer les yeux sur ce titre pour sentir cette ambiance étrange, envoûtée et occulte que beaucoup de groupes ont du mal à faire passer. "Deny Thy Philosophy" : ça commence par un son électro, qui disparaît vite sous une envolée de piano époustouflante. Point de vue ambiance, ce titre alterne entre les mondes souterrains et le ciel, entre la pesanteur infernale et l’accomplissement du beau. Soli, voix féminines, gros tambours… tout ça au service du reniement de la philosophie. Vraiment inspiré !


Pour résumer, ce disque est pour les adorateurs de musique inspirée, au gros son, ultra mélodique et rentre-dedans. Quand un Dimmu Borgir rencontre un Mystic Circle avec une envie de tout écraser… Attention, j’ai entendu dire que la première édition était sold-out, alors pour le plaisir des sens, leur nouveau label Displeased Records sort la re-release de cette œuvre avec un bonus, pour ceux qui ont découvert le groupe avec l’album 2002 Demigod (excellent par ailleurs).


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