CHRONIQUE PAR ...
Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
15/20
LINE UP
-Jonny Lindqvist
(chant)
-Fredrik Mannberg
(guitare)
-Nils Norberg
(guitare))
-Nils Eriksson
(basse)
-Owe Lingvall
(batterie)
TRACKLIST
1)Call Out To The World
2)Never Again
3)Not The Only
4)Tell Me
5)Not Like You
6)Leave Me Alone
7)Till I Come Alive
8)Strong Enough
9)Me
10)Pain And Pleasure
DISCOGRAPHIE
Le groupe suédois en est déjà à son huitième album, d’où son titre empreint de mysticisme. Après quelques changements de style et malgré quelques remaniements de line-up, Nocturnal Rites est devenu un groupe respecté par tous, mais dont la notoriété n’a pas encore atteint le niveau de celle de combos comme Gamma Ray, ou a fortiori de Nightwish, pour qui Nocturnal Rites fait toujours office de guest en tournée. Voilà peut-être pourquoi la musique s’allège avec les années…
Nocturnal Rites intègre de façon plus flagrante le hard-rock à son heavy-metal, et rend encore plus catchy les hits qu’il a l’habitude de produire depuis Tales Of Mistery And Imagination. Longueur des morceaux standardisée, holà sur les soli, batterie amputée d’une grosse caisse, refrains simplifiés, claviers omniprésents, The 8th Sin ne fait pas de détour et vise à attraper l’auditeur dès la première écoute. "Never Again", "Till I Come Alive" ou "Not The Only", tubesques, s’avèrent à cet effet redoutables. Difficile de s’imaginer que le groupe officiait jadis dans le death-metal…
L’excellent chanteur Jonny Landqvist est dans son élément, cela se sent, dans ce metal ultra-mélodique. Avec un léger grain dans la voix, son chant sert à merveille les agressifs "Not Like You" et "Strong Enough", mais aussi les titres mid-tempo les plus enjoués. Quoiqu’il arrive, il sait sortir au moment opportun la mélodie qui tue. La ballade intimiste piano / voix "Me", belle à faire pleurer le jury de La Nouvelle Star, est taillée sur mesure à sa voix sensuelle. On aurait cependant apprécié davantage de modulation dans l’ensemble du disque, tant l’introduction de "Till I Come Alive" laisse entrevoir en lui un Geoff Tate qui s’ignore. Les guitaristes Fredrik Mannberg et Nils Norberg, eux, se sont reconvertis en machines à riffs. Les soli se font rares et courts, et laissent tomber le shred de la bonne époque. Seul "Call Out To The World" possède les leads si entraînants caractéristiques du « vieux » Nocturnal Rites.
Mais The 8th Sin, s’il ne met pas autant à l’épreuve les capacités techniques des musiciens, reste metal. Qui peut le plus peut le moins, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe nous pond à nouveau un disque hyper efficace, quasiment sans fautes. Sans originalité aucune, mais produit et arrangé d’une main de maître, The 8th Sin enfonce le clou et installe Nocturnal Rites parmi les meilleurs groupes du genre.