CHRONIQUE PAR ...
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
12/20
LINE UP
-Chris G
(chant)
-James Quested
(guitare+claviers+basse)
TRACKLIST
1) August Price
2) Starless
3) Nibelheim
4) Beneath the Cover of Night
DISCOGRAPHIE
Nom : Orphans of Dusk
Genre : Gothic Doom Death
Pays : Australie
Nom de l’album : c’est pas un album, c’est un EP – « Présence de caractères non valides. Veuillez recommencer. » Ah ces machines…
Nom de l’album : Revenant.
Note (de 0 à 20, 0 = Néant, 20 = Paradis). Disons… 12.
Selon le Holy Book of Correct Album Scoring écrit par l’ancien patron du coin, 12 est, je cite : « la note charnière ». Au-dessus de cette note, l’album s’extirpe de la masse. En dessous, il se fond dans l’anonymat, voire irrite l’auditeur. Dans le cas qui nous intéresse, 12 c’est bien, c’est ça. Du doom-death à la nostalgie toute goth et pas du tout désagréable. Il y a bien un morceau qui ne sert pas à grand-chose (le dernier, "Beneath the Cover of Night") et une certaine maladresse dans les transitions, mais les Orphelins du Crépuscule montrent qu’ils ont bien assimilé les règles du jeu. Pesanteur ("Starless"), passages plus agressifs (le début de "Nibelheim" et son orgue tout à fait pertinent), le tout arrosé d’une bonne dose de chant clair (masculin dans ce cas), les sacro-saintes nappes de claviers et les typiques passages acoustiques. L’émotion point par moments (notamment du côté d’ "August Price"), il y a quelques bonnes idées de-ci de-là. Bref, un bon produit pour tout fan de gothic doom-death « chien fou », à savoir un peu maladroit mais spontané. Évidemment, ça demande confirmation, mais on peut y croire. Il FAUT y croire même.
Bienvenue à vous, compatriotes de Lisa Gerrard et Rod Laver. Vous signez ici une entrée en matière crédible, à défaut d’être absolument bandante. Mais chaque chose en son temps. En tout cas, au plaisir de vous écouter sur plus grand format.