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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Vladimir
(tout)

TRACKLIST

1) Famine
2) Burial Shrouds
3) The Earth Breathes Sorrow
4) Like a Spark We Will Vanish into the Darkness
5) In Gray Izbas Ancient Rus' Endures
6) The Snow Shall Fall a Long While

DISCOGRAPHIE


Sivyj Yar - Burial Shrouds
(2015) - post rock black metal post-black - Label : AvantGarde Music



-  Dis-donc, toi t’es jamais content !
-  Hein ?
-  Je cite, extrait de ta chro de From the Dead Villages’ Darkness : « On conseillerait volontiers à son créateur (…) et de travailler la cohérence de ses œuvres ». Bon, il est pas cohérent ce Burial Shrouds ?
-  Si…
-  Hé ben alors ! Pourquoi tu fais encore la gueule ?

 
Un : je ne fais pas la gueule. Burial Shrouds est meilleur que From the Dead Villages’ Darkness. Et effectivement, le dernier travail du sieur Vladimir donne nettement moins la sensation de patchwork que pouvait donner son œuvre précédente, qui était loin d’être à chier, soit dit en passant. Deux : une œuvre cohérente ne rime pas forcément avec chef-d’œuvre, sinon ça se saurait. Et il se trouve que Burial Shrouds ne peut pas être classé dans le groupe des albums d’exception. Voilà pourquoi ce n’est pas un sourire d’oreille à oreille qui illumine mon beau visage d’éphèbe, mais plutôt un petit sourire discret. Genre Mona Lisa, vous voyez. C’est déjà bien. Поминальные холсты est en effet aussi agréable à écouter que sa pochette, représentant des paysannes  (russes, non ?) est agréable à regarder. Vladimir y propose de l’Agalloch avec un chouia de claviers en plus et quelques accords d’un instrument à cordes qu’on supposera être un violon. Pour le reste, on retrouve ce post-black folkisant, fait des mélodies nostalgiques, de longs épanchements mélancoliques des guitares électriques ou acoustiques, selon l’humeur du maître des lieux, qui persiste à chanter dans un registre à la Varg Vikernes, registre que je persiste à trouver moyennement adapté à sa musique.
Néanmoins, la voix est mixée tellement en retrait que la question n’acquiert pas une grande importance, et l’on se plait à rêvasser en écoutant les quatre vrais titres de l’album – plus un intermède. On imagine ainsi sans trop de difficulté les lacs gelés et autres délices glacés de la steppe russe. Que manque-t-il donc à ces draps mortuaires pour nous entraîner plus loin sur le sentier de l’extase ? « Rien » pourront répondre certains tant il est probable que Burial Shrouds pourra ravir une partie non négligeable du public post-black. Pour ma part, il me semble que l’œuvre est encore un peu trop plate pour vraiment être totalement émouvante. Il y manque quelques faits d’armes, quelques passages mémorables ou quelques surprises comme la clôture de "The Snow Shall Fall a Long While" et ses tristes sonorités mélangeant cordes et cuivres qui donnent la chair de poule un peu tard. Ce remarquable passage mis à part, il est d’ailleurs bien difficile de faire ressortir quoi que ce soit du lot.


Sivyj Yar continue à proposer des œuvres plus qu’honnêtes et Burial Shrouds démontre même une progression par rapport au précédent travail de Vladimir. Le post-black proposé y est très plaisant à défaut d’être totalement excitant. Bon nombre d’entre vous devraient pouvoir d’ailleurs y trouver leur compte. Personnellement, j’aimerais entendre encore un supplément de flamme avant de pouvoir sauter au plafond. See you next time !
 



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