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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-François
(chant+guitare)

-Sebastian
(chant+guitare+claviers)

TRACKLIST

1) Wasted Land
2) One Fear and One Goodby
3) Lost Dogs
4)
Starlight in the Ocean
5) Memories
6) Lonesome Child

DISCOGRAPHIE

EP (2015)

(2015) - folk electro pop rock respiration - Label : Autoproduction



Belle et Sébastien, Samson et Dalila, Stone et Charden, Laurel et Hardy, Patrick Topaloff et Sim, Pince-mi et Pince-moi, Heckel et Jeckel, The Papas et The Mamas, Simon et Garfunkel, AC et DC, Florence et les Machines, Kid Creole et les Coconuts, Stone et Charden,  Jeanne et Serge, Soupalognon et Crouton, Dupond et Dupont, Siouxie et les Banshees, Romario et Bebeto… L’imaginaire collectif ajoutera-t-il un nouveau couple à sa grande liste de duos ? Echoes et Waves ? François et Sebastian ? Sebastian et François ?

Il y a quelques semaines, je reçois un message de Sebastian et mon cœur s’accélère. Non… vous n’y êtes pas… pas de relation pour tous à l’horizon. Sebastian, c’est Amphetamin, et Amphetamin c’est le bien – pour les curieux/ignares, voici un lien vers la chronique du dernier album, qui vient de sortir également. Il me demande de chroniquer un EP – assez sobrement intitulé EP… – fruit d’une collaboration avec François, l’ex-leader du groupe White Lodge (que je ne connais pas, autant être clair). Forcément, je dis oui sans réfléchir et forcément ma petite gorge se serre : dans quoi suis-je en train de m’embarquer ? Un rapide examen internetesque de la description du groupe ne me rassure pas forcément : « electro-folk-ambient ». Un terme suffisamment vague pour qu’on ait absolument aucune idée de ce qui va arriver quand on actionnera le bouton « play »…Une vingtaine de jours plus tard, il est temps de faire un bilan de cet EP. Première chose, la moins importante : les étiquettes, c’est de la merde. Un habitué de ce forum aura vraiment du mal à classer cette œuvre dans le sous-genre electro-folk-ambient. Déception ou soulagement, le constat est clair : pas de mélange entre Prodigy, Sol Invictus et Raison d’Être. Echoes and Waves donne dans la pop. Ambient, oui, on plane. Electro, un peu, vu que nos compères ont parsemé leurs compositions de beats non violents conférant un aspect synthétique intéressant à l’ensemble, aspect faisant contrepoids aux guitares acoustiques, dont les interventions justifient quelque peu l’appellation folk, même si nous sommes loin de l’ambiance champêtre ou sylvestre qu’évoque ce style par ici.
François et Sebastian ont concocté un produit apaisant, rappelant entre autres Air, Radiohead ou Steven Wilson, dont la courbe de qualité à la fameuse forme du U renversé. A savoir que l’on commence bien, on s'envole vers des sommets, mais on termine comme on peut. Expliquons-nous : "Wasted Land" et "One Tear and One Goodbye" sont deux titres sages comme des images, tranquilles comme Basile, qui permettent de mettre en valeur les belles sonorités s’échappant du gosier des deux larrons - sonorités souvent haut perchées, les amateurs d’Amphetamin n’en seront pas surpris – sous fond de beats zen,  d’arpèges relaxants (et de quelques accords post-rock sur "One Tear…"). Une bonne entrée en matière. La suite s’avère encore plus savoureuse : sous l’effet de "Lost Dogs",  les pores de la peau de l’auditeur commencent à frémir, les chants se font plus profonds et les mélodies mélancoliques, très Air, parfaitement accompagnées par quelques arrangements judicieux, s’avèrent payantes. La chair de poule n’est pas loin, et elle pointe son joli museau sur le titre suivant "Starlight in the Ocean". Cristallin, labellisé 4AD, il aurait pu figurer sur un des albums de reprises de This Mortal Coil. Pas besoin d’en dire plus. Ah, si : le duo vocal est à ce stade une merveille. Malheureusement, les échos perdent de leur splendeur et les vagues deviennent vaguelettes sur les deux morceaux finaux. "Memories" est correct, mais il ressemble trop à "Wasted Land" pour être honnête. Quant à "Lonesome Child", seul titre un tant soit peu « électrique », il ravira peut-être les fans des dernières œuvres d’Anathema et de The Gathering… Tout est dit…


Echoes and Waves signe un premier acte convaincant à défaut d’être parfait. Par moment excellents, parfois plus empruntés, François et Sebastian démontrent qu’ils possèdent de bien belles voix et un sens de la mélodie certain. "Starlight in the Ocean" vaut à elle seule le détour. Messieurs, on attend la suite.
 



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