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CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Andrew Fidler
(chant+guitare)

-Jonathan Athon
(chant+basse)

-James May
(chant+batterie)

TRACKLIST

1) God's on Vacation  
2) Desolation of Endless Times  
3) Bleed on Your Knees  
4) Born of Strife 
5) Damned in the Ground  
6) Beyond the Divide  
7) Black Tide  
8) Still Not Well
9) Walk Among the Sky
10) Punkout  
11) Leveling

DISCOGRAPHIE


Black Tusk - Pillars of Ash
(2016) - hard rock sludge ! - Label : Relapse Records



Black Tusk nous avait laissé en 2013 sur une sortie dont la longueur s'étalait entre le EP et l 'album. Pas forcément génial, mais suffisant pour occuper les plannings sur l'année suivante. Le groupe a ainsi pu trimbaler ses poussiéreuses guêtres entre opener de divers groupes et participations en festival. Il était temps de pondre du nouveau « matos »; voilà qui est fait avec ce Pillars of Ash. « Sledgcture ou lectrurge »... au choix!

On aurait pu pourtant se demander si le groupe aurait assez de cœur pour sortir cet album : la disparition de Jonathan Athon, décédé en moto après les sessions studio, choque ses deux confrères qui finalement trouvent le courage - et l'hommage - en finissant le quatrième LP du groupe. L'album est produit par Joel Grind (le respectable fondateur de Toxic Holocaust qui, ici, coiffe sa casquette de producteur) assurant ainsi un son adapté au groupe et mixé sur mesure pour coller à l'attitude des garnements.
L'écoute, quelque soit l'approche, ne décevra pas : soit les compositions font office d'héritage ou d'hommage au regretté Athon, soit on s'envole dans la « Savannah » et sa jungle sludge punkée comme sait le faire le groupe. Car Black Tusk suit finalement son credo et ne change pas la recette des précédents opus : graisse tes compos, racle ta gorge, assomme ton riff avec la basse et tanne les peaux de tes fûts pour dégouliner la sainte sueur des saintes aisselles extrayant la chaleur de ta carcasse tant poilue que barbue.
Ainsi donc rien, de nouveau sous le soleil de Géorgie : sans être mauvais, les titres s’enchaînent facilement, trop facilement pour finalement retenir l'attention au delà d'une bonne séance de genre. Riffs plutôt convenus au service d'une sincérité et d'un investissement entier dans leur musique. Et c'est finalement cette énergie positive qui apporte toute la sympathie au groupe, malgré des sorties façon « photocopies ». Un nouvel effort toujours agréable à écouter à l'occasion et un bon prétexte pour voir le groupe lorsque de passage : s'assurer un bon moment de guitare crade et le« St Sludgien-Frusquin » qui l'accompagne (de préférence un pinte bien fraîche à la main) . 

Cet album ou un autre ne changera finalement pas la façon de découvrir ou d'écouter Black Tusk. Le style est éprouvé, mais joué avec un naturel enthousiasme convaincant. Héritage d'un trio dorénavant renouvelé, dernier témoignage d'un membre investi laissant dorénavant à jamais son œuvre pour qui voudra l'écouter : une raison (mercantile) de se procurer l'album? Je vous laisse en juger.


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