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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Jimmy Byam
(chant+guitare)

-Danny Wrath
(guitare+chant)

-John Bowley
(basse+chant)

-Sterling Junkin
(batterie)

TRACKLIST

1) Morose Delectation
2) Immortal Lament
3) Unholy Force
4) The Council
5) Whore Crusher

DISCOGRAPHIE


Widower - The Unholy Oath
(2016) - black metal thrash metal - Label : Independent



Amérique quand tu nous tiens. Widower vient de Austin, ville texane et donc adoratrice des armes à feu. Ce point de vue est totalement gratuit mais il a le mérite de meubler l’introduction d’un groupe qui n’a aucun album à son actif, uniquement des EP. Widower c’est quoi au juste ? Du black-thrash paraît-il. Et au vu du logo du groupe qui sort tout droit des années 80, on se doute que ce n’est pas la nouvelle étoile qui va renouveler le genre.

Bingo. La pochette au ton rouge-orangé rappelle aussi furieusement cette époque où Death émergeait et MayheM balbutiait. Widower se débat exactement dans ce qu’il décrit, du black-thrash. Le son est aussi d’époque. On va dire début des années 90 pour donner une touche de modernité. En fait on arrive à penser à Possessed et donc aux années 80 mais le rythme très ostensiblement plus appuyé, les blasts sont monnaie courante, l’arrache de cette décennie. Musicalement les Texans sont très efficaces, on ne peut pas leur retirer. Le rythme est trépidant, les riffs sont nombreux et remplis de la puissance thrash, le tout porté par un chant digne de Jeff Becerra. La batterie cogne dans tous les sens, enchaînant les rythmes différents sans coup férir, ne rechignant pas au groove de passage. Normal, la musique est bourrée d’influence thrash. Je manque malheureusement de référence dans cette époque mais il est tellement indéniable que le son est tout droit sorti des années 80 qu’on ne peut pas ne pas penser à la vague thrash la plus véhémente de cette époque.
Pas d’originalité patente à signaler donc. Pourtant cela ne plombe absolument pas l’EP qui officie dans un genre qui se soucie peu de l’originalité. Il contentera très largement ceux qui ne jurent que par cette époque bénie par certains aspects, remplie de folie créatrice et berceau de nombre des genres que nous écoutons actuellement. Forcément il va être difficile de conseiller un tel album à la place des références de l’époque mais cela fera un bon palliatif à ceux qui sont en manque. Les autres s’intéresseront à une musique très énergique bourrée de passion et qui envoie grave. Pour tout ce qu’on peut reprocher au passéisme du groupe, il faut lui reconnaître qu’il sait pertinemment fabriquer du bon groove à l’ancienne et extrême. La cible n’est donc pas du tout l’amateur de black traditionnel mais bien le vieux qui se remémore la larme à l’œil le passé. Ou le jeune qui se rend compte qu’il aime ce thrash là. Car ce disque plaira plus aux amateurs de thrash porté sur la vitesse que les blackeux qui n’y retrouveront pas l’atmosphère glacée qu’ils chérissent.


Une conclusion s’il vous plaît. Tout dans Widower annonce le passé. Le logo, la pochette, la musique et le son. Vous savez donc très bien dans quoi vous tomberez, il n’y a pas tromperie sur la marchandise. Sachant cela vous saurez très bien si cet album peut vous plaire, et pour cela en voici les prérequis : aimer le thrash des années 80, se sentir l’âme un peu extrême.


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