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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Paul Buckley
(chant)
 
-Görebläster Körpse-härvest Lunden
(guitare)
 
-Brendan Burdick
(basse)
 
-Nate Macmillen
(batterie)

TRACKLIST

1) The Beast Awakens
2) Cephalopod of Doom
3) When a Meganeura Flies
4) Ascension
5) Hyperanal Hemorrhaging

DISCOGRAPHIE

Arrival (2016)

The Beast of Nod - Arrival
(2016) - death metal - Label : Independent



The Beast of Nod, vous savez ce que ça m’inspire ? La bête de l’acquiescement. Et vous connaissez le nom original de Oui-oui ? Noddy. En fait, The Beast of Nod ne serait rien d’autre que l’incarnation maléfique de Oui-oui. J’en suis maintenant persuadé. Rangez les enfants, barricadez votre innocence, The Beast of Nod arrive pour pervertir toute la candeur de ce monde.

Bien sûr, un tel scénario n’est que pure fiction. Et ce d’autant plus si on s’intéresse aux CV des membres du groupe. Des thésards en physique, en chimie, rien que ça. Bref, de la bonne tronche de boutonneux qu’on adorait maraver étant petits. Sauf que maintenant, les boutonneux ont pris les instruments et font du death metal. Oh bien sûr, ils ne font pas du bête death metal, évidemment ils pratiquent sa variante technique. Pouvait-il en être autrement ? Nous serons tous d’accord pour acquiescer que non. Du death technique, on ne peut pas vraiment dire qu’en soit ça révolutionne la musique. Et dès que les premières notes déferlent on s’auto-confirme cette pensée initiale. Gros son, pas mal d’accords et… une musique finalement convenue. Ça manque de folie comme dirait l’autre. Alors on avance dans l’EP et on se surprend à entendre parfois plus de mélodies, une touche de In Flames par-ci, et plein de tapping. Ils aiment le tapping.
Ils l’aiment tellement que cela en devient un gimmick qui aurait mérité de retrouver la place qui est la sienne : secondaire. Car si l’artifice est toujours agréable à entendre, il ne sert pas à créer la musique comme les riffs. Et sa présence appuyée peut agacer alors même qu’il ne s’agit que d’un EP. Pourtant les compositions dégagent une certaine efficacité par moments. Le premier riff donne envie de découvrir ce que les théseux ont dans la carafe. Qui plus est, la musique est appuyée par un son véritablement très gras. Enfin, plus que gras, très porté sur les basses. La grosse caisse jouit d’une assise dantesque à ce niveau. Limite trop en fait. Pour le reste, on a droit à un chant death anonyme et une variation plus criarde tout aussi anonyme, bref, l’intérêt n’est pas là. Le problème s'envenime lorsqu’on s’attarde sur les riffs et les rythmiques. Certes, tout est bien fait, la maîtrise se sent à chaque instant, pourtant, difficile de s’enflammer pour une telle musique. On reste dans des carcans très classiques et la technique déployée n’est pas utilisée pour aller au-delà de ce qu’on attend classiquement du death metal.


Au final, cet EP n’apporte pas beaucoup d’eau au moulin si ce n’est présenter un groupe d’intellectuels qui manient très bien leurs instruments. Le problème, malgré des chansons qui tiennent la route : on sent très clairement qu'on ne dépasse pas le stade de bons élèves. A eux de devenir plus turbulents pour nous faire acquiescer la prochaine fois.


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