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CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 10/20

LINE UP

-Alban
(chant)

-Guillaume
(batterie)

-Christophe
(guitare)

-Julian
(basse)

-William’s
(guitare)

TRACKLIST

1)Fearless
2)From Icons To Flesh
3)Chapter's End
4)Wargods
5)Contemplate The Depth
6)Dead Works
7)Believer's Ruin
8)Desevolution
9)The Darkest Hours...

DISCOGRAPHIE


Datura - The Darkest Hours
(2005) - death metal thrash metal - Label : Deadsun



Le death thrash technique est toujours vivant. De nombreux combos apparaissent d’ailleurs chaque année avec de nouvelles idées, bonnes comme mauvaises. Parfois, certains n’en apportent pas beaucoup et se contentent de suivre les pas dans la neige de ceux qui ont déjà tout mâché pour eux auparavant. Sans être mauvais, sans être sans goût, Datura fait partie de cette dernière catégorie.

Leur album The Darkest Hours sorti en 2005 prouve que l’on peut être très bon musicien sans pour autant avoir la fleur créatrice épanouie. Datura joue du metal extrême, plutôt tourné vers le thrash technique à la Furia en moins mélodique, avec un chant death gras et parfois de bons soli ("From Icons To Flesh"). Quelques influences floridiennes se font entendre par moments, ce qui n’est pas pour déplaire. The Darkest Hours se compose de neufs titres au thrash ultra découpé, aux riffs se succédant sans repos et aux vocaux graves assez bien réussis. Le niveau technique des musiciens est excellent, et les guitares sont bien en avant (la batterie manque un peu de présence). Le tempo est généralement très rapide avec une double caisse bien présente. Datura propose aussi des pauses au milieu même des titres ("Wargods").

Si l’ensemble pousse au headbanging, il est cependant difficile de distinguer quelque titre que ce soit de cette marre de rythmiques. Tout semble s’enchevêtrer pour ne former qu’un amas de violence sans réelle cohérence au final. Et c’est dommage parce que dans tout ce lot d’inutilités – ou du moins de metal déjà écouté des centaines de fois – se cachent de bons plans et de bons breaks. Les accélérations de "Wargods" et de "Dead Works" (titre par ailleurs sans beaucoup de personnalité) sont par exemple très bien exécutées. Les soli sont assez fréquents, à la fois technique et coulants. S’ils permettent à certains titres de se revêtir de plus de corps, ils sont parfois un peu trop fréquents et l’on ne distingue plus l’effet de surprise que doit normalement créer de telles interventions. Mention très bien par contre pour l’intermède "Contemplate The Depth", sombre, acoustique et orchestral. Voici de bons éléments avec lesquels Datura aurait pu nourrir ses autres compositions.


Sur un concept assez morbide, les thèmes reviennent souvent autour de l’idée que l’on est toujours victime de ses croyances. Pas faux. Dommage que Datura ne l’exprime pas avec un peu plus de personnalité. L’ambition y est, la maîtrise et la pêche aussi, il ne reste plus qu’à se creuser un peu l’esprit. Sans nul doute que cet album plaira tout de même aux fans de la scène death thrash technique internationale. Les ingrédients y sont, et cela peut faire un mélange assez explosif si l’on n’est pas trop difficile.


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