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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Louis Hatzimihalis
(chant)

-Andreas Kelekis
(guitare)

-Chris Markopoulos
(guitare)

-Nora Koutsouri
(claviers)

-George Kritharis
(basse)

-Yiannis Filippaios
(batterie)

TRACKLIST

1) Heartfelt Like Dying
2) Irradiance (For the Unlight)
3) The Isolation Splendour
4) The Sullen
5) Everlasting Punishment
6) Eradicate (The Pain of Remembrance)
7) Adornment

DISCOGRAPHIE


Immensity - The Isolation Splendour



Non, la scène grecque du metal extrême n’est pas composée exclusivement de groupes dont le son trahit immédiatement l’appartenance au pays du souvlaki, d’Aristote et de la Callas (dans cet ordre). A côté des Hellènes aisément identifiables (Rottig Christ, WEB, Hail Spirit Noir et leurs amis), on trouve également des chevelus dont les prestations sonores sonnent beaucoup plus internationales tendance Nord. Mencea et Battleroar en sont deux exemples, Immensity en est un troisième.

Vous êtes de passage dans une ville que vous aimeriez grandement visiter mais vous disposez d’un temps limité ? Les autobus touristiques sur lesquels sont apposées en lettres de feu les mots « City Tour » sont une bonne option, non ? Bien, transposons cela à la musique. Vous êtes de passage dans le monde du doom-death que vous aimeriez grandement visiter mais vous disposez d’un temps limité ? The Isolation Splendour est une option à considérer. Il s’agit en effet d’une sorte de tour d’horizon de ce que le doom-death à tendance relativement raffinée – même si la maison ne rechigne pas devant deux trois riffs un peu sales, comme sur le titre éponyme – a produit lors de ces dernières décennies. La flemme d’acheter ou de télécharger (il)légalement la discographie de Draconian, My Dying Bride, Katatonia, Novembre ou encore Anathema ? Encore une fois, le premier album d’Immensity devrait vous rendre service. Assez peu personnel mais bien fait, il combine avec une certaine maîtrise tous les éléments de la panoplie intégrale du parfait doom-deatheux à tendance goth, exception faite du costume de princesse, remplacé par une jolie tenue de prince charmant.
C’est d’ailleurs ce dernier élément qui marque la différence entre les titres corrects, la majorité, et les deux titres plus que corrects : associée à une rythmique un tantinet plombée, la conviction du chant clair fait la différence sur "Irradiance" et surtout sur "Eradicate" - titre issu de la demo du groupe, un morceau prenant et parfaitement construit. Quand le chant du prince se fait plus banal, l’intensité de l’ensemble retombe et l’on se contente d’écouter de la musique honnête, jouée par des musiciens honorables, mais manquant de moments forts. Les références aux groupes phares du genre ont été bien assimilées – "The Isolation Splendour" est un petit hommage à l’Anathema de la période intermédiaire allant de The Silent Enigma à A Fine Day to Exit, tandis qu’il est impossible de ne pas entendre dans "Adornment" une référence évidente à My Dying Bride. Les musicos savent également muscler un peu leur jeu et raccourcir la durée de leur titre, comme sur "Everlasting  Punishment", mais on aimerait quelque chose d’un peu plus singulier.

 
The Isolation Splendour ne présente pas un intérêt majeur mais peut être rangé dans la catégorie des œuvres bien faites, pouvant séduire des profanes ayant envie d’en savoir plus sur les mystères du doom-death de la préhistoire jusqu’à nos jours. Au vu de certains titres, les gars paraissent néanmoins capables de faire quelque chose de plus intense et/ou personnel. Au plaisir de les ré-écouter, donc.



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