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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Phil "Core" Dellas
(chant)

-William Price
(guitare)

-Liam Banks
(basse)

-Alexander Bond
(batterie)

TRACKLIST

1) Codex of Betrayal
2) Scourged and Crucified
3) Lobotomized
4)
Erinyes
5) Taking Back What Is Mine
6) Pull the Trigger
7) Broken
8) Through the River
9) She Who Invites
10) Waiting to Die
11) Murder
12) Burning Vision

DISCOGRAPHIE


Myth Of A Life - She Who Invites
(2016) - melodeath façon Göteborg - Label : Sleaszy Rider Records



La Suède est la patrie du melodeath. Göteborg a vu naître les piliers du genre et vingt ans après, certains ne s’en sont toujours pas remis. Ainsi, les Britanniques de Myth Of A Life ont décidé de faire perdurer cet héritage pour leur premier album She Who Invites. Tirons donc un trait sur vingt ans d’évolution musicale pour un retour vers ces temps bénis où les synthétiseurs n’avaient pas encore fait leur apparition dans le melodeath.

Aux premières écoutes, Myth Of A Life ravit le fan. Les riffs sont tranchants et typiques du genre. L’alternance du chant entre growl caverneux et scream plus aigu donne de l’énergie et on se prend les morceaux les uns après les autres avec bonheur. Le groupe possède un sacré savoir faire et a bien assimilé les leçons des maîtres du genre. On pense tour à tour à Dark Tranquillity, At The Gates et In Flames, sans retrouver le génie des grands prédécesseurs. Lorsque l’on se crée un carcan aussi étroit, difficile de faire mieux que les ancêtres ! On y croirait presque avec "Scourged and Crucified", le premier morceau de la galette qui possède un niveau particulièrement élevé. Les riffs sont bien foutus et le break apporte toute la richesse nécessaire pour densifier le propos. Myth Of A Life montre l’étendue de ses capacités et de son talent. Mais dès la suite, on sent que le groupe rentre dans le rang en proposant des riffs plus génériques. On a du mal à se défaire de l’impression de déjà-vu. Et l’énergie fournie par le groupe ne suffit pas toujours à maintenir notre excitation. L’album continue ainsi son œuvre de destruction massive, mais avec de petites baisses de régime dommageables.
L’absence d’un deuxième guitariste pêche certainement dans la musique du groupe. Certes, il y a parfois deux guitares dans les morceaux, mais la rareté des leads et l’absence de solos plombent l’ensemble, donnant au groupe une musique monolithique qui, forcément, lasse. D’ailleurs, dès que le groupe ouvre un peu vers les aigus avec des leads, la musique retrouve un intérêt immédiatement ("Broken", "Erinyes", "She Who Invites"). On sent beaucoup de potentiel chez les Britanniques. Pris individuellement, il n’y a pas grand-chose à redire sur les morceaux du groupe, percutants et parfaitement dans l’esprit du melodeath d’antan. "Through The River", intermède plus lourd, tente de varier le tout sans vraiment y parvenir. Myth Of A Life se contente donc d’un album bien foutu qui comblera, chez les fans de melodeath, une envie de growls rageurs sur fond de riffs acérés. Et pour ça, le groupe fait clairement le boulot.


She Who Invites est un premier album percutant, mais son cloisonnement le réserve aux fans purs et durs du genre. Le talent du groupe est évident. On sent qu’il n’aurait pas fallu grand-chose pour que ce She Who Invites passe du statut de bon album à véritable tuerie. Voilà un groupe qu’il faudra suivre, car Myth Of A Life risque de faire très mal si ses membres se libèrent de leurs carcans...



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