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CHRONIQUE PAR ...

106
Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Giulio Serpico Marini
(chant+guitare)

-Marco Montagna
(guitare)
 
-Ivan Contini Bacchisio
(basse)
 
-Davide Folchitto
(batterie)

TRACKLIST

1) Necromorphine Awakening
2) Vanity Unfair
3) The Black Line
4) Souldead
5) Pussywitch 666
6) No Crown for the Dead
7) Anti-Human Propaganda
8) Chains of Misery
9) Celebration of the Weak
10) Usque Ad Finem
11) Channeling the Dark Sound of Cosmos


DISCOGRAPHIE

Vanity Unfair (2016)

Nerodia - Vanity Unfair



Nerodia n’est pas une pointure. Après un premier album en 2010 et un EP en 2013 de thrash/black au son quelque peu dégueulasse, les Italiens reviennent des Enfers avec un Vanity Unfair de bien meilleur acabit. Une surprise ? Pas vraiment puisqu’ils ont converti une partie de leur côté black en un côté death. Comme quoi, parfois, il suffit de peu…

Nerodia nous gratifie d’une introduction acoustique qui fait bien monter la pression. Une minute, c'est parfait : il n’en fallait pas plus et le morceau éponyme vient nous mettre une bonne claque dans la gueule d’entrée. Rythme frénétique, chant black/death, tremolos dans tous les sens, refrain posé et accrocheur… Voilà un groupe qui a bien appris ses bases et qui nous les jette au visage sans ménagement. La bonne surprise est le son de l’album, à la fois puissant et très organique. On est loin des productions précédentes du groupe. On est surtout très loin d’un son aseptisé et c’est un vrai bonheur. La batterie comblera les amateurs : on entend parfaitement les subtilités du jeu, alors que dans le genre, les productions rappellent parfois des concerts de casseroles. Prudents, les Italiens enfoncent le clou avec un "The Black Line" aussi véloce. L’auditeur est en joie. Il faudra attendre "No Crown for the Dead" pour que le rythme baisse (un tout petit peu) avec un surprenant morceau plein de groove. Quelques mid tempos parsèment la fin de l’album (dont un très beau morceau final à l'ambiance lourde et pesante), mais sans vraiment baisser l’énergie générale de la galette.

Les Italiens ont trouvé un terrain qui leur convient et ils fonctionnent au diapason. Aucun ne tire la couverture à lui et c'est ce qui fait la grande qualité de l’album. Et si l'on n’a pas l’impression que leur musique révolutionne quoi que ce soit, les morceaux possèdent suffisamment de passages marquants pour nous emballer. Sans véritable baisse de régime, Nerodia produit une musique cohérente de bout en bout, tout en possédant une variété, subtile certes, mais bien réelle. On ne s’ennuie pas et on remet l’album avec plaisir, se reprenant claque sur claque à chaque écoute. La façon dont le groupe mixe ses influences laisse admiratif. "Usque ad Finem" démarre sur une introduction purement thrash avant d’enchaîner sur un couplet black avec beaucoup de naturel. Et le growl, entre death et black, lie d'autant plus les deux. Mais on sent que ce sont les solos qui font, finalement, toute la différence. L’accord entre les deux guitaristes est excellent. Les riffs sont classiques, mais les solos sont particulièrement réussis. Ils donnent un plus indéniable à l’ensemble et font passer Vanity Unfair d’un bon album à un très bon album.

Au premier abord, Nerodia nous propose un album rentre-dedans, puissant et efficace. Pourtant, au-delà des rythmes effrénés, des refrains accrocheurs et des riffs incisifs, la musique se révèle bien plus riche au fur et à mesure des écoutes. Une bien belle découverte, qui peut rallier des fans de death, de black et de thrash.



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