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CHRONIQUE PAR ...

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Shamash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Nick Holmes
(chant) 

-Joakim Karlsson
(guitare) 

-Anders Nyström 
(guitare) 

-Jonas Renske 
(basse) 

-Martin "Axe" Axenrot 
(batterie

TRACKLIST

1) Fleischmann
2) Bloodicide
3)
Wayward Samaritan
4) Levitator
5) Deader
6) March of the Crucifiers
7) Morbid  Antichrist
8) Warhead Ritual
9) Only the Dead Survive
10) Chainsaw Lullaby

DISCOGRAPHIE


Bloodbath - The Arrow of Satan Is Drawn
(2018) - death metal - Label : Peaceville Records



Le supergroupe suédois est de retour. Depuis ses débuts en 1998, la formation initiée par les deux fondateurs de Katatonia n’a de cesse d’offrir une musique puissante et ancrée dans le passé. Après moult changements de personnel, le groupe continue son petit bonhomme de chemin, parsemé de disques fleurant bon le metal de la mort du début des années 1990.

Pour ce cinquième album, Bloodbath a vu les choses en grand. Ou plutôt, devrai-je dire, en gros. A commencer par une pochette qui attire immédiatement l’œil, œuvre du très prisé Eliran Kantor , qui a déjà collaboré cette année avec Hate Eternal, Sigh ou Krisiun. Et que dire du son, qui dès le premier riff  va en scotcher plus d’un à son siège ? Le quintet ne fait pas dans la demi-mesure : c’est un véritable mur de guitares qui vient s’abattre sur les pauvres hères ayant eu l’impudence de douter du sérieux de la troupe. Enregistrées au Tri-Lamb Studios, les dix pièces sont des plus massives. L’introductif "Fleischmann" annonce plutôt de bonnes choses. Une rythmique soutenue, des arpèges à la guitare, puis un passage plus lourd et un solo bienvenu. Reste les vocaux si particuliers de Old Nick, à savoir Nick Holmes, le frontman de Paradise Lost. Il est certain que ce dernier n’a jamais été loué pour la puissance de ses growls. The Arrow of Satan Is Drawn ne fera pas changer d’avis l’immense majorité qui n’a jamais compris le recrutement de l’Anglais, après le passage derrière le micro des sieurs Åkerfeldt et Tägtgren. Sa prestation ne permet pas de profiter pleinement des compositions ici présentées. Manque de brutalité, de folie, ils sont un peu pauvres et font pâle figure par rapport au son des guitares.
Mais ne blâmons pas seulement le vocaliste Britannique. Le reste de la troupe ne semble pas au mieux de sa forme. Et pourtant, le hiatus de Katatonia a laissé tout le loisir à la paire Nyström-Renkse pour peaufiner ces titres. L’écoute répétée de ce disque ne laissera cependant pas un souvenir impérissable. La faute à une absence de morceau phare. Alors, certes, "Bloodicide" est une pièce solide, qui contentera les amateurs de brutalité. Tout comme "Deader" et son riffing teinté black. Mais c’est peu par rapport au reste qui n’est pas exceptionnel, à l’instar de "Wayward Samaritan" qui sonne légèrement thrash. Voire carrément dispensable. Que dire en effet du poussif "Levitator", aussi fin que le tour de taille du poète Carlos « tirelipinpon sur le death suédois ». Idem concernant "March of the Crucifers". En un mot, l’on s’ennuie à l’écoute de ces pièces sans relief. Le style n’appelle certes pas à une quelconque originalité, mais tout de même. Si l’on fait abstraction du son impressionnant, certaines compositions sont creuses à souhait. Les mauvaises langues argueront qu’en plus d’avoir perdu des vocalistes death excellents, la formation s’est passée des services du mythique Dan Swanö et que depuis son départ l’inspiration semble quelque peu tarie. Et ce n’est pas l’arrivée de Joakim Karlsson du groupe Craft qui pourra changer la donne. Son apport sur ce disque est en effet minime, le rôle de simple exécutant semblant lui avoir été octroyé.


The Arrow of Satan Is Drawn n’est pas un grand disque de Bloodbath. Moins incisif que par le passé, le quintet fait preuve de professionnalisme, mais manque singulièrement d’imagination pour accoucher d’un album intéressant. De bons riffs, clairsemés, et une excellente production ne permettront pas de faire de cette cinquième offrande un incontournable du death old school.


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